souvent
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collectionName : collectionName
inventoryNb : inventoryNb
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objectCulture : objectCulture
geography : geography
dating : dating
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technique : technique
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legalRightOwner : legalRightOwner
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↑ , Violon de Fer:
Violon de Fer :
collectionName : Instruments à cordes
inventoryNb : 0166
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objectTitle : Violon de Fer
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dating : AD 1780 - AD 1871
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technique :
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legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis
objectDescription : Violon de fer 0166 Le violon de fer est un idiophone à friction. Cet exemplaire-ci appartint à François-Joseph Fétis (1784-1871), premier directeur du Conservatoire royal de musique de Bruxelles et maître de chapelle de Léopold Ier. En 1872, sa collection d’instruments de musique fut acquise par l’État belge et entreposée au Conservatoire, jusqu’à l’ouverture du Musée instrumental en 1877. Le violon de fer inv. n° 0166 se compose d’une caisse de résonance circulaire sur laquelle sont fixées des tiges métalliques que l’on frotte à l’aide d’un archet. Les 49 tiges de longueur et d’épaisseur variable couvrent une tessiture de quatre octaves. Les tiges chromatiques se distinguent des tiges diatoniques par leur cambrure. La table d’harmonie est percée de trois roses et est recouverte de 15 x 2 cordes sympathiques. L’instrument se tient dans la main gauche grâce à une ouverture percée dans le fond de la caisse. L’archet est tenu dans la main droite. Le violon de fer fut inventé en 1740 par un violoniste allemand actif à Saint-Pétersbourg, Johann Wilde. En 1780, des cordes sympathiques furent ajoutées par un musicien viennois nommé Senal. Le violon de fer adopte souvent une forme semi-circulaire ou circulaire. La disposition des tiges et leur tessiture varie. Ancienne collection de François-Joseph Fétis. Voir Victor Mahillon, Catalogue descriptif & analytique du Musée instrumental du Conservatoire royal de musique de Bruxelles, vol. 1, R/1893, "Préface de la première édition [1880]", p. IX: "A la mort de [François-Joseph] Fétis, la belle collection d'instruments et la précieuse bibliothèque de l'illustre artiste furent acquises par l'État (Loi du 4 mai 1872); la première composée de 74 instruments, resta déposée au Conservatoire [Royal de Bruxelles]" Bibliographie Victor-Charles Mahillon, Catalogue descriptif et analytique du Musée Instrumental du Conservatoire Royal de Musique de Bruxelles, vol. 1, Gand, 1880, 2/1893, p. 206-208. Curt Sachs, Handbuch der Musikinstrumentenkunde, Leipzig, Breitkopf & Härtel, 2/1930, p. 66-68. Edward Heron-Allen et Hugh Davies, « Nail Violin », The Grove Dictionary of Musical Instruments, second edition, éd. Laurence Libin, Oxford, vol. 3, p. 566-567.
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collectionName : Instruments à cordes
inventoryNb : 0483
objectName :
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objectCulture :
geography :
dating : AD 1701 - AD 1800
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 70,8 cm, Largeur: 25,7 cm, Profondeur: 10,5 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis
objectDescription : Dessus de viole de gambe à six cordes portant l’étiquette de Nicolas III Médard (1628-après 1673) de Nancy. Cet instrument a probablement été composé au XIXe siècle d'éléments anciens et nouveaux, peut-être par le luthier et collectionneur Tolbecque lui-même. Le dos est plat et construit en plusieurs parties. Dans les coins, il est décoré de fleurs de lys dorées et porte plusieurs filets dans le sens de la longueur. Il n’y a pas de filet le long du bord et la partie supérieure du dos n’est pas inclinée vers le manche. À l’intérieur de la caisse, le dos est renforcé par un large pont. Les éclisses font alterner le palissandre et le cyprès, séparés par de minces filets. La table est faite de deux pièces d’épicéa. Elle est percée d’une rosette bordée d’or et est également ornée de lys français peints. Elle présente quelques fractures qui ont été réparées. Les ouïes en C sont également entourées d’un bord doré et sont crantées à l’intérieur. Une petite ouverture circulaire est ajoutée à l’extérieur. Le manche, mince et plat, est en poirier et porte une touche plaquée d’ébène et un sillet d’ivoire. Le chevillier est orné simplement et présente à l’arrière un motif végétal ajouré. Il est couronné d’une tête féminine aux cheveux bouclés. Les chevilles d’accord sont en buis, tandis que le cordier et la tige à laquelle celle-ci est fixée sont en ébène. La table et le manche portent un vernis brun foncé ; le dos et les éclisses sont couverts d’une vernis transparent pratiquement incolore. L’angle qui marque la transition entre les épaules et le manche, ainsi que les caractéristiques inhabituelles de la caisse donnent à penser qu’un ancien manche a été greffé sur une caisse plus récente. L’intérieur de la caisse est pourvu d’une étiquette imprimée : “Nicolas Medar à Paris 1701”. Les deux derniers chiffres du millésime sont manuscrits. Le dessus de viole était accordé une octave au-dessus de la basse de viole et servait souvent à l’exécution des parties similaires. Longueur ca 71 cm Largeur ca 25,1 cm Hauteur des éclisses ca 4,4 cm Longueur vibrante ca 38 cm Cet instrument (inv. n° 0483) faisait partie de la collection d’Auguste Tolbecque. En 1879, celle-ci fut acquise par le Musée des instruments de musique. En 1885, une « viol » de « Nicholas Medaer » fut exposée à Londres. Sans doute s’agissait-il de cet instrument-ci. Bibliographie Victor-Charles Mahillon, Catalogue descriptif et analytique du Musée Instrumental du Conservatoire Royal de Musique de Bruxelles, vol. 1, Gand, 1880, 2/1893, p. 467.
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collectionName : Instruments à percussion
inventoryNb : 1975.027
objectName :
objectTitle :
objectCulture :
geography :
dating : AD 1664
material :
technique :
dimensions :
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis
objectDescription : Pendant plus de trois siècles cette cloche fut l’âme du petit village d’Avignon-lès-Saint-Claude (Jura), protégeant de son tintement les alpages et forêts environnants. Fondue en 1664, elle était logée dans le clocher d’une chapelle édifiée quelques années plus tôt (1649). La peste ayant frappé la région par deux fois (1629 et 1636), cet édifice fut érigé en remerciement pour la préservation du village lors de ces deux épidémies, et consacré à Saint-Roch, protecteur contre la peste, comme le confirme l’inscription « ◊ STE ROCHAE ORA PRO NOBIS», posée sur la cloche elle-même. La robe de l’instrument porte plusieurs images : une grande croix décorée de rinceaux végétaux, un calvaire à l’esthétique très baroque surmonté du soleil et de la lune, une effigie de la Vierge Marie, de saint Roch lui-même avec son chien, ainsi que d’un évêque bénissant, aux pieds duquel apparaît un enfant. Il s’agit de saint Claude, qui avait en effet la réputation de ressusciter les enfants morts-nés, le temps d’un baptême. Fêlée, cette cloche fut remplacée par une nouvelle en 1975. C’est à cette époque qu’elle intégra les collections de notre musée. L’auteur de notre instrument est le fondeur – dit aussi « saintier » - Michel Jolly, du village de Breuvannes-en-Bassigny, où ses quatre fils continueront le métier de leur père. À l’époque le Bassigny (région de Langres) est en effet un vivier de fondeurs de cloches itinérants réputés. Dès le XVIème siècle, du printemps à l’automne, ils parcourent l’Est de la France et les cantons limitrophes de la Suisse, installant pour un temps leur atelier là où leurs services sont demandés. Les ateliers fixes n’apparaîtront en effet que tard dans le XIXème siècle. À l’époque qui nous intéresse les cloches sont donc fondues sur place, devant l’église ou parfois même à l’intérieur, comme en témoignent les deux moules encore visible dans le sous-sol de la toute proche église jurassienne de Saint-Lupicin. La fonte d’une cloche est un événement majeur dans la vie d’une communauté villageoise, faisant l’objet d’un contrat entre le saintier et la paroisse. Les documents conservés témoignent souvent de l’enthousiasme que cela suscite et donnent parfois des précisions étonnantes sur les quantités de matériaux mis à disposition du fondeur par les commanditaires : jusqu’à 30 charrettes de terre et de pierre pour la réalisation du moule et du fourneau, jusqu’à 30 charrettes de bois et de charbon pour le combustible, l’engagement de manœuvres pour pétrir la terre, fendre le bois, transporter la cloche finie dans le clocher, … Le fondeur est donc souvent entouré de l’aide enthousiaste de la population locale. Une fois le moule réalisé et enfoui dans une fosse sous-terraine soigneusement comblée , le métal est chauffé dans le four. Il s’agit d’un alliage particulier appelé « airain », constitué de cuivre (80 %) et d’étain (20 %), même si chaque fondeur peut avoir ses « petits secrets », entretenant soigneusement le mystère autour de la fonte. Arrivé à 1200°, le métal se liquéfie et la trappe du four est alors ouverte. Tel un serpent de feu, la coulée incandescente s’échappe par un canal creusé jusqu’au moule et disparaît dans la terre. Cela ne dure qu’un instant, et les fondeurs d’autrefois aimaient faire cette opération à la nuit tombée, rendant l’événement plus magique et spectaculaire encore aux yeux de la population émerveillée, assemblée pour assister au « miracle ». Une fois démoulée et lavée, la cloche est ensuite consacrée – le langage populaire la dit « baptisée ». Elle reçoit en effet un prénom (celle-ci se nomme Marie-Joseph), ainsi qu’un parrain et une marraine, dont les noms sont ici « F. IAILLO» et « DENISE COLIN» , patronymes attestés en Avignon-lès-Saint-Claude à cette époque, sans qu’on sache précisément de qui il s’agit ici. Notons toutefois que le nom de Jaillot est important pour cette bourgade, qui donna naissance à deux frères dont la carrière à la cour de Louis XIV fut remarquable : Hubert (1640-1712) y fut un géographe de premier ordre et Pierre Simon (1631-1681) un sculpteur sur ivoire très réputé. D’autres Jaillot du village firent carrière à Paris. Dans un bourg comptant à l’époque à peine 120 habitants, sans doute ont-ils un lien de parenté avec le parrain de notre instrument. Reste à trouver lequel. Stéphane Colin Inscription: + IHS MAR JOSEPH ◊ STE ROCHAE ORA PRO NOBIS ◊1664 ◊ + HON ◊F◊ IAILLO FILӠ DE FEUT ◊P◊ IAILLO DAVIGNON BOURGOIS DE ST CLAUDE PARAIN + ◊ ET DENISE COLIN FEMME DHON IACQUE WILLERME DUDICT AVIGNON BOURGOIS DE ST CLAUDE MARAINE ◊
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collectionName : Instruments africains
inventoryNb : 2013.076
objectName :
objectTitle :
objectCulture : Moosé (Population)
geography :
dating : AD 2012
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 48,5 cm, Largeur: 25 cm, Profondeur: 11,5 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis
objectDescription : Le ruudga est une vièle monocorde jouée par le peuple mossi au Burkina Faso. Les Mossis constituent le plus important groupe ethnique du pays avec plus de 50 % de la population. Ils occupent le centre du Burkina, sur un plateau s’étendant dans une grande partie du pays. La savane y est le paysage principal, avec de vastes étendues herbeuses parsemées de quelques collines. L’empire mossi, fondé vers le XIe siècle, est organisé en un royaume central entouré de différents districts plus petits ayant chacun leur propre souverain et leur propre cour. Cette organisation a perduré, inchangée, jusqu’à notre époque. Le ruudga est une vièle à pointe, un type de vièle largement répandu dans toute l’Afrique de l’Ouest. Le goge hausa, le gondze dagbamba et le nyanyeru peul sont des exemples du même type. Comme sur la plupart des vièles d’Afrique occidentale, le résonateur du ruudga est formé d’une demi-calebasse de forme arrondie, dont la partie évidée est recouverte de peau animale. Si la peau de lézard (du varan) est traditionnellement utilisée, beaucoup de facteurs ont aujourd’hui recours à de la peau de chèvre, plus facilement disponible. Lorsque la table d’harmonie est confectionnée à partir de peau de chèvre, celle-ci est tendue à l’aide de bandelettes en cuir encerclant le résonateur, le tout étant ensuite fixé par des liens en coton. Si une peau de reptile est employée, celle-ci est préalablement collée aux bords de la calebasse à l’aide d’une bande de cuir, tandis que des chevilles métalliques viennent renforcer l’assemblage. Un manche en bois, se terminant en pointe à son extrémité inférieure, est inséré à travers la calebasse. L’unique corde est constituée de crin de cheval. Elle est tendue entre la pointe inférieure et l’extrémité supérieure du manche où elle est fixée par une cordelette, en passant par le chevalet. Ce petit chevalet, aux contours en V inversé, est un petit morceau de bois qui a naturellement cette forme ; ses deux « pieds » se placent sur la peau et il est maintenu grâce à la tension de la corde. Une ouïe ronde est découpée dans la peau, le plus souvent du côté gauche. Le ruudga s’accorde habituellement au moyen de la cordelette qui maintient la corde au-dessus du manche ou grâce à une petite pièce triangulaire en bois ou en os, insérée plus ou moins profondément entre la corde et la base du résonateur. Sur notre instrument du mois, on trouve par contre un procédé plus moderne dû au facteur et instrumentiste Nouss Nabil. Il s’agit d’un système d’accord en métal implanté dans la partie supérieure du manche. La corde, qui est attachée à la partie saillante du dispositif, peut être tendue ou détendue grâce à la partie plate de la cheville que l’on tourne comme une cheville de guitare. Le ruudga est traditionnellement associé à des musiciens aveugles qui en jouent dans différents lieux et à diverses occasions. Tout d’abord, il leur permet de gagner de l’argent quand ils interviennent sur les marchés et dans les cabarets – ces cafés locaux où l’on sert la bière au millet – où ils chantent des chansons en s’accompagnant de l’instrument. Ces chansons sont tantôt basées sur des histoires populaires, tantôt sur des proverbes ou s’inspirent de nouvelles récentes. Leur texte est souvent improvisé, ce qui permet au musicien de s’adapter à toutes les situations. S’il se produit par exemple au marché le musicien peut relater un événement récent en y incorporant ses propres commentaires ou alors souhaiter la bienvenue à des visiteurs qui viennent d’arriver d’un autre village. Ensuite, les joueurs de vièle peuvent être invités à la cour pour y entonner des chants de louange. Cette coutume existe partout dans le royaume mossi, du palais royal central aux petites cours dans les communautés et les villages. Depuis la fondation de l’empire mossi, et aujourd’hui encore, la vièle joue un rôle important à la cour en tant qu’élément essentiel de différents rituels et cérémonies. Les joueurs de ruudga occupent donc une position ambivalente dans la société mossi. D’un côté, ils appartiennent aux couches socio-économiques les plus modestes et dépendent des dons du public dans les cafés pour subsister. Et d’un autre côté, ils jouissent d’une grande estime grâce à leurs interventions à la cour royale. Le fait de jouer devant le roi ne leur assure pas seulement davantage de stabilité financière mais améliore aussi leur statut social. L’instrument du mois (inv. 2013.076) a été fabriqué par Nouss Nabil de Bobo-Dioulasso, qui l’a ensuite offert au mim. Carolien Hulshof
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collectionName : Instruments d'Océanie
inventoryNb : 2121
objectName :
objectTitle :
objectCulture : Culture inconnue
geography :
dating : avant AD 1907
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 63,3 cm, Largeur: 20,7 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis
objectDescription : JORI2012: Ce tambour est typique de la région du Golfe de Papouasie. On le reconnait directement grâce à sa partie inférieure sculptée en forme de machoires. Don Niles fait remarquer que cette interprétation de "machoires" n'a jamais vraiment été confirmée par les indigènes. Ce sont les chercheurs qui y ont vu des machoires animales, souvent celles de crocodiles (il est vrai que la ressemblance est frappante, surtout que l'on trouve fréquemment sur le pourtour des sortes de petites dents). Il est donc possible qu'elles aient, pour les indigènes, un tout autre symbolisme. Ces soi-disant machoires sont le plus souvent au nombre de deux comme sur notre instrument, parfois quatre. La partie supérieure de l'instrument n'est pas décorée, seules les machoires sont gravées et parfois peintes. L'épaisseur de l'instrument, tout autour de ces machoires est ici gravée d'une sorte de quadrillage. La surface extérieure est décorée d'un masque humain semblable à ceux que l'on peut trouver sur les rhombes sacrés de la même région. Le motif n'influe en rien sur le caractère sacré de l'instrument: le kundu, contrairement au rhombe, étant un instrument profane. Sa peau est celle d'un reptile. Elle est fixée ici d'une façon assez particulière. Des cordes sont attachées directement à des trous faits dans la peau et sont reliées directement à la poignée. Selon Fischer, cette méthode est essentiellement limitée au Golfe de Papouasie. (...) De la colle a sans doute également été appliquée sous la peau avant de la positionner sur l'instrument. La poignée n'est pas arrondie, elle possède deux angles droits. Le seul décor de la partie supérieure consiste en quatre bandes en léger relief partant deux par deux de chaque pied de la poignée et délimitant un bandeau central dans la partie la plus étroite de l'instrument. Selon Don Niles, on pourrait localiser cet instrument plus précisément dans la région comprise entre Deception Bay et la frontière avec la Province Centrale. (...).
↑ , Gobelet sur pied, Céramique « coquille d’œuf »:
Gobelet sur pied, Céramique « coquille d’œuf » :
collectionName : Chine
inventoryNb : CH.0183
objectName :
objectTitle : Gobelet sur pied, Céramique « coquille d’œuf »
objectCulture :
geography :
dating : ca. 3500 BC - 2600 BC
material :
technique :
dimensions :
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis
objectDescription : À partir de 3500 av. J.-C., les sociétés néolithiques devinrent sans cesse plus complexes. La différence statutaire, l’architecture publique et la spécialisation artisanale reçurent de nouveaux développements au cours de la période. La culture Dawenku (3500-2600 av. J.-C.), sur la côte orientale de la Chine, se distingue non seulement par une mise en œuvre développée du jade mais également par une céramique de grande qualité. L’emploi d’un tour rapide permit d’obtenir un produit aux parois extrêmement fines, appelé également « céramique coquille d’œuf ». La couleur noire régulière était obtenue grâce à la cuisson en atmosphère réductrice. De plus, le façonnage avec poignées, becs verseurs et pieds est relativement complexe. Le pied lui-même est souvent décoré à l’aide de bandes incisées ou gravées. Ces objets prestigieux ont été retrouvés à titre d’offrandes dans les tombes d’une élite restreinte.
↑ , Gobelet sur pied, Céramique « coquille d’œuf »:
Gobelet sur pied, Céramique « coquille d’œuf » :
collectionName : Chine
inventoryNb : CH.0184
objectName :
objectTitle : Gobelet sur pied, Céramique « coquille d’œuf »
objectCulture :
geography :
dating : ca. 3500 BC - 2600 BC
material :
technique :
dimensions :
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis
objectDescription : À partir de 3500 av. J.-C., les sociétés néolithiques devinrent sans cesse plus complexes. La différence statutaire, l’architecture publique et la spécialisation artisanale reçurent de nouveaux développements au cours de la période. La culture Dawenku (3500-2600 av. J.-C.), sur la côte orientale de la Chine, se distingue non seulement par une mise en œuvre développée du jade mais également par une céramique de grande qualité. L’emploi d’un tour rapide permit d’obtenir un produit aux parois extrêmement fines, appelé également « céramique coquille d’œuf ». La couleur noire régulière était obtenue grâce à la cuisson en atmosphère réductrice. De plus, le façonnage avec poignées, becs verseurs et pieds est relativement complexe. Le pied lui-même est souvent décoré à l’aide de bandes incisées ou gravées. Ces objets prestigieux ont été retrouvés à titre d’offrandes dans les tombes d’une élite restreinte.
↑ , Appuie-tête de porcelaine:
Appuie-tête de porcelaine :
collectionName : Chine
inventoryNb : CH.0224
objectName :
objectTitle : Appuie-tête de porcelaine
objectCulture :
geography :
dating : ca. AD 1101 - AD 1200
material :
technique :
dimensions :
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis
objectDescription : Dans l’art populaire chinois, on représente souvent un garçon auprès d’un lotus. « Lotus » et « fils » forment, en effet, le mot composé « lian-zi » qui peut se comprendre comme un jeu de mot : « graines de lotus » ou bien « des fils en série ». L’idée exprimée est donc un vœu d’abondante progéniture masculine. La production de Ding (au Hebei) est remarquable par la qualité de la porcelaine, cuite à haute température (1300-1340° C) à partir de kaolin secondaire additionné d’un fondant à forte teneur de chaux et de magnésium. La couverte ivoire est transparente. Au XIe siècle, ces fours sont à l’origine de l’invention de la casette qui protège les objets des poussières du feu et régularise la cuisson. Le présent objet offre une belle démonstration de ces innovations décisives dans l’histoire de la céramique.
↑ , Robe de dame (corsage et jupe):
Robe de dame (corsage et jupe) :
collectionName : Dentelle
inventoryNb : D.4374.00
objectName :
objectTitle : Robe de dame (corsage et jupe)
objectCulture :
geography :
dating : AD 1901 - AD 1910
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 152 cm
legalRightOwner :
objectDescription : Cette robe de mariée est un bel exemple de la dentelle « Duchesse de Bruxelles ». Quand elle était Duchesse de Brabant, Marie-Henriette, épouse de Léopold II, raffolait de la dentelle dite « Fin Fleuri », un type de dentelle à petites fleurs très en vogue dans les années 1850. C’est d’ailleurs parce qu’elle en portait souvent que le nom de « Duchesse » lui fut attribué. La « Duchesse de Bruxelles » se caractérise par l’usage conjoint dans un même ouvrage de dentelle aux fuseaux et de dentelle à l’aiguille. Elle se différencie ainsi de la dentelle « Duchesse de Bruges » réalisée exclusivement aux fuseaux. Cette robe de mariée, associant dentelle aux fuseaux et dentelle à l’aiguille, est donc un ouvrage mixte. Son fond formé de motifs aux fuseaux reliés par des tresses est typique de la « Duchesse de Bruxelles ». Le mat, soit le remplissage des feuilles, est réalisé en passées et demi-passées. Les fleurs et les feuilles sont soulignées par un relief. Les motifs travaillés à l’aiguille, nommés « point de Gaze », sont également caractéristiques de la « Duchesse de Bruxelles ». Comme sur cette robe, ces motifs de dentelle à l’aiguille prennent généralement la forme de médaillons. Cette robe est une pièce unique car les vêtements entièrement réalisés en dentelle sont extrêmement rares. Très coûteuses, ces robes n’étaient portées qu’à des occasions particulières et seuls les citoyens aisés pouvaient se permettre d’en commander. Les robes entièrement réalisées en dentelle sont à la mode entre 1900 et 1906. L’exemplaire exposé peut être daté des années 1905-1906, moment où les manches gigot descendant jusqu’aux coudes étaient particulièrement en vogue. La robe se compose de deux parties : une jupe à traîne et un corsage à col droit. Les différents motifs de fleurs stylisées, telles les marguerites ou les violettes en dentelle aux fuseaux ou les roses en dentelle à l’aiguille, présentent une finition de grande qualité.
↑ , Vase à fond pointu:
Vase à fond pointu :
collectionName : Égypte
inventoryNb : E.00656a
objectName :
objectTitle : Vase à fond pointu
objectCulture : Égyptienne
geography :
dating : 1295 BC - 1186 BC
material :
technique :
dimensions : Dimensions H x D: 41,5 cm, 15 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis
objectDescription : Ce vase en terre cuite provient des fouilles de W. Loat à Gourob en 1903-1904. Il se caractérise par une panse allongée à fond pointu et pourvue de deux anses. Le long goulot, qui porte à la base une décoration peinte en rouge (une corde ?), est délimité d'un petit bord en saillie. Ce type de récipient, qui nécessitait l'usage d'un support, est souvent représenté dans les tombes thébaines de la XVIIIème Dynastie.
↑ , Vase à fond pointu:
Vase à fond pointu :
collectionName : Égypte
inventoryNb : E.00656b
objectName :
objectTitle : Vase à fond pointu
objectCulture : Égyptienne
geography :
dating : 1295 BC - 1186 BC
material :
technique :
dimensions : Dimensions H x D: 38 cm, 15 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis
objectDescription : Ce vase en terre cuite provient des fouilles de W. Loat à Gourob en 1903-1904. Il se caractérise par une panse allongée à fond pointu et pourvue de deux anses. Le long goulot, qui porte à la base une décoration peinte en rouge (une corde ?), est délimité d'un petit bord en saillie. Ce type de récipient, qui nécessitait l'usage d'un support, est souvent représenté dans les tombes thébaines de la XVIIIème Dynastie.
↑ , Vase à fond pointu:
Vase à fond pointu :
collectionName : Égypte
inventoryNb : E.00656c
objectName :
objectTitle : Vase à fond pointu
objectCulture : Égyptienne
geography :
dating : 1295 BC - 1186 BC
material :
technique :
dimensions : Dimensions H x D: 37,5 cm, 14 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis
objectDescription : Ce vase en terre cuite provient des fouilles de W. Loat à Gourob en 1903-1904. Il se caractérise par une panse allongée à fond pointu et pourvue de deux anses. Le long goulot arrondi est délimité d'un petit bord en saillie. Ce type de récipient, qui nécessitait l'usage d'un support, est souvent représenté dans les tombes thébaines de la XVIIIème Dynastie.
↑ , Scarabée avec scène de chasse:
Scarabée avec scène de chasse :
collectionName : Égypte
inventoryNb : E.03042
objectName :
objectTitle : Scarabée avec scène de chasse
objectCulture : Égyptienne
geography :
dating : 1069 BC - 900 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 1,5 cm, Largeur: 1,2 cm, Profondeur: 0,8 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis
objectDescription : La morphologie du scarabée est caractéristique de la production dite post-ramesside des XXIème - début XXIIème dynasties. Parmi les thèmes les plus populaires se trouvent les scènes de chasse, souvent avec un archer parmi des lions et/ou animaux à cornes (ibex, bouquetin, antilope, …). Cfr. aussi E.6629A-6629D.
↑ , Momie avec masque en stuc doré:
Momie avec masque en stuc doré :
collectionName : Égypte
inventoryNb : E.03975
objectName :
objectTitle : Momie avec masque en stuc doré
objectCulture : Égyptienne
geography :
dating : AD 50 - AD 100
material :
technique :
dimensions : Longueur: 177 cm, Largeur: 59 cm, Hauteur: 29,4 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis
objectDescription : Momie avec masque en stuc doré Momie, stuc doré, pâte de verre Époque romaine, seconde moitié du 1er siècle ap. J.-C. Hawara Cette momie d’un homme âgé d’environ 20 ou 30 ans illustre bien la manière dont les coutumes funéraires égyptiennes sont influencées par les usages romains au début de notre ère. La dorure du masque en stuc confère au défunt un statut divin, et rappelle l’ancienne conception égyptienne selon laquelle la chair des dieux est faite d’or. Le style n’est cependant plus pharaonique. Ainsi, le défunt porte un himation, et les mèches de cheveux qui en dépassent sont d’un style très grec. La disposition en losanges des fines bandelettes est également typique de la période romaine. Le décor de l’arrière du masque fait à nouveau référence à l’iconographie traditionnelle égyptienne. Une des scènes montre par exemple Osiris entre ses deux sœurs, Isis et Nephthys. Sous le masque, la tête de la momie est manquante. Sous l’occupation romaine, ces momies jouaient certainement un rôle important dans le contexte du culte des ancêtres. A cette époque, les momies étaient souvent inhumées plusieurs années après le décès! Entretemps, elles étaient exposées afin de maintenir vivace le souvenir du défunt. C’est ainsi qu’elles ont souvent accumulé beaucoup de poussière et que leurs bandelettes ont été décolorées par le soleil. Par rapport aux périodes plus anciennes de l’histoire égyptienne, bien peu d’attention était consacrée à l’inhumation et à la tombe. De nouvelles conceptions de la mort engendrent d’autres rites funéraires.
↑ , Scarabée avec scène de chasse:
Scarabée avec scène de chasse :
collectionName : Égypte
inventoryNb : E.06629a
objectName :
objectTitle : Scarabée avec scène de chasse
objectCulture : Égyptienne
geography :
dating : 1069 BC - 900 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 1,5 cm, Largeur: 1,1 cm, Profondeur: 0,8 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis
objectDescription : La morphologie du scarabée est caractéristique de la production dite post-ramesside des XXIème - début XXIIème dynasties. Parmi les thèmes les plus populaires se trouvent les scènes de chasse, souvent avec un archer parmi des lions et/ou animaux à cornes (ibex, bouquetin, antilope, …) (par exemple, E.3042, E.6629A-6629D).
↑ , Scarabée avec scène de chasse:
Scarabée avec scène de chasse :
collectionName : Égypte
inventoryNb : E.06629b
objectName :
objectTitle : Scarabée avec scène de chasse
objectCulture : Égyptienne
geography :
dating : 1069 BC - 900 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 1,7 cm, Largeur: 1,3 cm, Profondeur: 0,8 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis
objectDescription : La morphologie du scarabée est caractéristique de la production dite post-ramesside des XXIème - début XXIIème dynasties. Parmi les thèmes les plus populaires se trouvent les scènes de chasse, souvent avec un archer parmi des lions et/ou animaux à cornes (ibex, bouquetin, antilope, …) (par exemple, E.3042, E.6629A-6629D).
↑ , Scarabée avec scène de chasse:
Scarabée avec scène de chasse :
collectionName : Égypte
inventoryNb : E.06629c
objectName :
objectTitle : Scarabée avec scène de chasse
objectCulture : Égyptienne
geography :
dating : 1069 BC - 900 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 1,7 cm, Largeur: 1,4 cm, Profondeur: 0,8 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis
objectDescription : La morphologie du scarabée est caractéristique de la production dite post-ramesside des XXIème - début XXIIème dynasties. Parmi les thèmes les plus populaires se trouvent les scènes de chasse, souvent avec un archer parmi des lions et/ou animaux à cornes (ibex, bouquetin, antilope, …) (par exemple, E.3042, E.6629A-6629D).
↑ , Scarabée avec scène de chasse:
Scarabée avec scène de chasse :
collectionName : Égypte
inventoryNb : E.06629d
objectName :
objectTitle : Scarabée avec scène de chasse
objectCulture : Égyptienne
geography :
dating : 1069 BC - 900 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 1,5 cm, Largeur: 1,1 cm, Profondeur: 0,7 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis
objectDescription : La morphologie du scarabée est caractéristique de la production dite post-ramesside des XXIème - début XXIIème dynasties. Parmi les thèmes les plus populaires se trouvent les scènes de chasse, souvent avec un archer parmi des lions et/ou animaux à cornes (ibex, bouquetin, antilope, …) (par exemple, E.3042, E.6629A-6629D).
↑ , Cachet avec Gayomard.:
Cachet avec Gayomard. :
collectionName : Iran
inventoryNb : IR.0035
objectName :
objectTitle : Cachet avec Gayomard.
objectCulture : Sassanide
geography :
dating : AD 224 - AD 642
material :
technique :
dimensions :
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis
objectDescription : Circulaire. Le Gayomart est un thème religieux qui est souvent repris. Cet anthropoïde velu, affublé d’un long phallus, tient deux bâtons et surmonte un chien. Cet être revient dans divers mythes et récits consacrés à la lutte contre le mal, Ahriman, à la naissance du premier homme et aux constellations Orion et Canis Major. Ancien numéro: O.00809.
↑ , Mors de cheval:
Mors de cheval :
collectionName : Iran
inventoryNb : IR.0042
objectName :
objectTitle : Mors de cheval
objectCulture : Iranienne
geography :
dating : 1300 BC - 800 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 15 cm, Largeur: 11 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis
objectDescription : Mors de cheval composé de la tige centrale et de deux plaquettes. Celles-ci ont la forme d'un bouquetin ailé, passant de profil et tournant la tête vers le spectateur/ Les mors de chevaux à plaques latérales décorées constituent un groupe important au sein de l’ensemble des bronzes du Luristan. De simples plaques de mors figuratives en forme de chevaux marchant sont également attestées, entre autres à Marlik Tepe, dans le Nord de l’Iran, et sont représentées de temps à autres sur les reliefs néo-assyriens des palais mésopotamiens. Ce n’est toutefois qu’au Luristan que l’iconographie des plaques de mors est aussi diversifiée. On y retrouve des animaux réels (cat. 269) à côté d’êtres fabuleux, de scènes mythologiques et de combat. Les plaques de mors sont parfois particulièrement grandes et lourdes. Ainsi, cat. 274, représentant des lions ailés qui maintiennent un bouquetin, mesure-t-elle 12,4 sur 14,4 cm. C’est pourquoi il est souvent suggéré que de tels mors n’étaient pas destinés à un usage courant, mais étaient produits pour servir d’offrandes votives ou funéraires. De nettes traces d’utilisation apparaissent cependant sur nombre de ces mors, ce qui contredit l’hypothèse précédente et indique un emploi intensif et de longue durée. Jusqu’à présent, aucun mors à plaques figuratives n’a été mis au jour lors de fouilles scientifiques, ce qui empêche une datation précise, mais aussi de circonscrire leur aire de développement. De même, leur arrivée via le commerce de l’art explique également la raison pour laquelle les plaques d’un même mors ont souvent été séparées et ont abouti dans différentes collections ou divers musées (voir aussi cat. 252, garniture de carquois). C’est ainsi que l’une des plaques latérales des mors cat. 272 et 274 n’appartient pas aux collections des MRAH Par analogie avec d’autres groupes caractéristiques de bronzes du Luristan, comme les idoles et les haches, de manière générale nous pouvons conclure à une évolution dans le temps allant d’un décor naturaliste très simple à une iconographie toujours plus complexe et proposer une datation comprise entre le 13e siècle et le 9e/début 8e siècle. À l’aide des mors présentés ici, une évolution formelle de ce type peut être esquissée. Cat. 269 propose une représentation plutôt naturaliste d’un cheval. Cat. 270 est encore relativement simple, seule une aile a été ajoutée. Pour les plaques de mors cat. 272, un taureau est pourvu d’ailes et d’une tête humaine, affublée de cornes. Comme dernier objet, cat. 273 se compose d’encore davantage d’éléments. À l’instar de l’exemplaire précédent, un taureau ailé porte une tête humaine cornue, mais l’«aile », reconnaissable au niveau formel, a pris l’aspect d’une tête d’animal. De même, la queue diffère et ne convient pas à un taureau. Il s’agit d’une longue queue à extrémité bouclée qui se retrouve aussi chez les idoles et qui est caractéristique des félins sauvages (comp. cat. 279-280). Même la ligne du sol, sur laquelle est posé l’animal fabuleux, affecte ici la forme d’animaux : deux lièvres couchés et se tournant le dos. B.O.
↑ , Rhyton à double ouvertures:
Rhyton à double ouvertures :
collectionName : Iran
inventoryNb : IR.0300
objectName :
objectTitle : Rhyton à double ouvertures
objectCulture : Iranienne
geography :
dating : 500 BC - 201 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 22,5 cm, Largeur: 15,5 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis
objectDescription : Vase globulaire, à goulot évasé dont s'échappent deux têtes de béliers qui rejoignent l'anse circulaire; celle-ci est fixée sur l'épaule. De la base aplatie partent deux protubérances creuses (dont une restaurée)/ Ce rhyton en forme d’amphore présente deux becs verseurs dans sa partie inférieure et des anses en forme d’animaux cornus pourvus de longs cous et tournant la tête vers l’arrière, comme pour s’éloigner du bord du vase. Leurs cornes, à l’horizontale, sont reliées par le bord du récipient. Des rhytons de ce type, à double ouverture, sont caractéristiques de la période qui s’étend des Achéménides aux Sassanides. Des exemplaires à anses zoomorphes, souvent rehaussées de peinture, étaient populaires principalement dans l’Azerbaïdjan iranien et le Caucase durant la période achéménide et au début de l’époque parthe. B.O.
↑ , Poignée en bronze:
Poignée en bronze :
collectionName : Iran
inventoryNb : IR.0509
objectName :
objectTitle : Poignée en bronze
objectCulture : Iranienne
geography :
dating : 2750 BC - 2250 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 18 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis
objectDescription : Ces trois objets coulés de forme tubulaire appartiennent à un type de poignées dont quelques-unes ont été mises au jour à Suse tandis que de nombreux exemplaires proviendraient du Luristan. Ils ont été datés approximativement du milieu du 3e millénaire. Sans doute s’agit-il essentiellement de poignées, certaines d’entre elles ont été trouvées clairement associées à des haches. L’ornementation, faite de boutons et de zigzags, est souvent complétée d’éléments figuratifs tels que des serpents ou des hommes (Comp. cat. 144).B.O.
↑ , Poignée en bronze:
Poignée en bronze :
collectionName : Iran
inventoryNb : IR.0512
objectName :
objectTitle : Poignée en bronze
objectCulture : Iranienne
geography :
dating : 2750 BC - 2250 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 11 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis
objectDescription : Ces trois objets coulés de forme tubulaire appartiennent à un type de poignées dont quelques-unes ont été mises au jour à Suse tandis que de nombreux exemplaires proviendraient du Luristan. Ils ont été datés approximativement du milieu du 3e millénaire. Sans doute s’agit-il essentiellement de poignées, certaines d’entre elles ont été trouvées clairement associées à des haches. L’ornementation, faite de boutons et de zigzags, est souvent complétée d’éléments figuratifs tels que des serpents ou des hommes (Comp. cat. 144).B.O.
↑ , Plaque décorée d'un mors de cheval:
Plaque décorée d'un mors de cheval :
collectionName : Iran
inventoryNb : IR.0782
objectName :
objectTitle : Plaque décorée d'un mors de cheval
objectCulture : Iranienne
geography :
dating : 1300 BC - 791 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 19 cm, Largeur: 16 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis
objectDescription : Fragment de mors. Taureau ailé à tête cornue d'un génie protecteur. Au milieu du corps un trou de passage pour le pontet du mors/ Les mors de chevaux à plaques latérales décorées constituent un groupe important au sein de l’ensemble des bronzes du Luristan. De simples plaques de mors figuratives en forme de chevaux marchant sont également attestées, entre autres à Marlik Tepe, dans le Nord de l’Iran, et sont représentées de temps à autres sur les reliefs néo-assyriens des palais mésopotamiens. Ce n’est toutefois qu’au Luristan que l’iconographie des plaques de mors est aussi diversifiée. On y retrouve des animaux réels (cat. 269) à côté d’êtres fabuleux, de scènes mythologiques et de combat. Les plaques de mors sont parfois particulièrement grandes et lourdes. Ainsi, cat. 274, représentant des lions ailés qui maintiennent un bouquetin, mesure-t-elle 12,4 sur 14,4 cm. C’est pourquoi il est souvent suggéré que de tels mors n’étaient pas destinés à un usage courant, mais étaient produits pour servir d’offrandes votives ou funéraires. De nettes traces d’utilisation apparaissent cependant sur nombre de ces mors, ce qui contredit l’hypothèse précédente et indique un emploi intensif et de longue durée. Jusqu’à présent, aucun mors à plaques figuratives n’a été mis au jour lors de fouilles scientifiques, ce qui empêche une datation précise, mais aussi de circonscrire leur aire de développement. De même, leur arrivée via le commerce de l’art explique également la raison pour laquelle les plaques d’un même mors ont souvent été séparées et ont abouti dans différentes collections ou divers musées (voir aussi cat. 252, garniture de carquois). C’est ainsi que l’une des plaques latérales des mors cat. 272 et 274 n’appartient pas aux collections des MRAH Par analogie avec d’autres groupes caractéristiques de bronzes du Luristan, comme les idoles et les haches, de manière générale nous pouvons conclure à une évolution dans le temps allant d’un décor naturaliste très simple à une iconographie toujours plus complexe et proposer une datation comprise entre le 13e siècle et le 9e/début 8e siècle. À l’aide des mors présentés ici, une évolution formelle de ce type peut être esquissée. Cat. 269 propose une représentation plutôt naturaliste d’un cheval. Cat. 270 est encore relativement simple, seule une aile a été ajoutée. Pour les plaques de mors cat. 272, un taureau est pourvu d’ailes et d’une tête humaine, affublée de cornes. Comme dernier objet, cat. 273 se compose d’encore davantage d’éléments. À l’instar de l’exemplaire précédent, un taureau ailé porte une tête humaine cornue, mais l’«aile », reconnaissable au niveau formel, a pris l’aspect d’une tête d’animal. De même, la queue diffère et ne convient pas à un taureau. Il s’agit d’une longue queue à extrémité bouclée qui se retrouve aussi chez les idoles et qui est caractéristique des félins sauvages (comp. cat. 279-280). Même la ligne du sol, sur laquelle est posé l’animal fabuleux, affecte ici la forme d’animaux : deux lièvres couchés et se tournant le dos. B.O.
↑ , Mors de chevaux à plaques latérales décorées:
Mors de chevaux à plaques latérales décorées :
collectionName : Iran
inventoryNb : IR.0783
objectName :
objectTitle : Mors de chevaux à plaques latérales décorées
objectCulture : Iranienne
geography :
dating : 1300 BC - 750 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 12 cm, Largeur: 14,5 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis
objectDescription : Fragment de mors. Deux lions ailés debout face à face (les têtes saillantes et de face) tiennent deux capridés par leurs pattes de derrière. Une patte de derrière des lions appuyée sur la tête des capridés. Au milieu des corps des capridés un trou de passage pour le pontet de mors/ Les mors de chevaux à plaques latérales décorées constituent un groupe important au sein de l’ensemble des bronzes du Luristan. De simples plaques de mors figuratives en forme de chevaux marchant sont également attestées, entre autres à Marlik Tepe, dans le Nord de l’Iran, et sont représentées de temps à autres sur les reliefs néo-assyriens des palais mésopotamiens. Ce n’est toutefois qu’au Luristan que l’iconographie des plaques de mors est aussi diversifiée. On y retrouve des animaux réels (cat. 269) à côté d’êtres fabuleux, de scènes mythologiques et de combat. Les plaques de mors sont parfois particulièrement grandes et lourdes. Ainsi, cat. 274, représentant des lions ailés qui maintiennent un bouquetin, mesure-t-elle 12,4 sur 14,4 cm. C’est pourquoi il est souvent suggéré que de tels mors n’étaient pas destinés à un usage courant, mais étaient produits pour servir d’offrandes votives ou funéraires. De nettes traces d’utilisation apparaissent cependant sur nombre de ces mors, ce qui contredit l’hypothèse précédente et indique un emploi intensif et de longue durée. Jusqu’à présent, aucun mors à plaques figuratives n’a été mis au jour lors de fouilles scientifiques, ce qui empêche une datation précise, mais aussi de circonscrire leur aire de développement. De même, leur arrivée via le commerce de l’art explique également la raison pour laquelle les plaques d’un même mors ont souvent été séparées et ont abouti dans différentes collections ou divers musées (voir aussi cat. 252, garniture de carquois). C’est ainsi que l’une des plaques latérales des mors cat. 272 et 274 n’appartient pas aux collections des MRAH Par analogie avec d’autres groupes caractéristiques de bronzes du Luristan, comme les idoles et les haches, de manière générale nous pouvons conclure à une évolution dans le temps allant d’un décor naturaliste très simple à une iconographie toujours plus complexe et proposer une datation comprise entre le 13e siècle et le 9e/début 8e siècle. À l’aide des mors présentés ici, une évolution formelle de ce type peut être esquissée. Cat. 269 propose une représentation plutôt naturaliste d’un cheval. Cat. 270 est encore relativement simple, seule une aile a été ajoutée. Pour les plaques de mors cat. 272, un taureau est pourvu d’ailes et d’une tête humaine, affublée de cornes. Comme dernier objet, cat. 273 se compose d’encore davantage d’éléments. À l’instar de l’exemplaire précédent, un taureau ailé porte une tête humaine cornue, mais l’«aile », reconnaissable au niveau formel, a pris l’aspect d’une tête d’animal. De même, la queue diffère et ne convient pas à un taureau. Il s’agit d’une longue queue à extrémité bouclée qui se retrouve aussi chez les idoles et qui est caractéristique des félins sauvages (comp. cat. 279-280). Même la ligne du sol, sur laquelle est posé l’animal fabuleux, affecte ici la forme d’animaux : deux lièvres couchés et se tournant le dos. B.O.
↑ , Mors de chevaux à plaques latérales décorées:
Mors de chevaux à plaques latérales décorées :
collectionName : Iran
inventoryNb : IR.0785
objectName :
objectTitle : Mors de chevaux à plaques latérales décorées
objectCulture : Iranienne
geography :
dating : 1300 BC - 750 BC
material :
technique :
dimensions :
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis
objectDescription : Les mors de chevaux à plaques latérales décorées constituent un groupe important au sein de l’ensemble des bronzes du Luristan. De simples plaques de mors figuratives en forme de chevaux marchant sont également attestées, entre autres à Marlik Tepe, dans le Nord de l’Iran, et sont représentées de temps à autres sur les reliefs néo-assyriens des palais mésopotamiens. Ce n’est toutefois qu’au Luristan que l’iconographie des plaques de mors est aussi diversifiée. On y retrouve des animaux réels (cat. 269) à côté d’êtres fabuleux, de scènes mythologiques et de combat. Les plaques de mors sont parfois particulièrement grandes et lourdes. Ainsi, cat. 274, représentant des lions ailés qui maintiennent un bouquetin, mesure-t-elle 12,4 sur 14,4 cm. C’est pourquoi il est souvent suggéré que de tels mors n’étaient pas destinés à un usage courant, mais étaient produits pour servir d’offrandes votives ou funéraires. De nettes traces d’utilisation apparaissent cependant sur nombre de ces mors, ce qui contredit l’hypothèse précédente et indique un emploi intensif et de longue durée. Jusqu’à présent, aucun mors à plaques figuratives n’a été mis au jour lors de fouilles scientifiques, ce qui empêche une datation précise, mais aussi de circonscrire leur aire de développement. De même, leur arrivée via le commerce de l’art explique également la raison pour laquelle les plaques d’un même mors ont souvent été séparées et ont abouti dans différentes collections ou divers musées (voir aussi cat. 252, garniture de carquois). C’est ainsi que l’une des plaques latérales des mors cat. 272 et 274 n’appartient pas aux collections des MRAH Par analogie avec d’autres groupes caractéristiques de bronzes du Luristan, comme les idoles et les haches, de manière générale nous pouvons conclure à une évolution dans le temps allant d’un décor naturaliste très simple à une iconographie toujours plus complexe et proposer une datation comprise entre le 13e siècle et le 9e/début 8e siècle. À l’aide des mors présentés ici, une évolution formelle de ce type peut être esquissée. Cat. 269 propose une représentation plutôt naturaliste d’un cheval. Cat. 270 est encore relativement simple, seule une aile a été ajoutée. Pour les plaques de mors cat. 272, un taureau est pourvu d’ailes et d’une tête humaine, affublée de cornes. Comme dernier objet, cat. 273 se compose d’encore davantage d’éléments. À l’instar de l’exemplaire précédent, un taureau ailé porte une tête humaine cornue, mais l’«aile », reconnaissable au niveau formel, a pris l’aspect d’une tête d’animal. De même, la queue diffère et ne convient pas à un taureau. Il s’agit d’une longue queue à extrémité bouclée qui se retrouve aussi chez les idoles et qui est caractéristique des félins sauvages (comp. cat. 279-280). Même la ligne du sol, sur laquelle est posé l’animal fabuleux, affecte ici la forme d’animaux : deux lièvres couchés et se tournant le dos. B.O.
↑ , Mors de chevaux à plaques létérales décorées:
Mors de chevaux à plaques létérales décorées :
collectionName : Iran
inventoryNb : IR.0788
objectName :
objectTitle : Mors de chevaux à plaques létérales décorées
objectCulture : Iranienne
geography :
dating : 1300 BC - 750 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 10,8 cm, Largeur: 10 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis
objectDescription : Mors représentant deux chevaux à tête allongée et à queue longue. Sous le cou le trou de passage de la barre; la croupe présente l'anneau pour le harnachement/ Les mors de chevaux à plaques latérales décorées constituent un groupe important au sein de l’ensemble des bronzes du Luristan. De simples plaques de mors figuratives en forme de chevaux marchant sont également attestées, entre autres à Marlik Tepe, dans le Nord de l’Iran, et sont représentées de temps à autres sur les reliefs néo-assyriens des palais mésopotamiens. Ce n’est toutefois qu’au Luristan que l’iconographie des plaques de mors est aussi diversifiée. On y retrouve des animaux réels (cat. 269) à côté d’êtres fabuleux, de scènes mythologiques et de combat. Les plaques de mors sont parfois particulièrement grandes et lourdes. Ainsi, cat. 274, représentant des lions ailés qui maintiennent un bouquetin, mesure-t-elle 12,4 sur 14,4 cm. C’est pourquoi il est souvent suggéré que de tels mors n’étaient pas destinés à un usage courant, mais étaient produits pour servir d’offrandes votives ou funéraires. De nettes traces d’utilisation apparaissent cependant sur nombre de ces mors, ce qui contredit l’hypothèse précédente et indique un emploi intensif et de longue durée. Jusqu’à présent, aucun mors à plaques figuratives n’a été mis au jour lors de fouilles scientifiques, ce qui empêche une datation précise, mais aussi de circonscrire leur aire de développement. De même, leur arrivée via le commerce de l’art explique également la raison pour laquelle les plaques d’un même mors ont souvent été séparées et ont abouti dans différentes collections ou divers musées (voir aussi cat. 252, garniture de carquois). C’est ainsi que l’une des plaques latérales des mors cat. 272 et 274 n’appartient pas aux collections des MRAH Par analogie avec d’autres groupes caractéristiques de bronzes du Luristan, comme les idoles et les haches, de manière générale nous pouvons conclure à une évolution dans le temps allant d’un décor naturaliste très simple à une iconographie toujours plus complexe et proposer une datation comprise entre le 13e siècle et le 9e/début 8e siècle. À l’aide des mors présentés ici, une évolution formelle de ce type peut être esquissée. Cat. 269 propose une représentation plutôt naturaliste d’un cheval. Cat. 270 est encore relativement simple, seule une aile a été ajoutée. Pour les plaques de mors cat. 272, un taureau est pourvu d’ailes et d’une tête humaine, affublée de cornes. Comme dernier objet, cat. 273 se compose d’encore davantage d’éléments. À l’instar de l’exemplaire précédent, un taureau ailé porte une tête humaine cornue, mais l’«aile », reconnaissable au niveau formel, a pris l’aspect d’une tête d’animal. De même, la queue diffère et ne convient pas à un taureau. Il s’agit d’une longue queue à extrémité bouclée qui se retrouve aussi chez les idoles et qui est caractéristique des félins sauvages (comp. cat. 279-280). Même la ligne du sol, sur laquelle est posé l’animal fabuleux, affecte ici la forme d’animaux : deux lièvres couchés et se tournant le dos. B.O.
↑ , Mors de chevaux à plaques létérales décorées:
Mors de chevaux à plaques létérales décorées :
collectionName : Iran
inventoryNb : IR.0790
objectName :
objectTitle : Mors de chevaux à plaques létérales décorées
objectCulture : Iranienne
geography :
dating : 1300 BC - 750 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 15 cm, Largeur: 13 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis
objectDescription : Mors représentant deux animaux fantastiques sur le dos duquel a poussé un taureau qui remplace l'aile. Le sphinx à la tête d'un génie protecteur marche sur deux lièvres ou capridés/ Les mors de chevaux à plaques latérales décorées constituent un groupe important au sein de l’ensemble des bronzes du Luristan. De simples plaques de mors figuratives en forme de chevaux marchant sont également attestées, entre autres à Marlik Tepe, dans le Nord de l’Iran, et sont représentées de temps à autres sur les reliefs néo-assyriens des palais mésopotamiens. Ce n’est toutefois qu’au Luristan que l’iconographie des plaques de mors est aussi diversifiée. On y retrouve des animaux réels (cat. 269) à côté d’êtres fabuleux, de scènes mythologiques et de combat. Les plaques de mors sont parfois particulièrement grandes et lourdes. Ainsi, cat. 274, représentant des lions ailés qui maintiennent un bouquetin, mesure-t-elle 12,4 sur 14,4 cm. C’est pourquoi il est souvent suggéré que de tels mors n’étaient pas destinés à un usage courant, mais étaient produits pour servir d’offrandes votives ou funéraires. De nettes traces d’utilisation apparaissent cependant sur nombre de ces mors, ce qui contredit l’hypothèse précédente et indique un emploi intensif et de longue durée. Jusqu’à présent, aucun mors à plaques figuratives n’a été mis au jour lors de fouilles scientifiques, ce qui empêche une datation précise, mais aussi de circonscrire leur aire de développement. De même, leur arrivée via le commerce de l’art explique également la raison pour laquelle les plaques d’un même mors ont souvent été séparées et ont abouti dans différentes collections ou divers musées (voir aussi cat. 252, garniture de carquois). C’est ainsi que l’une des plaques latérales des mors cat. 272 et 274 n’appartient pas aux collections des MRAH Par analogie avec d’autres groupes caractéristiques de bronzes du Luristan, comme les idoles et les haches, de manière générale nous pouvons conclure à une évolution dans le temps allant d’un décor naturaliste très simple à une iconographie toujours plus complexe et proposer une datation comprise entre le 13e siècle et le 9e/début 8e siècle. À l’aide des mors présentés ici, une évolution formelle de ce type peut être esquissée. Cat. 269 propose une représentation plutôt naturaliste d’un cheval. Cat. 270 est encore relativement simple, seule une aile a été ajoutée. Pour les plaques de mors cat. 272, un taureau est pourvu d’ailes et d’une tête humaine, affublée de cornes. Comme dernier objet, cat. 273 se compose d’encore davantage d’éléments. À l’instar de l’exemplaire précédent, un taureau ailé porte une tête humaine cornue, mais l’«aile », reconnaissable au niveau formel, a pris l’aspect d’une tête d’animal. De même, la queue diffère et ne convient pas à un taureau. Il s’agit d’une longue queue à extrémité bouclée qui se retrouve aussi chez les idoles et qui est caractéristique des félins sauvages (comp. cat. 279-280). Même la ligne du sol, sur laquelle est posé l’animal fabuleux, affecte ici la forme d’animaux : deux lièvres couchés et se tournant le dos. B.O.
↑ , Mors de chevaux à plaques létérales décorées:
Mors de chevaux à plaques létérales décorées :
collectionName : Iran
inventoryNb : IR.0791
objectName :
objectTitle : Mors de chevaux à plaques létérales décorées
objectCulture : Iranienne
geography :
dating : 1300 BC - 791 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 10 cm, Largeur: 11 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis
objectDescription : Mors. Deux chevaux ailés, stylisés. La queue tombe en angle droit jusqu'au socle. Des épérons aux genoux et aux paturons du train avant et du train arrière/ Les mors de chevaux à plaques latérales décorées constituent un groupe important au sein de l’ensemble des bronzes du Luristan. De simples plaques de mors figuratives en forme de chevaux marchant sont également attestées, entre autres à Marlik Tepe, dans le Nord de l’Iran, et sont représentées de temps à autres sur les reliefs néo-assyriens des palais mésopotamiens. Ce n’est toutefois qu’au Luristan que l’iconographie des plaques de mors est aussi diversifiée. On y retrouve des animaux réels (cat. 269) à côté d’êtres fabuleux, de scènes mythologiques et de combat. Les plaques de mors sont parfois particulièrement grandes et lourdes. Ainsi, cat. 274, représentant des lions ailés qui maintiennent un bouquetin, mesure-t-elle 12,4 sur 14,4 cm. C’est pourquoi il est souvent suggéré que de tels mors n’étaient pas destinés à un usage courant, mais étaient produits pour servir d’offrandes votives ou funéraires. De nettes traces d’utilisation apparaissent cependant sur nombre de ces mors, ce qui contredit l’hypothèse précédente et indique un emploi intensif et de longue durée. Jusqu’à présent, aucun mors à plaques figuratives n’a été mis au jour lors de fouilles scientifiques, ce qui empêche une datation précise, mais aussi de circonscrire leur aire de développement. De même, leur arrivée via le commerce de l’art explique également la raison pour laquelle les plaques d’un même mors ont souvent été séparées et ont abouti dans différentes collections ou divers musées (voir aussi cat. 252, garniture de carquois). C’est ainsi que l’une des plaques latérales des mors cat. 272 et 274 n’appartient pas aux collections des MRAH Par analogie avec d’autres groupes caractéristiques de bronzes du Luristan, comme les idoles et les haches, de manière générale nous pouvons conclure à une évolution dans le temps allant d’un décor naturaliste très simple à une iconographie toujours plus complexe et proposer une datation comprise entre le 13e siècle et le 9e/début 8e siècle. À l’aide des mors présentés ici, une évolution formelle de ce type peut être esquissée. Cat. 269 propose une représentation plutôt naturaliste d’un cheval. Cat. 270 est encore relativement simple, seule une aile a été ajoutée. Pour les plaques de mors cat. 272, un taureau est pourvu d’ailes et d’une tête humaine, affublée de cornes. Comme dernier objet, cat. 273 se compose d’encore davantage d’éléments. À l’instar de l’exemplaire précédent, un taureau ailé porte une tête humaine cornue, mais l’«aile », reconnaissable au niveau formel, a pris l’aspect d’une tête d’animal. De même, la queue diffère et ne convient pas à un taureau. Il s’agit d’une longue queue à extrémité bouclée qui se retrouve aussi chez les idoles et qui est caractéristique des félins sauvages (comp. cat. 279-280). Même la ligne du sol, sur laquelle est posé l’animal fabuleux, affecte ici la forme d’animaux : deux lièvres couchés et se tournant le dos. B.O.
↑ , Sceau-cylindre avec arbre sacré et orants:
Sceau-cylindre avec arbre sacré et orants :
collectionName : Iran
inventoryNb : IR.1127
objectName :
objectTitle : Sceau-cylindre avec arbre sacré et orants
objectCulture : mitannienne
geography :
dating : 1500 BC - 1300 BC
material :
technique :
dimensions :
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis
objectDescription : L'Arbre Sacré est associé à des orants et à des bêtes à cornes. De même, les bandes torsadées et les motifs de remplissage sont souvent copiés de la glyptique des périodes antérieures, telles que la frise de têtes sur ce cylindre. Porte une pseudo-inscription. Ancien numéro: O.02808.
↑ , Sceau-cylindre avec arbre sacré:
Sceau-cylindre avec arbre sacré :
collectionName : Iran
inventoryNb : IR.1128
objectName :
objectTitle : Sceau-cylindre avec arbre sacré
objectCulture : mitannienne
geography :
dating : 1500 BC - 1300 BC
material :
technique :
dimensions :
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis
objectDescription : L'Arbre Sacré est associé à des orants et à des bêtes à cornes. De même, les bandes torsadées et les motifs de remplissage sont souvent copiés de la glyptique des périodes antérieures. Ancien numéro: O.02809.
↑ , Poignée:
Poignée :
collectionName : Iran
inventoryNb : IR.1188
objectName :
objectTitle : Poignée
objectCulture : Iranienne
geography :
dating : 2750 BC - 2250 BC
material :
technique :
dimensions :
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis
objectDescription : Ces trois objets coulés de forme tubulaire appartiennent à un type de poignées dont quelques unes ont été mises au jour à Suse tandis que de nombreux exemplaires proviendraient du Luristan. Ils ont été datés approximativement du milieu du 3e millénaire. Sans doute s’agit-il essentiellement de poignées, certaines d’entre elles ont été trouvées clairement associées à des haches. L’ornementation, faite de boutons et de zigzags, est souvent complétée d’éléments figuratifs tels que des serpents et des hommes (Comp. cat. 144). B.O.
↑ , Cruche:
Cruche :
collectionName : Iran
inventoryNb : IR.1742
objectName :
objectTitle : Cruche
objectCulture : Iranienne
geography :
dating : 1750 BC - 1250 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 18,5 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis
objectDescription : La terre cuite dont la teinte va du gris au noir, comme c’est le cas de cette cruche à long bec et de ce gobelet, est caractéristique de la migration indo-européenne en Iran au cours du 2e millénaire. La cruche à bec semble représenter une grue ou une cigogne. Ce genre de céramique se retrouve souvent dans des tombes, surtout dans le nord-ouest de l’Iran et dans la région de Téhéran, entre autres à Khurvin, Hasanlu et Tepe Siyalk. La surface de ces récipients est généralement polie, lui conférant un brillant intense. B.O.
↑ , :
:
collectionName : Iran
inventoryNb : IR.1743
objectName :
objectTitle :
objectCulture : Iranienne
geography :
dating : 1600 BC - 1401 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 11 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis
objectDescription : La terre cuite dont la teinte va du gris au noir, comme c’est le cas de cette cruche à long bec et de ce gobelet, est caractéristique de la migration indo-européenne en Iran au cours du 2e millénaire. La cruche à bec semble représenter une grue ou une cigogne. Ce genre de céramique se retrouve souvent dans des tombes, surtout dans le nord-ouest de l’Iran et dans la région de Téhéran, entre autres à Khurvin, Hasanlu et Tepe Siyalk. La surface de ces récipients est généralement polie, lui conférant un brillant intense. B.O.
↑ , Gobelet:
Gobelet :
collectionName : Iran
inventoryNb : IR.1784
objectName :
objectTitle : Gobelet
objectCulture : Iranienne
geography :
dating : 1750 BC - 1250 BC
material :
technique :
dimensions :
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis
objectDescription : La terre cuite dont la teinte va du gris au noir, comme c’est le cas de cette cruche à long bec et de ce gobelet, est caractéristique de la migration indo-européenne en Iran au cours du 2e millénaire. La cruche à bec semble représenter une grue ou une cigogne. Ce genre de céramique se retrouve souvent dans des tombes, surtout dans le nord-ouest de l’Iran et dans la région de Téhéran, entre autres à Khurvin, Hasanlu et Tepe Siyalk. La surface de ces récipients est généralement polie, lui conférant un brillant intense. B.O.
↑ , :
:
collectionName : Iran
inventoryNb : IR.2330
objectName :
objectTitle :
objectCulture : Iranienne
geography :
dating : 4500 BC - 3501 BC
material :
technique :
dimensions : Largeur: 10 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis
objectDescription : Des haches en pierre, de dimensions et de formes différentes, ont été retrouvées. Souvent, elles ne mesurent que quelques centimètres. Cet exemplaire est le plus grand jamais trouvé à Hakalan. La hache fortement polie doit être davantage considérée comme un outil que comme une arme. B.O.
↑ , La lessive:
La lessive :
collectionName : Japon
inventoryNb : JP.00595
objectName :
objectTitle : La lessive
objectCulture :
geography :
dating : ca. AD 1767 - AD 1768
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 27,5 cm, Largeur: 21 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis
objectDescription : Pour beaucoup d'auteurs occidentaux, l'ukiyo-e a exalté l'acteur et la courtisane aux dépens d'autres catégories sociales. C'est oublier que la femme ordinaire, épouse ou fille de l'homme de la rue d'Edo, a très souvent servi de modèle pour les premiers albums d'estampes érotiques du XVIIè siècle, ainsi d'ailleurs que pour les estampes indépendantes coloriées des années 1720, cette époque où la gravure ukiyo-e atteignait un premier sommet de popularité. Pendant la période des benizuri-e, estampes imprimées en deux ou trois couleurs, les artistes comme leur public semblent s'être de plus en plus intéressés aux scènes de la vie quotidienne ; et de telles scènes devinrent, avec le développement de l'impression polychrome, l'un des sujets favoris de Harunobu. Dans le cas de cette estampe, il pourrait bien s'agir d'un véritable portrait ; le blason, 'mon', de feuilles de chêne croisées sur le vêtement de la femme à droite devait permettre à ses contemporains de l'identifier aisément. On a dû tirer de nombreuses épreuves de cette estampe dans les années 1760 : en effet, le contour des visages trahit l'usure du bois de trait. Mais aujourd'hui, à part celle-ci, on n'en connaît qu'une autre, qui est très décolorée ; elle est conservée au Musée Guimet.
↑ , Statuette d'orant:
Statuette d'orant :
collectionName : Proche Orient
inventoryNb : O.00242
objectName :
objectTitle : Statuette d'orant
objectCulture : Mésopotamienne
geography :
dating : 2550 BC - 2350 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 19 cm, Largeur: 9,5 cm, Profondeur: 10 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis
objectDescription : Les Sumériens se faisaient souvent représenter en prière, mains jointes. Des statuettes de ce type étaient fabriquées en grande série et vendues à l’entrée des temples pour être déposées dans les sanctuaires: elles remplaçaient ainsi le fidèle, perpétuant éternellement sa prière. Les statuettes étaient individualisées par une inscription sur l’épaule ou le dos, comme c’est le cas ici. Étant avant tout agriculteur et éleveur de moutons et de chèvres, le Sumérien emploie la peau de ses moutons pour se vêtir et porte un « kaunakès », sorte de jupe dont les languettes stylisées sur les statuettes figurent les bouclettes d’une toison. L’inscription est de nos jours illisible, mais la copie cunéiforme réalisée par Speleers permet d’identifier le nom du dieu Ningirsu, divinité tutélaire de l’état de Lagash, dont Girsu était la capitale. N.V.
↑ , :
:
collectionName : Proche Orient
inventoryNb : O.00279
objectName :
objectTitle :
objectCulture : Mésopotamienne
geography :
dating : 2029 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 18,5 cm, Largeur: 37 cm, Profondeur: 30 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis
objectDescription : "Pierre de seuil" d'un temple du dieu national d'Oumma (Gishou, Djoha) avec dédicace de Gimil-Sin, roi d'Ur 9e année du règne de Shu-Sin/ La porte donnant accès au temple et , de manière métaphorique, également au ciel pour les croyants, constituait un élément important dans l'architecture religieuse mésopotamienne. Le pivot des gonds de la porte tournait dans un creux de ce que l'on appelle une crapaudine, qui était souvent pourvue d'une inscription. Dans le cas de l'exemplaire qui nous occupe et des duplicata conservés aujourd'hui à Londres, Philadelaphie et New Have, il s'agit du temple que Shu-Sin dédia au culte du dieu Shara, à Umma. EG.
↑ , Chariot de guerre:
Chariot de guerre :
collectionName : Proche Orient
inventoryNb : O.00412
objectName :
objectTitle : Chariot de guerre
objectCulture : Mésopotamienne
geography :
dating : 2004 BC - 1600 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 16 cm, Largeur: 9 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis
objectDescription : Le tablier des modèles de chariots de guerre, très populaires en Mésopotamie comme en Syrie, est souvent décoré de représentations estampées de divinités guerrières. S’agit-il ici de Zababa, dieu suprême du panthéon de la cité de Kish et de son alter ego Ishtar ou plutôt d’autres divinités comme Amurru ou même le Baal syrien ? E.G.
↑ , :
:
collectionName : Proche Orient
inventoryNb : O.00508
objectName :
objectTitle :
objectCulture : Phénicienne
geography :
dating : 900 BC - 601 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 18 cm, Largeur: 10 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis
objectDescription : Contrairement aux productions de vaisselle de luxe appréciées des mondes égyptien et grec, le répertoire céramique phénicien et punique se limite quasi exclusivement à des types purement fonctionnels destinés à un usage domestique, au transport et à la conservation de denrées alimentaires. De petites cruches qui copient des prototypes en métal, précieux ou non, et présentant souvent un engobe épais, poli et rouge, signalent la présence phénicienne dans le monde méditerranéen, au même titre que des lampes à huile à bec pincé pour y insérer une mèche. De même, les petits cruches « à bobèche » et les pièces bichromes comptent-elles parmi les types caractéristiques exportés jusqu’aux côtes atlantiques de l’Europe et de l’Afrique dans la vague de l’expansion phénicienne. Un récipient destiné à être suspendu rappelle encore vaguement les pyxides mycéniennes et illustre un ancien exemple de céramique cultuelle. Entre les 9e et 6e siècles, se développe un type de brûle-encens (thymiaterion) à double coupe, muni d’une petite assiette pour récolter les cendres, qui était utilisé dans les temples et les chapelles domestiques. E.G.
↑ , Fragment de coupelle en forme de coquillage:
Fragment de coupelle en forme de coquillage :
collectionName : Proche Orient
inventoryNb : O.00710
objectName :
objectTitle : Fragment de coupelle en forme de coquillage
objectCulture : Mésopotamienne
geography :
dating : 2255 BC - 2219 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 14 cm, Largeur: 5 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis
objectDescription : Lorsque quatre sceaux-cylindres provenant d’un lot acheté par les musées au marchand E. Géjou se révélèrent être des faux, l’abbé H. de Genouillac offrit en compensation ce fragment de coupelle en forme de coquillage imitant le Fasciolaria trapezium ou Lambis truncata sebae. Le texte est rédigé comme suit : « Naram-Sîn, le puissant, roi des quatre directions, qui a fracassé la tête (vaincue) des (royaumes) d’Armanu et d’Ebla ». D’après des copies de l’époque paléo-babylonienne de textes akkadiens, il réalisa ces faits (de manière métaphorique) avec la massue du dieu Dagān à qui cette coupelle ou cette lampe était probablement dédiée. Grâce aux spectaculaires découvertes de P. Matthiae à Tell Mardikh depuis 1968, Ebla put être définitivement identifiée comme étant la capitale d’un vaste royaume de Syrie centrale. La ville d’Armanu (jadis erronément identifiée comme étant Alep ou même l’Arménie) revient souvent dans les archives d’Ebla, sous la forme Armi; le fouilleur estime qu’il s’agit d’un centre situé dans le nord du royaume d’Ebla, dans les environs de Karkemish (Tell Bazi et/ou Tell Banat ?). E.G.
↑ , Stèle du'amite:
Stèle du'amite :
collectionName : Proche Orient
inventoryNb : O.00716
objectName :
objectTitle : Stèle du'amite
objectCulture : Arabie du Sud
geography :
dating : AD 101 - AD 300
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 30 cm, Largeur: 24 cm, Profondeur: 7,2 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis
objectDescription : Ce relief funéraire est bordé d’un cadre dont la partie supérieure est ornée d’une frise de fenêtres (?) stylisés et d’une inscription répartie en deux lignes : « Usama, fils de ‘Amir, le Du’amite de la tribu d’Asdan ». Le relief présente en effet un homme monté sur un chameau et armé d’une lance. Comme pour des stèles similaires conservées à Paris, Marseille, Vienne et Bombay, l’accent est mis sur l’importance militaire de ces animaux de bât qui sont souvent offerts et/ou inhumés avec le plus grand soin quasiment jusqu'à la période romaine, qui vit le remplacement du traditionnel « vaisseau du désert » par le commerce maritime. Par ailleurs, la stèle qui nous occupe fut encore photographiée in situ par H. Burchardt qui, en 1909, paya ses expéditions au prix de sa vie. E.G.
↑ , :
:
collectionName : Proche Orient
inventoryNb : O.00729
objectName :
objectTitle :
objectCulture : Phénicienne
geography :
dating : 500 BC - 301 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 9 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis
objectDescription : Contrairement aux productions de vaisselle de luxe appréciées des mondes égyptien et grec, le répertoire céramique phénicien et punique se limite quasi exclusivement à des types purement fonctionnels destinés à un usage domestique, au transport et à la conservation de denrées alimentaires. De petites cruches qui copient des prototypes en métal, précieux ou non, et présentant souvent un engobe épais, poli et rouge, signalent la présence phénicienne dans le monde méditerranéen, au même titre que des lampes à huile à bec pincé pour y insérer une mèche. De même, les petits cruches « à bobèche » et les pièces bichromes comptent-elles parmi les types caractéristiques exportés jusqu’aux côtes atlantiques de l’Europe et de l’Afrique dans la vague de l’expansion phénicienne. Un récipient destiné à être suspendu rappelle encore vaguement les pyxides mycéniennes et illustre un ancien exemple de céramique cultuelle. Entre les 9e et 6e siècles, se développe un type de brûle-encens (thymiaterion) à double coupe, muni d’une petite assiette pour récolter les cendres, qui était utilisé dans les temples et les chapelles domestiques. E.G. Encensoir composé de deux vasques superposées ; des triglyphes lie-de-vin décorent la vasque supérieure. Le rapport dimensionnel entre les deux vasques constitue un important critère de datation de ce type de récipient (liturgique ?) rencontré également à Chypre, à Carthage, en Sardaigne et dans le sud de l’Espagne. Certaines représentations font supposer que ce type d’encensoir imitait la partie supérieure d’un thymiatère plus important et qu’il était employé à des fins rituelles.
↑ , Cruche:
Cruche :
collectionName : Proche Orient
inventoryNb : O.00731
objectName :
objectTitle : Cruche
objectCulture : Phénicienne
geography :
dating : 900 BC - 601 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 19,2 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis
objectDescription : Contrairement aux productions de vaisselle de luxe appréciées des mondes égyptien et grec, le répertoire céramique phénicien et punique se limite quasi exclusivement à des types purement fonctionnels destinés à un usage domestique, au transport et à la conservation de denrées alimentaires. De petites cruches qui copient des prototypes en métal, précieux ou non, et présentant souvent un engobe épais, poli et rouge, signalent la présence phénicienne dans le monde méditerranéen, au même titre que des lampes à huile à bec pincé pour y insérer une mèche. De même, les petits cruches « à bobèche » et les pièces bichromes comptent-elles parmi les types caractéristiques exportés jusqu’aux côtes atlantiques de l’Europe et de l’Afrique dans la vague de l’expansion phénicienne. Un récipient destiné à être suspendu rappelle encore vaguement les pyxides mycéniennes et illustre un ancien exemple de céramique cultuelle. Entre les 9e et 6e siècles, se développe un type de brûle-encens (thymiaterion) à double coupe, muni d’une petite assiette pour récolter les cendres, qui était utilisé dans les temples et les chapelles domestiques. E.G.
↑ , Déesse de la fécondité:
Déesse de la fécondité :
collectionName : Proche Orient
inventoryNb : O.00785
objectName :
objectTitle : Déesse de la fécondité
objectCulture : syrien
geography :
dating : 1850 BC - 1800 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 9,6 cm, Largeur: 4,2 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis
objectDescription : Dans la région située à l’est de l’Oronte, au croisement des voies commerciales Nord-Sud et des routes caravanières allant de la Méditerranée à l’Euphrate, l’art de la terre cuite connut un développement dynamique dans le courant du premier quart du 2e millénaire. Plusieurs ateliers des royaumes de Yamkhad au nord (avec Alep pour capitale), de Qatna (Tell Mischrifé) au sud et d’Ebla (Tell Mardikh) entre les deux, développèrent des modèles standards rehaussés d’accents locaux dans chacune des régions. Ce groupe présente des femmes nues au corps en forme de violon, uniquement parées de chaînes au cou, de cordons à amulettes croisés et portant, parfois, une sorte de string dissimulant le sexe. Étant donné que ces accessoires sont mentionnés dans le mythe sumérien de « La descente d’Inanna aux Enfers », ces figurines ont souvent été identifiées comme représentant Inanna/Ishtar ou Astarté, bien qu’il paraisse plus prudent d’y reconnaître une allusion générale à la déesse de la fécondité. Des prototypes de cette production, qui fut à son tour reprise par des artistes chypriotes, sont connus en Élam (Suse). E.G.
↑ , Relief votif:
Relief votif :
collectionName : Proche Orient
inventoryNb : O.01054
objectName :
objectTitle : Relief votif
objectCulture : Mésopotamienne
geography :
dating : 2255 BC - 2219 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 13,5 cm, Largeur: 11 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis
objectDescription : Relief votif. Règne de Naram-Sin S’il est vrai que cette plaquette votive fut à maintes reprises assignée à l’époque paléo- babylonienne, la finition, aussi remarquable que subtile, de même que le style des plus évolués, se distingue nettement de la production de masse de cette époque. La pose du héros et celle de sa victime, le taureau céleste, s’aligne davantage sur les idiomes du « style royal » de la glyptique de la phase Akkad III, rarement égalée par après. L’opinion commune ne tarda pas à y reconnaître un épisode de « L’épopée de Gilgamesh » qui, ayant résisté aux charmes d’Ishtar (déesse de l’Amour), se vit confronté au taureau céleste envoyé par Anu, le père de la déesse afin d’anéantir sa capitale, la ville Uruk, et ses habitants. Aidé de son fidèle compagnon Enkidu, Gilgamesh réussit toutefois à s’opposer au destin décrété par les Cieux. Selon une interprétation toute récente de ce relief, le héros ne serait cependant pas Gilgamesh mais Lakhmu (« le bouclé »), dieu des fleuves souterrains souvent représenté au côté de l’homme taureau, le Kusarikku, bien connu de la glyptique akkadienne (Eric Gubel).
↑ , Sceau-cylindre avec lutte de bovidés:
Sceau-cylindre avec lutte de bovidés :
collectionName : Proche Orient
inventoryNb : O.01477
objectName :
objectTitle : Sceau-cylindre avec lutte de bovidés
objectCulture : Mésopotamienne
geography :
dating : 2950 BC - 2700 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 4,7 cm, Largeur: 3,5 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis
objectDescription : Les sceaux dits de style « Piedmont » doivent leur nom au fait qu’ils font allusion à un nouvel axe commercial entre Suse et la Syrie longeant les contreforts méridionaux des chaînes montagneuses du Zagros et du Taurus. Les luttes d’animaux sont aussi typiques de la phase initiale du Dynastique Archaïque I, mettant souvent en scène des quadrupèdes dont le volume rappelle l’art d’Uruk, quoique tracés de façon moins rigide. Lutte de bovidés. Un petit oiseau est posé sur le dos d'un des taureaux. Un grand oiseaux, ailes déployées, plâne au-dessus de la scène.
↑ , Plaque décorative:
Plaque décorative :
collectionName : Proche Orient
inventoryNb : O.02675
objectName :
objectTitle : Plaque décorative
objectCulture : Mésopotamienne
geography :
dating : 1100 BC - 701 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 6,3 cm, Largeur: 5,4 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis
objectDescription : Coquille. Plusieurs plaquettes décoratives, plus ou moins circulaires ou ovales et taillées dans du coquillage, ont été mises au jour lors de fouilles effectuées à Nimrud. À l’origine, elles devaient être fixées sur une âme de bois par de petits clous de cuivre. Des découvertes analogues ont été faites en Iran et en Anatolie et, d’après une inscription, un ensemble d’objets de ce type pourrait avoir appartenu dans le courant du 9e siècle à Irhunleni, roi de la cité-état syrienne d’Hamath. Malgré ce matériel de comparaison, la fonction précise de ces objets est toujours sujette à caution. La théorie selon laquelle ces plaquettes auraient décoré certaines parties du char de combat royal est certes séduisante, mais se heurte au fait qu’elles semblent souvent associées au harnachement des chevaux. Des traces de bitume, présentes sur l’exemplaire qui nous occupe, suggèrent qu’elles pouvaient être recouvertes de feuilles d’or. E.G.
↑ , Vase à libation:
Vase à libation :
collectionName : Proche Orient
inventoryNb : O.03495
objectName :
objectTitle : Vase à libation
objectCulture : Asie antérieure
geography :
dating : 1600 BC - 1300 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 26 cm, Largeur: 17 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis
objectDescription : Plusieurs vases cultuels hittites sont très élégants, notamment par la forme élancée du col, comme ces trois beaux spécimens provenant d’Anatolie centrale. On en voit des représentations d’époque sur les nombreux reliefs cultuels représentant des scènes de libations. On retiendra aussi le fait que de tels vases cultuels se rencontrent déjà à Kültepe (Kanesh/Nesha) à l’époque des colonies assyriennes (19e-18e siècle) et qu’ils sont toujours d’usage même au début de l’âge du Fer. Réalisés en terre cuite et souvent lustrés, ces vases sont particulièrement élégants avec leur col élancé et leur panse très typique. De nombreux vases cultuels étaient constitués par les rhytons thériomorphes. R.L.
↑ , Vase à libation:
Vase à libation :
collectionName : Proche Orient
inventoryNb : O.03496
objectName :
objectTitle : Vase à libation
objectCulture : Asie antérieure
geography :
dating : 1600 BC - 1300 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 30 cm, Largeur: 17,5 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis
objectDescription : Plusieurs vases cultuels hittites sont très élégants, notamment par la forme élancée du col, comme ces trois beaux spécimens provenant d’Anatolie centrale. On en voit des représentations d’époque sur les nombreux reliefs cultuels représentant des scènes de libations. On retiendra aussi le fait que de tels vases cultuels se rencontrent déjà à Kültepe (Kanesh/Nesha) à l’époque des colonies assyriennes (19e-18e siècle) et qu’ils sont toujours d’usage même au début de l’âge du Fer. Réalisés en terre cuite et souvent lustrés, ces vases sont particulièrement élégants avec leur col élancé et leur panse très typique. De nombreux vases cultuels étaient constitués par les rhytons thériomorphes. R.L.
↑ , Idole anatolienne:
Idole anatolienne :
collectionName : Proche Orient
inventoryNb : O.03554
objectName :
objectTitle : Idole anatolienne
objectCulture : Asie antérieure
geography :
dating : 2500 BC - 2001 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 4 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis
objectDescription : Les MRAH possèdent une belle collection de petites idoles pré-hittites stylisées provenant sans doute du sud-ouest de la Turquie et datables de la seconde moitié du 3e millénaire. La tête est généralement tubulaire, un peu évasée vers le haut, les bras sont réduits à de petits moignons, pas de jambes, et parfois nous avons une silhouette évoquant les statuettes-violon des Cyclades. Les traits du visage sont souvent marqués par quelques sillons, tout comme ces derniers recouvrent la poitrine et le dos. Plusieurs statuettes de ce type ont été trouvées à Alishar. Les idoles en forme de violon proviennent de la région de Yortan et sont en marbre; elles datent du Bronze ancien I-II. R.L.
↑ , Idole anatoliene:
Idole anatoliene :
collectionName : Proche Orient
inventoryNb : O.03555
objectName :
objectTitle : Idole anatoliene
objectCulture : Asie antérieure
geography :
dating : 2500 BC - 2001 BC
material :
technique :
dimensions :
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis
objectDescription : Les MRAH possèdent une belle collection de petites idoles pré-hittites stylisées provenant sans doute du sud-ouest de la Turquie et datables de la seconde moitié du 3e millénaire. La tête est généralement tubulaire, un peu évasée vers le haut, les bras sont réduits à de petits moignons, pas de jambes, et parfois nous avons une silhouette évoquant les statuettes-violon des Cyclades. Les traits du visage sont souvent marqués par quelques sillons, tout comme ces derniers recouvrent la poitrine et le dos. Plusieurs statuettes de ce type ont été trouvées à Alishar. Les idoles en forme de violon proviennent de la région de Yortan et sont en marbre; elles datent du Bronze ancien I-II. R.L.
↑ , Idole anatolienne:
Idole anatolienne :
collectionName : Proche Orient
inventoryNb : O.03556
objectName :
objectTitle : Idole anatolienne
objectCulture : Asie antérieure
geography :
dating : 2500 BC - 2001 BC
material :
technique :
dimensions :
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis
objectDescription : Les MRAH possèdent une belle collection de petites idoles pré-hittites stylisées provenant sans doute du sud-ouest de la Turquie et datables de la seconde moitié du 3e millénaire. La tête est généralement tubulaire, un peu évasée vers le haut, les bras sont réduits à de petits moignons, pas de jambes, et parfois nous avons une silhouette évoquant les statuettes-violon des Cyclades. Les traits du visage sont souvent marqués par quelques sillons, tout comme ces derniers recouvrent la poitrine et le dos. Plusieurs statuettes de ce type ont été trouvées à Alishar. Les idoles en forme de violon proviennent de la région de Yortan et sont en marbre; elles datent du Bronze ancien I-II. R.L.
↑ , Idole anatolienne:
Idole anatolienne :
collectionName : Proche Orient
inventoryNb : O.03557
objectName :
objectTitle : Idole anatolienne
objectCulture : Asie antérieure
geography :
dating : 2500 BC - 2001 BC
material :
technique :
dimensions :
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis
objectDescription : Les MRAH possèdent une belle collection de petites idoles pré-hittites stylisées provenant sans doute du sud-ouest de la Turquie et datables de la seconde moitié du 3e millénaire. La tête est généralement tubulaire, un peu évasée vers le haut, les bras sont réduits à de petits moignons, pas de jambes, et parfois nous avons une silhouette évoquant les statuettes-violon des Cyclades. Les traits du visage sont souvent marqués par quelques sillons, tout comme ces derniers recouvrent la poitrine et le dos. Plusieurs statuettes de ce type ont été trouvées à Alishar. Les idoles en forme de violon proviennent de la région de Yortan et sont en marbre; elles datent du Bronze ancien I-II. R.L.
↑ , Vase à libation:
Vase à libation :
collectionName : Proche Orient
inventoryNb : O.03579
objectName :
objectTitle : Vase à libation
objectCulture : Asie antérieure
geography :
dating : 1600 BC - 1300 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 30 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis
objectDescription : Plusieurs vases cultuels hittites sont très élégants, notamment par la forme élancée du col, comme ces trois beaux spécimens provenant d’Anatolie centrale. On en voit des représentations d’époque sur les nombreux reliefs cultuels représentant des scènes de libations. On retiendra aussi le fait que de tels vases cultuels se rencontrent déjà à Kültepe (Kanesh/Nesha) à l’époque des colonies assyriennes (19e-18e siècle) et qu’ils sont toujours d’usage même au début de l’âge du Fer. Réalisés en terre cuite et souvent lustrés, ces vases sont particulièrement élégants avec leur col élancé et leur panse très typique. De nombreux vases cultuels étaient constitués par les rhytons thériomorphes. R.L.
↑ , Déesse de la fécondité:
Déesse de la fécondité :
collectionName : Proche Orient
inventoryNb : O.03607
objectName :
objectTitle : Déesse de la fécondité
objectCulture : syrien
geography :
dating : 1850 BC - 1800 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 18 cm, Largeur: 5,8 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis
objectDescription : Dans la région située à l’est de l’Oronte, au croisement des voies commerciales Nord-Sud et des routes caravanières allant de la Méditerranée à l’Euphrate, l’art de la terre cuite connut un développement dynamique dans le courant du premier quart du 2e millénaire. Plusieurs ateliers des royaumes de Yamkhad au nord (avec Alep pour capitale), de Qatna (Tell Mischrifé) au sud et d’Ebla (Tell Mardikh) entre les deux, développèrent des modèles standards rehaussés d’accents locaux dans chacune des régions. Ce groupe présente des femmes nues au corps en forme de violon, uniquement parées de chaînes au cou, de cordons à amulettes croisés et portant, parfois, une sorte de string dissimulant le sexe. Étant donné que ces accessoires sont mentionnés dans le mythe sumérien de « La descente d’Inanna aux Enfers », ces figurines ont souvent été identifiées comme représentant Inanna/Ishtar ou Astarté, bien qu’il paraisse plus prudent d’y reconnaître une allusion générale à la déesse de la fécondité. Des prototypes de cette production, qui fut à son tour reprise par des artistes chypriotes, sont connus en Élam (Suse). E.G.
↑ , Déesse de la fécondité:
Déesse de la fécondité :
collectionName : Proche Orient
inventoryNb : O.03608
objectName :
objectTitle : Déesse de la fécondité
objectCulture : syrien
geography :
dating : 1850 BC - 1800 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 13 cm, Largeur: 4,5 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis
objectDescription : Dans la région située à l’est de l’Oronte, au croisement des voies commerciales Nord-Sud et des routes caravanières allant de la Méditerranée à l’Euphrate, l’art de la terre cuite connut un développement dynamique dans le courant du premier quart du 2e millénaire. Plusieurs ateliers des royaumes de Yamkhad au nord (avec Alep pour capitale), de Qatna (Tell Mischrifé) au sud et d’Ebla (Tell Mardikh) entre les deux, développèrent des modèles standards rehaussés d’accents locaux dans chacune des régions. Ce groupe présente des femmes nues au corps en forme de violon, uniquement parées de chaînes au cou, de cordons à amulettes croisés et portant, parfois, une sorte de string dissimulant le sexe. Étant donné que ces accessoires sont mentionnés dans le mythe sumérien de « La descente d’Inanna aux Enfers », ces figurines ont souvent été identifiées comme représentant Inanna/Ishtar ou Astarté, bien qu’il paraisse plus prudent d’y reconnaître une allusion générale à la déesse de la fécondité. Des prototypes de cette production, qui fut à son tour reprise par des artistes chypriotes, sont connus en Élam (Suse). E.G.
↑ , Déesse de la fécondité:
Déesse de la fécondité :
collectionName : Proche Orient
inventoryNb : O.03609
objectName :
objectTitle : Déesse de la fécondité
objectCulture : syrien
geography :
dating : 1850 BC - 1800 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 10,4 cm, Largeur: 4,1 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis
objectDescription : Dans la région située à l’est de l’Oronte, au croisement des voies commerciales Nord-Sud et des routes caravanières allant de la Méditerranée à l’Euphrate, l’art de la terre cuite connut un développement dynamique dans le courant du premier quart du 2e millénaire. Plusieurs ateliers des royaumes de Yamkhad au nord (avec Alep pour capitale), de Qatna (Tell Mischrifé) au sud et d’Ebla (Tell Mardikh) entre les deux, développèrent des modèles standards rehaussés d’accents locaux dans chacune des régions. Ce groupe présente des femmes nues au corps en forme de violon, uniquement parées de chaînes au cou, de cordons à amulettes croisés et portant, parfois, une sorte de string dissimulant le sexe. Étant donné que ces accessoires sont mentionnés dans le mythe sumérien de « La descente d’Inanna aux Enfers », ces figurines ont souvent été identifiées comme représentant Inanna/Ishtar ou Astarté, bien qu’il paraisse plus prudent d’y reconnaître une allusion générale à la déesse de la fécondité. Des prototypes de cette production, qui fut à son tour reprise par des artistes chypriotes, sont connus en Élam (Suse). E.G.
↑ , Idole anatolienne:
Idole anatolienne :
collectionName : Proche Orient
inventoryNb : O.03629
objectName :
objectTitle : Idole anatolienne
objectCulture : Asie antérieure
geography :
dating : 2500 BC - 2001 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 16 cm, Largeur: 8,4 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis
objectDescription : Les MRAH possèdent une belle collection de petites idoles pré-hittites stylisées provenant sans doute du sud-ouest de la Turquie et datables de la seconde moitié du 3e millénaire. La tête est généralement tubulaire, un peu évasée vers le haut, les bras sont réduits à de petits moignons, pas de jambes, et parfois nous avons une silhouette évoquant les statuettes-violon des Cyclades. Les traits du visage sont souvent marqués par quelques sillons, tout comme ces derniers recouvrent la poitrine et le dos. Plusieurs statuettes de ce type ont été trouvées à Alishar. Les idoles en forme de violon proviennent de la région de Yortan et sont en marbre; elles datent du Bronze ancien I-II. R.L.
↑ , Idole anatolienne:
Idole anatolienne :
collectionName : Proche Orient
inventoryNb : O.03630
objectName :
objectTitle : Idole anatolienne
objectCulture : Asie antérieure
geography :
dating : 2500 BC - 2001 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 18 cm, Largeur: 5,5 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis
objectDescription : Les MRAH possèdent une belle collection de petites idoles pré-hittites stylisées provenant sans doute du sud-ouest de la Turquie et datables de la seconde moitié du 3e millénaire. La tête est généralement tubulaire, un peu évasée vers le haut, les bras sont réduits à de petits moignons, pas de jambes, et parfois nous avons une silhouette évoquant les statuettes-violon des Cyclades. Les traits du visage sont souvent marqués par quelques sillons, tout comme ces derniers recouvrent la poitrine et le dos. Plusieurs statuettes de ce type ont été trouvées à Alishar. Les idoles en forme de violon proviennent de la région de Yortan et sont en marbre; elles datent du Bronze ancien I-II. R.L.
↑ , Idole anatolienne:
Idole anatolienne :
collectionName : Proche Orient
inventoryNb : O.03631
objectName :
objectTitle : Idole anatolienne
objectCulture : Asie antérieure
geography :
dating : 2500 BC - 2001 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 6,7 cm, Largeur: 3,5 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis
objectDescription : Les MRAH possèdent une belle collection de petites idoles pré-hittites stylisées provenant sans doute du sud-ouest de la Turquie et datables de la seconde moitié du 3e millénaire. La tête est généralement tubulaire, un peu évasée vers le haut, les bras sont réduits à de petits moignons, pas de jambes, et parfois nous avons une silhouette évoquant les statuettes-violon des Cyclades. Les traits du visage sont souvent marqués par quelques sillons, tout comme ces derniers recouvrent la poitrine et le dos. Plusieurs statuettes de ce type ont été trouvées à Alishar. Les idoles en forme de violon proviennent de la région de Yortan et sont en marbre; elles datent du Bronze ancien I-II. R.L.
↑ , Idole anatolienne:
Idole anatolienne :
collectionName : Proche Orient
inventoryNb : O.03632
objectName :
objectTitle : Idole anatolienne
objectCulture : Asie antérieure
geography :
dating : 2500 BC - 2001 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 4 cm, Largeur: 2,5 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis
objectDescription : Les MRAH possèdent une belle collection de petites idoles pré-hittites stylisées provenant sans doute du sud-ouest de la Turquie et datables de la seconde moitié du 3e millénaire. La tête est généralement tubulaire, un peu évasée vers le haut, les bras sont réduits à de petits moignons, pas de jambes, et parfois nous avons une silhouette évoquant les statuettes-violon des Cyclades. Les traits du visage sont souvent marqués par quelques sillons, tout comme ces derniers recouvrent la poitrine et le dos. Plusieurs statuettes de ce type ont été trouvées à Alishar. Les idoles en forme de violon proviennent de la région de Yortan et sont en marbre; elles datent du Bronze ancien I-II. R.L.
↑ , Chariot bâché:
Chariot bâché :
collectionName : Proche Orient
inventoryNb : O.03760
objectName :
objectTitle : Chariot bâché
objectCulture : syrien
geography :
dating : 3000 BC - 2001 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 10,3 cm, Largeur: 9,3 cm, Profondeur: 6,9 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis
objectDescription : à bâche et taureau sur roues. Ce chariot bâché est comparable à des modèles du même genre provenant de Mari, Hamman, Tell Bi’a, Gaziantepe, etc., … L’arbre stylisé, souvent représenté sur les bâches de ces charrettes de transport servant au commerce à longue distance, rappelle qu’elles étaient constituées de nattes de roseau. D’autres modèles, comme le vase à taureau sur roues, représenteraient des chars cultuels utilisés à l’occasion de processions religieuses. E.G.
↑ , Taureau:
Taureau :
collectionName : Proche Orient
inventoryNb : O.03761
objectName :
objectTitle : Taureau
objectCulture : syrien
geography :
dating : 3000 BC - 2001 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 14,8 cm, Largeur: 12,5 cm, Profondeur: 6 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis
objectDescription : Ce chariot bâché est comparable à des modèles du même genre provenant de Mari, Hamman, Tell Bi’a, Gaziantepe, etc., … L’arbre stylisé, souvent représenté sur les bâches de ces charrettes de transport servant au commerce à longue distance, rappelle qu’elles étaient constituées de nattes de roseau. D’autres modèles, comme le vase à taureau sur roues, représenteraient des chars cultuels utilisés à l’occasion de processions religieuses. E.G.
↑ , Empreinte de sceau-cylindre déroulée sur un bouchon de jarre:
Empreinte de sceau-cylindre déroulée sur un bouchon de jarre :
collectionName : Proche Orient
inventoryNb : O.03926
objectName :
objectTitle : Empreinte de sceau-cylindre déroulée sur un bouchon de jarre
objectCulture : syrien
geography :
dating : 4000 BC - 2950 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 5 cm, Largeur: 4,5 cm, Profondeur: 2,5 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis
objectDescription : Le contenu des amphores à provisions était protégé par un bouchon d’argile qui fermait le col et qui était souvent accompagné du déroulé de sceaux-cylindres. L’exemplaire choisi ici peut à raison être considéré comme un chef-d’œuvre de la glyptique d’Uruk : avec un serpent sinueux à l’arrière-plan, deux paires de griffons se combattent, la tête retournée (le griffon est représenté ici pour la première fois dans l’art figuratif).
↑ , Empreinte de sceau-cylindre déroulée sur un bouchon:
Empreinte de sceau-cylindre déroulée sur un bouchon :
collectionName : Proche Orient
inventoryNb : O.03927
objectName :
objectTitle : Empreinte de sceau-cylindre déroulée sur un bouchon
objectCulture : syrien
geography :
dating : 4000 BC - 2950 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 6,6 cm, Largeur: 3,2 cm, Profondeur: 1,6 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis
objectDescription : Le contenu des amphores à provisions était protégé par un bouchon d’argile qui fermait le col et qui était souvent accompagné du déroulé de sceaux-cylindres. L’exemplaire choisi ici peut à raison être considéré comme un chef-d’œuvre de la glyptique d’Uruk : avec un serpent sinueux à l’arrière-plan, deux paires de griffons se combattent, la tête retournée (le griffon est représenté ici pour la première fois dans l’art figuratif).
↑ , Empreinte de sceau-cylindre déroulée sur un bouchon de jarre:
Empreinte de sceau-cylindre déroulée sur un bouchon de jarre :
collectionName : Proche Orient
inventoryNb : O.03928
objectName :
objectTitle : Empreinte de sceau-cylindre déroulée sur un bouchon de jarre
objectCulture : syrien
geography :
dating : 4000 BC - 2950 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 6 cm, Largeur: 4,9 cm, Profondeur: 1,6 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis
objectDescription : Le contenu des amphores à provisions était protégé par un bouchon d’argile qui fermait le col et qui était souvent accompagné du déroulé de sceaux-cylindres. L’exemplaire choisi ici peut à raison être considéré comme un chef-d’œuvre de la glyptique d’Uruk : avec un serpent sinueux à l’arrière-plan, deux paires de griffons se combattent, la tête retournée (le griffon est représenté ici pour la première fois dans l’art figuratif).
↑ , Empreinte de sceau-cylindre déroulée sur un bouchon de jarre:
Empreinte de sceau-cylindre déroulée sur un bouchon de jarre :
collectionName : Proche Orient
inventoryNb : O.03929
objectName :
objectTitle : Empreinte de sceau-cylindre déroulée sur un bouchon de jarre
objectCulture : syrien
geography :
dating : 4000 BC - 2950 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 12,6 cm, Largeur: 4,1 cm, Profondeur: 1,4 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis
objectDescription : Le contenu des amphores à provisions était protégé par un bouchon d’argile qui fermait le col et qui était souvent accompagné du déroulé de sceaux-cylindres. L’exemplaire choisi ici peut à raison être considéré comme un chef-d’œuvre de la glyptique d’Uruk : avec un serpent sinueux à l’arrière-plan, deux paires de griffons se combattent, la tête retournée (le griffon est représenté ici pour la première fois dans l’art figuratif).
↑ , Vase caréné:
Vase caréné :
collectionName : Proche Orient
inventoryNb : O.04103
objectName :
objectTitle : Vase caréné
objectCulture : syrien
geography :
dating : 3900 BC - 2950 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 26,5 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis
objectDescription : Vase caréné à oreillettes (voir 0.4151). Les vases carénés à oreillettes sont eux aussi caractéristiques de la période d’Uruk. Montés partiellement au tour et partiellement à la main, leur épaule est ornée d’oreillettes appliquées à l’aide d’une barbotine et est gravée d’un décor géométrique de motifs hachurés. Les oreillettes ou anses funiculaires sont percées chacune d’un petit orifice permettant le passage d’une ficelle, peut-être destinée à suspendre le conteneur. Cependant, compte tenu de la taille de certains de ces vases, il y a fort à parier que ces orifices étaient souvent purement décoratifs à moins que, comme le suggèrent certains, ils ne servent à fixer fermement un couvercle. En plus des oreillettes, certains modèles sont pourvus d’une anse et d’un ou plusieurs becs verseurs. La raison d’être de ce type particulier de récipients est loin d’être élucidée. Une étude récente propose d’y reconnaître des barattes permettant d’obtenir du beurre en les faisant osciller mais cette hypothèse est loin d’être validée. V.V.
↑ , Vase caréné:
Vase caréné :
collectionName : Proche Orient
inventoryNb : O.04151
objectName :
objectTitle : Vase caréné
objectCulture : syrien
geography :
dating : 3900 BC - 2950 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 18 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis
objectDescription : Les vases carénés à oreillettes sont eux aussi caractéristiques de la période d’Uruk. Montés partiellement au tour et partiellement à la main, leur épaule est ornée d’oreillettes appliquées à l’aide d’une barbotine et est gravée d’un décor géométrique de motifs hachurés. Les oreillettes ou anses funiculaires sont percées chacune d’un petit orifice permettant le passage d’une ficelle, peut-être destinée à suspendre le conteneur. Cependant, compte tenu de la taille de certains de ces vases, il y a fort à parier que ces orifices étaient souvent purement décoratifs à moins que, comme le suggèrent certains, ils ne servent à fixer fermement un couvercle. En plus des oreillettes, certains modèles sont pourvus d’une anse et d’un ou plusieurs becs verseurs. La raison d’être de ce type particulier de récipients est loin d’être élucidée. Une étude récente propose d’y reconnaître des barattes permettant d’obtenir du beurre en les faisant osciller mais cette hypothèse est loin d’être validée. V.V.
↑ , Jarre fuselée à bec verseur:
Jarre fuselée à bec verseur :
collectionName : Proche Orient
inventoryNb : O.04164
objectName :
objectTitle : Jarre fuselée à bec verseur
objectCulture : syrien
geography :
dating : 3900 BC - 2950 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 40 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis
objectDescription : Fuselée. Flacon ovoïde élancé à fond plat, à goulot épaissi sur la face extérieure et à bec verseur rapporté, monté au tour dans une argile commune bien cuite à engobe lissé. Les jarres à bec courbe, caractéristiques de la période d’Uruk, font partie des céramiques d’usage courant. Elles présentent bien souvent une taille standard de 55-60 cm, mais il en existe de plus petites et de plus grandes. Compte tenu de l’étroitesse de la base des plus grandes d’entre elles, tout porte à croire que ces jarres étaient empilées contre les murs des pièces dans lesquelles elles étaient rangées. Ces jarres sont spécialement conçues pour contenir des liquides, probablement de l’eau potable. Non seulement leur forme fuselée et leur bec verseur courbe facilitent le service mais, en plus, la porosité de leur paroi, grâce à l’évaporation, maintient leur contenu au frais. Ce procédé est encore utilisé de nos jours chez les populations qui n’ont pas d’autres moyens de refroidissement à leur disposition. V.V.
↑ , :
:
collectionName : Proche Orient
inventoryNb : O.04464
objectName :
objectTitle :
objectCulture : Levant méridional
geography :
dating : 3200 BC (Incertaine)
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 27,5 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis
objectDescription : Bab edh-Dhra’ est situé du côté jordanien de la mer Morte, à l’est de Ghor el Mzra’ et de la presqu’île de Lisan, à une altitude de 240 m sous le niveau de la mer. Il comprend, entre autres, une ville fortifiée qui se trouve sur la rive méridionale du Wadi Kerak et une vaste nécropole implantée au sud-ouest de l’établissement urbain. Ces deux emplacements sont datés du Bronze ancien. La tombe A 79 se composait de quatre chambres en puits contenant, outre des restes de squelettes, de nombreuses offrandes funéraires constituées essentiellement de vases en terre cuite. La céramique de cette période est toujours façonnée à la main et, parfois, achevée par une fine couche d’engobe de couleur rouge non poli. Elle se caractérise par diverses formes fonctionnelles, parmi lesquelles de profondes écuelles de format moyen à grand, des aiguières avec ou sans anses verticales, des jarres à provisions à anses en saillie, des cruchons miniatures et de petits plats peu profonds. Les coupes sont souvent pourvues de petites anses horizontales ou de petits boutons de terre qui étaient apposés à distance régulière sous le col du vase. Ces pièces pouvaient être décorées d’une ou de deux lignes de points imprimés par l’artisan dans l’argile encore humide, probablement à l’aide d’un morceau de roseau. Ce type d’ornementation apparaît également sur des cruches et est considéré comme typique de la céramique de Bab edh-Dhra’. Parfois, les coupes présentent un fond arrondi, contrairement aux cruches servant de conteneurs à liquides et dont les fonds étaient toujours aplanis pour stabiliser le récipient. Afin de faciliter la préhension des cruches et service ou de simplifier le puisage des liquides, elles étaient pourvues d’anses verticales. Sur la panse d’autres vases, c’étaient des anses horizontales en saillie qui étaient fixées. Pour améliorer la qualité de l’argile utilisée pour réaliser les récipients, les potiers ajoutaient du dégraissant dans la masse de terre. Il pouvait s’agir de sable, de quartz, de poussière de calcaire ou de fins cailloux. I.M.S.
↑ , Cruche:
Cruche :
collectionName : Proche Orient
inventoryNb : O.04466
objectName :
objectTitle : Cruche
objectCulture : Levant méridional
geography :
dating : ca. 3200 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 22,5 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis
objectDescription : Bab edh-Dhra’ est situé du côté jordanien de la mer Morte, à l’est de Ghor el Mzra’ et de la presqu’île de Lisan, à une altitude de 240 m sous le niveau de la mer. Il comprend, entre autres, une ville fortifiée qui se trouve sur la rive méridionale du Wadi Kerak et une vaste nécropole implantée au sud-ouest de l’établissement urbain. Ces deux emplacements sont datés du Bronze ancien. La tombe A 79 se composait de quatre chambres en puits contenant, outre des restes de squelettes, de nombreuses offrandes funéraires constituées essentiellement de vases en terre cuite. La céramique de cette période est toujours façonnée à la main et, parfois, achevée par une fine couche d’engobe de couleur rouge non poli. Elle se caractérise par diverses formes fonctionnelles, parmi lesquelles de profondes écuelles de format moyen à grand, des aiguières avec ou sans anses verticales, des jarres à provisions à anses en saillie, des cruchons miniatures et de petits plats peu profonds. Les coupes sont souvent pourvues de petites anses horizontales ou de petits boutons de terre qui étaient apposés à distance régulière sous le col du vase. Ces pièces pouvaient être décorées d’une ou de deux lignes de points imprimés par l’artisan dans l’argile encore humide, probablement à l’aide d’un morceau de roseau. Ce type d’ornementation apparaît également sur des cruches et est considéré comme typique de la céramique de Bab edh-Dhra’. Parfois, les coupes présentent un fond arrondi, contrairement aux cruches servant de conteneurs à liquides et dont les fonds étaient toujours aplanis pour stabiliser le récipient. Afin de faciliter la préhension des cruches et service ou de simplifier le puisage des liquides, elles étaient pourvues d’anses verticales. Sur la panse d’autres vases, c’étaient des anses horizontales en saillie qui étaient fixées. Pour améliorer la qualité de l’argile utilisée pour réaliser les récipients, les potiers ajoutaient du dégraissant dans la masse de terre. Il pouvait s’agir de sable, de quartz, de poussière de calcaire ou de fins cailloux. I.M.S.
↑ , :
:
collectionName : Proche Orient
inventoryNb : O.04470
objectName :
objectTitle :
objectCulture : Levant méridional
geography :
dating : ca. 3200 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 20,8 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis
objectDescription : Bab edh-Dhra’ est situé du côté jordanien de la mer Morte, à l’est de Ghor el Mzra’ et de la presqu’île de Lisan, à une altitude de 240 m sous le niveau de la mer. Il comprend, entre autres, une ville fortifiée qui se trouve sur la rive méridionale du Wadi Kerak et une vaste nécropole implantée au sud-ouest de l’établissement urbain. Ces deux emplacements sont datés du Bronze ancien. La tombe A 79 se composait de quatre chambres en puits contenant, outre des restes de squelettes, de nombreuses offrandes funéraires constituées essentiellement de vases en terre cuite. La céramique de cette période est toujours façonnée à la main et, parfois, achevée par une fine couche d’engobe de couleur rouge non poli. Elle se caractérise par diverses formes fonctionnelles, parmi lesquelles de profondes écuelles de format moyen à grand, des aiguières avec ou sans anses verticales, des jarres à provisions à anses en saillie, des cruchons miniatures et de petits plats peu profonds. Les coupes sont souvent pourvues de petites anses horizontales ou de petits boutons de terre qui étaient apposés à distance régulière sous le col du vase. Ces pièces pouvaient être décorées d’une ou de deux lignes de points imprimés par l’artisan dans l’argile encore humide, probablement à l’aide d’un morceau de roseau. Ce type d’ornementation apparaît également sur des cruches et est considéré comme typique de la céramique de Bab edh-Dhra’. Parfois, les coupes présentent un fond arrondi, contrairement aux cruches servant de conteneurs à liquides et dont les fonds étaient toujours aplanis pour stabiliser le récipient. Afin de faciliter la préhension des cruches et service ou de simplifier le puisage des liquides, elles étaient pourvues d’anses verticales. Sur la panse d’autres vases, c’étaient des anses horizontales en saillie qui étaient fixées. Pour améliorer la qualité de l’argile utilisée pour réaliser les récipients, les potiers ajoutaient du dégraissant dans la masse de terre. Il pouvait s’agir de sable, de quartz, de poussière de calcaire ou de fins cailloux. I.M.S.
↑ , :
:
collectionName : Proche Orient
inventoryNb : O.04473
objectName :
objectTitle :
objectCulture : Levant méridional
geography :
dating : ca. 3200 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 6,5 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis
objectDescription : Bab edh-Dhra’ est situé du côté jordanien de la mer Morte, à l’est de Ghor el Mzra’ et de la presqu’île de Lisan, à une altitude de 240 m sous le niveau de la mer. Il comprend, entre autres, une ville fortifiée qui se trouve sur la rive méridionale du Wadi Kerak et une vaste nécropole implantée au sud-ouest de l’établissement urbain. Ces deux emplacements sont datés du Bronze ancien. La tombe A 79 se composait de quatre chambres en puits contenant, outre des restes de squelettes, de nombreuses offrandes funéraires constituées essentiellement de vases en terre cuite. La céramique de cette période est toujours façonnée à la main et, parfois, achevée par une fine couche d’engobe de couleur rouge non poli. Elle se caractérise par diverses formes fonctionnelles, parmi lesquelles de profondes écuelles de format moyen à grand, des aiguières avec ou sans anses verticales, des jarres à provisions à anses en saillie, des cruchons miniatures et de petits plats peu profonds. Les coupes sont souvent pourvues de petites anses horizontales ou de petits boutons de terre qui étaient apposés à distance régulière sous le col du vase. Ces pièces pouvaient être décorées d’une ou de deux lignes de points imprimés par l’artisan dans l’argile encore humide, probablement à l’aide d’un morceau de roseau. Ce type d’ornementation apparaît également sur des cruches et est considéré comme typique de la céramique de Bab edh-Dhra’. Parfois, les coupes présentent un fond arrondi, contrairement aux cruches servant de conteneurs à liquides et dont les fonds étaient toujours aplanis pour stabiliser le récipient. Afin de faciliter la préhension des cruches et service ou de simplifier le puisage des liquides, elles étaient pourvues d’anses verticales. Sur la panse d’autres vases, c’étaient des anses horizontales en saillie qui étaient fixées. Pour améliorer la qualité de l’argile utilisée pour réaliser les récipients, les potiers ajoutaient du dégraissant dans la masse de terre. Il pouvait s’agir de sable, de quartz, de poussière de calcaire ou de fins cailloux. I.M.S.
↑ , Cruche:
Cruche :
collectionName : Proche Orient
inventoryNb : O.04482
objectName :
objectTitle : Cruche
objectCulture : Levant méridional
geography :
dating : ca. 3200 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 15,3 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis
objectDescription : Bab edh-Dhra’ est situé du côté jordanien de la mer Morte, à l’est de Ghor el Mzra’ et de la presqu’île de Lisan, à une altitude de 240 m sous le niveau de la mer. Il comprend, entre autres, une ville fortifiée qui se trouve sur la rive méridionale du Wadi Kerak et une vaste nécropole implantée au sud-ouest de l’établissement urbain. Ces deux emplacements sont datés du Bronze ancien. La tombe A 79 se composait de quatre chambres en puits contenant, outre des restes de squelettes, de nombreuses offrandes funéraires constituées essentiellement de vases en terre cuite. La céramique de cette période est toujours façonnée à la main et, parfois, achevée par une fine couche d’engobe de couleur rouge non poli. Elle se caractérise par diverses formes fonctionnelles, parmi lesquelles de profondes écuelles de format moyen à grand, des aiguières avec ou sans anses verticales, des jarres à provisions à anses en saillie, des cruchons miniatures et de petits plats peu profonds. Les coupes sont souvent pourvues de petites anses horizontales ou de petits boutons de terre qui étaient apposés à distance régulière sous le col du vase. Ces pièces pouvaient être décorées d’une ou de deux lignes de points imprimés par l’artisan dans l’argile encore humide, probablement à l’aide d’un morceau de roseau. Ce type d’ornementation apparaît également sur des cruches et est considéré comme typique de la céramique de Bab edh-Dhra’. Parfois, les coupes présentent un fond arrondi, contrairement aux cruches servant de conteneurs à liquides et dont les fonds étaient toujours aplanis pour stabiliser le récipient. Afin de faciliter la préhension des cruches et service ou de simplifier le puisage des liquides, elles étaient pourvues d’anses verticales. Sur la panse d’autres vases, c’étaient des anses horizontales en saillie qui étaient fixées. Pour améliorer la qualité de l’argile utilisée pour réaliser les récipients, les potiers ajoutaient du dégraissant dans la masse de terre. Il pouvait s’agir de sable, de quartz, de poussière de calcaire ou de fins cailloux. I.M.S.
↑ , :
:
collectionName : Proche Orient
inventoryNb : O.04487
objectName :
objectTitle :
objectCulture : Levant méridional
geography :
dating : ca. 3200 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 15,2 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis
objectDescription : Bab edh-Dhra’ est situé du côté jordanien de la mer Morte, à l’est de Ghor el Mzra’ et de la presqu’île de Lisan, à une altitude de 240 m sous le niveau de la mer. Il comprend, entre autres, une ville fortifiée qui se trouve sur la rive méridionale du Wadi Kerak et une vaste nécropole implantée au sud-ouest de l’établissement urbain. Ces deux emplacements sont datés du Bronze ancien. La tombe A 79 se composait de quatre chambres en puits contenant, outre des restes de squelettes, de nombreuses offrandes funéraires constituées essentiellement de vases en terre cuite. La céramique de cette période est toujours façonnée à la main et, parfois, achevée par une fine couche d’engobe de couleur rouge non poli. Elle se caractérise par diverses formes fonctionnelles, parmi lesquelles de profondes écuelles de format moyen à grand, des aiguières avec ou sans anses verticales, des jarres à provisions à anses en saillie, des cruchons miniatures et de petits plats peu profonds. Les coupes sont souvent pourvues de petites anses horizontales ou de petits boutons de terre qui étaient apposés à distance régulière sous le col du vase. Ces pièces pouvaient être décorées d’une ou de deux lignes de points imprimés par l’artisan dans l’argile encore humide, probablement à l’aide d’un morceau de roseau. Ce type d’ornementation apparaît également sur des cruches et est considéré comme typique de la céramique de Bab edh-Dhra’. Parfois, les coupes présentent un fond arrondi, contrairement aux cruches servant de conteneurs à liquides et dont les fonds étaient toujours aplanis pour stabiliser le récipient. Afin de faciliter la préhension des cruches et service ou de simplifier le puisage des liquides, elles étaient pourvues d’anses verticales. Sur la panse d’autres vases, c’étaient des anses horizontales en saillie qui étaient fixées. Pour améliorer la qualité de l’argile utilisée pour réaliser les récipients, les potiers ajoutaient du dégraissant dans la masse de terre. Il pouvait s’agir de sable, de quartz, de poussière de calcaire ou de fins cailloux. I.M.S.
↑ , Cruche:
Cruche :
collectionName : Proche Orient
inventoryNb : O.04491
objectName :
objectTitle : Cruche
objectCulture : Levant méridional
geography :
dating : ca. 3200 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 12 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis
objectDescription : Bab edh-Dhra’ est situé du côté jordanien de la mer Morte, à l’est de Ghor el Mzra’ et de la presqu’île de Lisan, à une altitude de 240 m sous le niveau de la mer. Il comprend, entre autres, une ville fortifiée qui se trouve sur la rive méridionale du Wadi Kerak et une vaste nécropole implantée au sud-ouest de l’établissement urbain. Ces deux emplacements sont datés du Bronze ancien. La tombe A 79 se composait de quatre chambres en puits contenant, outre des restes de squelettes, de nombreuses offrandes funéraires constituées essentiellement de vases en terre cuite. La céramique de cette période est toujours façonnée à la main et, parfois, achevée par une fine couche d’engobe de couleur rouge non poli. Elle se caractérise par diverses formes fonctionnelles, parmi lesquelles de profondes écuelles de format moyen à grand, des aiguières avec ou sans anses verticales, des jarres à provisions à anses en saillie, des cruchons miniatures et de petits plats peu profonds. Les coupes sont souvent pourvues de petites anses horizontales ou de petits boutons de terre qui étaient apposés à distance régulière sous le col du vase. Ces pièces pouvaient être décorées d’une ou de deux lignes de points imprimés par l’artisan dans l’argile encore humide, probablement à l’aide d’un morceau de roseau. Ce type d’ornementation apparaît également sur des cruches et est considéré comme typique de la céramique de Bab edh-Dhra’. Parfois, les coupes présentent un fond arrondi, contrairement aux cruches servant de conteneurs à liquides et dont les fonds étaient toujours aplanis pour stabiliser le récipient. Afin de faciliter la préhension des cruches et service ou de simplifier le puisage des liquides, elles étaient pourvues d’anses verticales. Sur la panse d’autres vases, c’étaient des anses horizontales en saillie qui étaient fixées. Pour améliorer la qualité de l’argile utilisée pour réaliser les récipients, les potiers ajoutaient du dégraissant dans la masse de terre. Il pouvait s’agir de sable, de quartz, de poussière de calcaire ou de fins cailloux. I.M.S.
↑ , :
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collectionName : Proche Orient
inventoryNb : O.04493
objectName :
objectTitle :
objectCulture : Levant méridional
geography :
dating : ca. 3200 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 20 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis
objectDescription : Bab edh-Dhra’ est situé du côté jordanien de la mer Morte, à l’est de Ghor el Mzra’ et de la presqu’île de Lisan, à une altitude de 240 m sous le niveau de la mer. Il comprend, entre autres, une ville fortifiée qui se trouve sur la rive méridionale du Wadi Kerak et une vaste nécropole implantée au sud-ouest de l’établissement urbain. Ces deux emplacements sont datés du Bronze ancien. La tombe A 79 se composait de quatre chambres en puits contenant, outre des restes de squelettes, de nombreuses offrandes funéraires constituées essentiellement de vases en terre cuite. La céramique de cette période est toujours façonnée à la main et, parfois, achevée par une fine couche d’engobe de couleur rouge non poli. Elle se caractérise par diverses formes fonctionnelles, parmi lesquelles de profondes écuelles de format moyen à grand, des aiguières avec ou sans anses verticales, des jarres à provisions à anses en saillie, des cruchons miniatures et de petits plats peu profonds. Les coupes sont souvent pourvues de petites anses horizontales ou de petits boutons de terre qui étaient apposés à distance régulière sous le col du vase. Ces pièces pouvaient être décorées d’une ou de deux lignes de points imprimés par l’artisan dans l’argile encore humide, probablement à l’aide d’un morceau de roseau. Ce type d’ornementation apparaît également sur des cruches et est considéré comme typique de la céramique de Bab edh-Dhra’. Parfois, les coupes présentent un fond arrondi, contrairement aux cruches servant de conteneurs à liquides et dont les fonds étaient toujours aplanis pour stabiliser le récipient. Afin de faciliter la préhension des cruches et service ou de simplifier le puisage des liquides, elles étaient pourvues d’anses verticales. Sur la panse d’autres vases, c’étaient des anses horizontales en saillie qui étaient fixées. Pour améliorer la qualité de l’argile utilisée pour réaliser les récipients, les potiers ajoutaient du dégraissant dans la masse de terre. Il pouvait s’agir de sable, de quartz, de poussière de calcaire ou de fins cailloux. I.M.S.
↑ , Cruche:
Cruche :
collectionName : Proche Orient
inventoryNb : O.04498
objectName :
objectTitle : Cruche
objectCulture : Levant méridional
geography :
dating : ca. 3200 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 9,2 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis
objectDescription : Bab edh-Dhra’ est situé du côté jordanien de la mer Morte, à l’est de Ghor el Mzra’ et de la presqu’île de Lisan, à une altitude de 240 m sous le niveau de la mer. Il comprend, entre autres, une ville fortifiée qui se trouve sur la rive méridionale du Wadi Kerak et une vaste nécropole implantée au sud-ouest de l’établissement urbain. Ces deux emplacements sont datés du Bronze ancien. La tombe A 79 se composait de quatre chambres en puits contenant, outre des restes de squelettes, de nombreuses offrandes funéraires constituées essentiellement de vases en terre cuite. La céramique de cette période est toujours façonnée à la main et, parfois, achevée par une fine couche d’engobe de couleur rouge non poli. Elle se caractérise par diverses formes fonctionnelles, parmi lesquelles de profondes écuelles de format moyen à grand, des aiguières avec ou sans anses verticales, des jarres à provisions à anses en saillie, des cruchons miniatures et de petits plats peu profonds. Les coupes sont souvent pourvues de petites anses horizontales ou de petits boutons de terre qui étaient apposés à distance régulière sous le col du vase. Ces pièces pouvaient être décorées d’une ou de deux lignes de points imprimés par l’artisan dans l’argile encore humide, probablement à l’aide d’un morceau de roseau. Ce type d’ornementation apparaît également sur des cruches et est considéré comme typique de la céramique de Bab edh-Dhra’. Parfois, les coupes présentent un fond arrondi, contrairement aux cruches servant de conteneurs à liquides et dont les fonds étaient toujours aplanis pour stabiliser le récipient. Afin de faciliter la préhension des cruches et service ou de simplifier le puisage des liquides, elles étaient pourvues d’anses verticales. Sur la panse d’autres vases, c’étaient des anses horizontales en saillie qui étaient fixées. Pour améliorer la qualité de l’argile utilisée pour réaliser les récipients, les potiers ajoutaient du dégraissant dans la masse de terre. Il pouvait s’agir de sable, de quartz, de poussière de calcaire ou de fins cailloux. I.M.S.
↑ , Cruche:
Cruche :
collectionName : Proche Orient
inventoryNb : O.04571
objectName :
objectTitle : Cruche
objectCulture : Phénicienne
geography :
dating : 900 BC - 601 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 19,5 cm, Largeur: 11 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis
objectDescription : Red slip. Contrairement aux productions de vaisselle de luxe appréciées des mondes égyptien et grec, le répertoire céramique phénicien et punique se limite quasi exclusivement à des types purement fonctionnels destinés à un usage domestique, au transport et à la conservation de denrées alimentaires. De petites cruches qui copient des prototypes en métal, précieux ou non, et présentant souvent un engobe épais, poli et rouge, signalent la présence phénicienne dans le monde méditerranéen, au même titre que des lampes à huile à bec pincé pour y insérer une mèche. De même, les petits cruches « à bobèche » et les pièces bichromes comptent-elles parmi les types caractéristiques exportés jusqu’aux côtes atlantiques de l’Europe et de l’Afrique dans la vague de l’expansion phénicienne. Un récipient destiné à être suspendu rappelle encore vaguement les pyxides mycéniennes et illustre un ancien exemple de céramique cultuelle. Entre les 9e et 6e siècles, se développe un type de brûle-encens (thymiaterion) à double coupe, muni d’une petite assiette pour récolter les cendres, qui était utilisé dans les temples et les chapelles domestiques. E.G.
↑ , Cruche à bec pincé:
Cruche à bec pincé :
collectionName : Proche Orient
inventoryNb : O.04572
objectName :
objectTitle : Cruche à bec pincé
objectCulture : Phénicienne
geography :
dating : 900 BC - 601 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 19,6 cm, Largeur: 11,6 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis
objectDescription : Red slip. Contrairement aux productions de vaisselle de luxe appréciées des mondes égyptien et grec, le répertoire céramique phénicien et punique se limite quasi exclusivement à des types purement fonctionnels destinés à un usage domestique, au transport et à la conservation de denrées alimentaires. De petites cruches qui copient des prototypes en métal, précieux ou non, et présentant souvent un engobe épais, poli et rouge, signalent la présence phénicienne dans le monde méditerranéen, au même titre que des lampes à huile à bec pincé pour y insérer une mèche. De même, les petits cruches « à bobèche » et les pièces bichromes comptent-elles parmi les types caractéristiques exportés jusqu’aux côtes atlantiques de l’Europe et de l’Afrique dans la vague de l’expansion phénicienne. Un récipient destiné à être suspendu rappelle encore vaguement les pyxides mycéniennes et illustre un ancien exemple de céramique cultuelle. Entre les 9e et 6e siècles, se développe un type de brûle-encens (thymiaterion) à double coupe, muni d’une petite assiette pour récolter les cendres, qui était utilisé dans les temples et les chapelles domestiques. E.G.
↑ , Pyxide:
Pyxide :
collectionName : Proche Orient
inventoryNb : O.04640
objectName :
objectTitle : Pyxide
objectCulture : Phénicienne
geography :
dating : 900 BC - 601 BC
material :
technique :
dimensions :
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis
objectDescription : Contrairement aux productions de vaisselle de luxe appréciées des mondes égyptien et grec, le répertoire céramique phénicien et punique se limite quasi exclusivement à des types purement fonctionnels destinés à un usage domestique, au transport et à la conservation de denrées alimentaires. De petites cruches qui copient des prototypes en métal, précieux ou non, et présentant souvent un engobe épais, poli et rouge, signalent la présence phénicienne dans le monde méditerranéen, au même titre que des lampes à huile à bec pincé pour y insérer une mèche. De même, les petites cruches « à bobèche » et les pièces bichromes comptent-elles parmi les types caractéristiques exportés jusqu’aux côtes atlantiques de l’Europe et de l’Afrique dans la vague de l’expansion phénicienne. Un récipient destiné à être suspendu rappelle encore vaguement les pyxides mycéniennes et illustre un ancien exemple de céramique cultuelle. Entre les 9e et 6e siècles, se développe un type de brûle-encens (thymiaterion) à double coupe, muni d’une petite assiette pour récolter les cendres, qui était utilisé dans les temples et les chapelles domestiques. E.G.
↑ , :
:
collectionName : Proche Orient
inventoryNb : O.04641
objectName :
objectTitle :
objectCulture : Phénicienne
geography :
dating : 900 BC - 601 BC
material :
technique :
dimensions :
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis
objectDescription : Contrairement aux productions de vaisselle de luxe appréciées des mondes égyptien et grec, le répertoire céramique phénicien et punique se limite quasi exclusivement à des types purement fonctionnels destinés à un usage domestique, au transport et à la conservation de denrées alimentaires. De petites cruches qui copient des prototypes en métal, précieux ou non, et présentant souvent un engobe épais, poli et rouge, signalent la présence phénicienne dans le monde méditerranéen, au même titre que des lampes à huile à bec pincé pour y insérer une mèche. De même, les petits cruches « à bobèche » et les pièces bichromes comptent-elles parmi les types caractéristiques exportés jusqu’aux côtes atlantiques de l’Europe et de l’Afrique dans la vague de l’expansion phénicienne. Un récipient destiné à être suspendu rappelle encore vaguement les pyxides mycéniennes et illustre un ancien exemple de céramique cultuelle. Entre les 9e et 6e siècles, se développe un type de brûle-encens (thymiaterion) à double coupe, muni d’une petite assiette pour récolter les cendres, qui était utilisé dans les temples et les chapelles domestiques. E.G.
↑ , Figurine de divinité ou d'orant:
Figurine de divinité ou d'orant :
collectionName : Proche Orient
inventoryNb : O.04653
objectName :
objectTitle : Figurine de divinité ou d'orant
objectCulture : syrien
geography :
dating : 2003 BC - 2000 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 15 cm, Largeur: 6 cm, Profondeur: 3,8 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis
objectDescription : Des figurines en terre cuite en forme de planche ou de colonne ont la tête affublée d’un oiseau, de lourdes perruques ou de couronnes. Étant donné qu’elles furent retrouvées plus souvent dans un contexte domestique que funéraire, il s’agit peut-être de statuettes votives déposées dans des chapelles domestiques. La prudence s’impose quant à les considérer comme de simples mortels : certaines figurines ont soit deux soit trois têtes et, de plus, le type de la « madone à l’enfant » pourrait se rapporter davantage à la grande déesse de la fécondité qu’à la simple mère de famille. La production de ce type d’objet semble s’être concentrée dans la région de l’Euphrate (à proximité de Tell Selenkahiyé), mais ce style bénéficia également d’une grande popularité sur les rives du Balikh et du Khabur. E.G.
↑ , Figurine de divinité ou d'orant:
Figurine de divinité ou d'orant :
collectionName : Proche Orient
inventoryNb : O.04654
objectName :
objectTitle : Figurine de divinité ou d'orant
objectCulture : syrien
geography :
dating : 2300 BC - 2000 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 17 cm, Largeur: 7,2 cm, Profondeur: 3,7 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis
objectDescription : Des figurines en terre cuite en forme de planche ou de colonne ont la tête affublée d’un oiseau, de lourdes perruques ou de couronnes. Étant donné qu’elles furent retrouvées plus souvent dans un contexte domestique que funéraire, il s’agit peut-être de statuettes votives déposées dans des chapelles domestiques. La prudence s’impose quant à les considérer comme de simples mortels : certaines figurines ont soit deux soit trois têtes et, de plus, le type de la « madone à l’enfant » pourrait se rapporter davantage à la grande déesse de la fécondité qu’à la simple mère de famille. La production de ce type d’objet semble s’être concentrée dans la région de l’Euphrate (à proximité de Tell Selenkahiyé), mais ce style bénéficia également d’une grande popularité sur les rives du Balikh et du Khabur.E.G.
↑ , Figurine de divinité ou d'orant:
Figurine de divinité ou d'orant :
collectionName : Proche Orient
inventoryNb : O.04657
objectName :
objectTitle : Figurine de divinité ou d'orant
objectCulture : syrien
geography :
dating : 2300 BC - 2000 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 12 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis
objectDescription : Des figurines en terre cuite en forme de planche ou de colonne ont la tête affublée d’un oiseau, de lourdes perruques ou de couronnes. Étant donné qu’elles furent retrouvées plus souvent dans un contexte domestique que funéraire, il s’agit peut-être de statuettes votives déposées dans des chapelles domestiques. La prudence s’impose quant à les considérer comme de simples mortels : certaines figurines ont soit deux soit trois têtes et, de plus, le type de la « madone à l’enfant » pourrait se rapporter davantage à la grande déesse de la fécondité qu’à la simple mère de famille. La production de ce type d’objet semble s’être concentrée dans la région de l’Euphrate (à proximité de Tell Selenkahiyé), mais ce style bénéficia également d’une grande popularité sur les rives du Balikh et du Khabur.E.G.
↑ , Figurine de divinité ou d'orant:
Figurine de divinité ou d'orant :
collectionName : Proche Orient
inventoryNb : O.04663
objectName :
objectTitle : Figurine de divinité ou d'orant
objectCulture : syrien
geography :
dating : 2300 BC - 2000 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 11,7 cm, Largeur: 4 cm, Profondeur: 2,7 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis
objectDescription : Des figurines en terre cuite en forme de planche ou de colonne ont la tête affublée d’un oiseau, de lourdes perruques ou de couronnes. Étant donné qu’elles furent retrouvées plus souvent dans un contexte domestique que funéraire, il s’agit peut-être de statuettes votives déposées dans des chapelles domestiques. La prudence s’impose quant à les considérer comme de simples mortels : certaines figurines ont soit deux soit trois têtes et, de plus, le type de la « madone à l’enfant » pourrait se rapporter davantage à la grande déesse de la fécondité qu’à la simple mère de famille. La production de ce type d’objet semble s’être concentrée dans la région de l’Euphrate (à proximité de Tell Selenkahiyé), mais ce style bénéficia également d’une grande popularité sur les rives du Balikh et du Khabur.E.G.
↑ , Figurine de divinité ou d'orant:
Figurine de divinité ou d'orant :
collectionName : Proche Orient
inventoryNb : O.04665
objectName :
objectTitle : Figurine de divinité ou d'orant
objectCulture : syrien
geography :
dating : 2300 BC - 2000 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 21,8 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis
objectDescription : Des figurines en terre cuite en forme de planche ou de colonne ont la tête affublée d’un oiseau, de lourdes perruques ou de couronnes. Étant donné qu’elles furent retrouvées plus souvent dans un contexte domestique que funéraire, il s’agit peut-être de statuettes votives déposées dans des chapelles domestiques. La prudence s’impose quant à les considérer comme de simples mortels : certaines figurines ont soit deux soit trois têtes et, de plus, le type de la « madone à l’enfant » pourrait se rapporter davantage à la grande déesse de la fécondité qu’à la simple mère de famille. La production de ce type d’objet semble s’être concentrée dans la région de l’Euphrate (à proximité de Tell Selenkahiyé), mais ce style bénéficia également d’une grande popularité sur les rives du Balikh et du Khabur.E.G.
↑ , Figurine de divinité ou d'orant:
Figurine de divinité ou d'orant :
collectionName : Proche Orient
inventoryNb : O.04680
objectName :
objectTitle : Figurine de divinité ou d'orant
objectCulture : syrien
geography :
dating : 2300 BC - 2000 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 16 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis
objectDescription : Des figurines en terre cuite en forme de planche ou de colonne ont la tête affublée d’un oiseau, de lourdes perruques ou de couronnes. Étant donné qu’elles furent retrouvées plus souvent dans un contexte domestique que funéraire, il s’agit peut-être de statuettes votives déposées dans des chapelles domestiques. La prudence s’impose quant à les considérer comme de simples mortels : certaines figurines ont soit deux soit trois têtes et, de plus, le type de la « madone à l’enfant » pourrait se rapporter davantage à la grande déesse de la fécondité qu’à la simple mère de famille. La production de ce type d’objet semble s’être concentrée dans la région de l’Euphrate (à proximité de Tell Selenkahiyé), mais ce style bénéficia également d’une grande popularité sur les rives du Balikh et du Khabur.E.G.
↑ , Déesse de la fécondité:
Déesse de la fécondité :
collectionName : Proche Orient
inventoryNb : O.04683
objectName :
objectTitle : Déesse de la fécondité
objectCulture : syrien
geography :
dating : 1850 BC - 1800 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 15,5 cm, Largeur: 5,4 cm, Profondeur: 2,9 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis
objectDescription : de déesse-mère en forme de violon. Dans la région située à l’est de l’Oronte, au croisement des voies commerciales Nord-Sud et des routes caravanières allant de la Méditerranée à l’Euphrate, l’art de la terre cuite connut un développement dynamique dans le courant du premier quart du 2e millénaire. Plusieurs ateliers des royaumes de Yamkhad au nord (avec Alep pour capitale), de Qatna (Tell Mischrifé) au sud et d’Ebla (Tell Mardikh) entre les deux, développèrent des modèles standards rehaussés d’accents locaux dans chacune des régions. Ce groupe présente des femmes nues au corps en forme de violon, uniquement parées de chaînes au cou, de cordons à amulettes croisés et portant, parfois, une sorte de string dissimulant le sexe. Étant donné que ces accessoires sont mentionnés dans le mythe sumérien de « La descente d’Inanna aux Enfers », ces figurines ont souvent été identifiées comme représentant Inanna/Ishtar ou Astarté, bien qu’il paraisse plus prudent d’y reconnaître une allusion générale à la déesse de la fécondité. Des prototypes de cette production, qui fut à son tour reprise par des artistes chypriotes, sont connus en Élam (Suse). E.G.
↑ , Figurine de divinité ou d'orant:
Figurine de divinité ou d'orant :
collectionName : Proche Orient
inventoryNb : O.04685
objectName :
objectTitle : Figurine de divinité ou d'orant
objectCulture : syrien
geography :
dating : 2300 BC - 2000 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 31,1 cm, Largeur: 5 cm, Profondeur: 2,6 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis
objectDescription : Mère et enfant. Des figurines en terre cuite en forme de planche ou de colonne ont la tête affublée d’un oiseau, de lourdes perruques ou de couronnes. Étant donné qu’elles furent retrouvées plus souvent dans un contexte domestique que funéraire, il s’agit peut-être de statuettes votives déposées dans des chapelles domestiques. La prudence s’impose quant à les considérer comme de simples mortels : certaines figurines ont soit deux soit trois têtes et, de plus, le type de la « madone à l’enfant » pourrait se rapporter davantage à la grande déesse de la fécondité qu’à la simple mère de famille. La production de ce type d’objet semble s’être concentrée dans la région de l’Euphrate (à proximité de Tell Selenkahiyé), mais ce style bénéficia également d’une grande popularité sur les rives du Balikh et du Khabur. E.G.
↑ , Figurine de divinité ou d'orant:
Figurine de divinité ou d'orant :
collectionName : Proche Orient
inventoryNb : O.04686
objectName :
objectTitle : Figurine de divinité ou d'orant
objectCulture : syrien
geography :
dating : 2300 BC - 2000 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 12,2 cm, Largeur: 5,6 cm, Profondeur: 3 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis
objectDescription : de déesse tenant ses seins Des figurines en terre cuite en forme de planche ou de colonne ont la tête affublée d’un oiseau, de lourdes perruques ou de couronnes. Étant donné qu’elles furent retrouvées plus souvent dans un contexte domestique que funéraire, il s’agit peut-être de statuettes votives déposées dans des chapelles domestiques. La prudence s’impose quant à les considérer comme de simples mortels : certaines figurines ont soit deux soit trois têtes et, de plus, le type de la « madone à l’enfant » pourrait se rapporter davantage à la grande déesse de la fécondité qu’à la simple mère de famille. La production de ce type d’objet semble s’être concentrée dans la région de l’Euphrate (à proximité de Tell Selenkahiyé), mais ce style bénéficia également d’une grande popularité sur les rives du Balikh et du Khabur. E.G.
↑ , Figurine de divinité ou d'orant:
Figurine de divinité ou d'orant :
collectionName : Proche Orient
inventoryNb : O.04688
objectName :
objectTitle : Figurine de divinité ou d'orant
objectCulture : syrien
geography :
dating : 2300 BC - 2000 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 20,1 cm, Largeur: 5,8 cm, Profondeur: 4,1 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis
objectDescription : Femme tenant ses seins Des figurines en terre cuite en forme de planche ou de colonne ont la tête affublée d’un oiseau, de lourdes perruques ou de couronnes. Étant donné qu’elles furent retrouvées plus souvent dans un contexte domestique que funéraire, il s’agit peut-être de statuettes votives déposées dans des chapelles domestiques. La prudence s’impose quant à les considérer comme de simples mortels : certaines figurines ont soit deux soit trois têtes et, de plus, le type de la « madone à l’enfant » pourrait se rapporter davantage à la grande déesse de la fécondité qu’à la simple mère de famille. La production de ce type d’objet semble s’être concentrée dans la région de l’Euphrate (à proximité de Tell Selenkahiyé), mais ce style bénéficia également d’une grande popularité sur les rives du Balikh et du Khabur. E.G.
↑ , Figurine de divinité ou d'orant:
Figurine de divinité ou d'orant :
collectionName : Proche Orient
inventoryNb : O.04690
objectName :
objectTitle : Figurine de divinité ou d'orant
objectCulture : syrien
geography :
dating : 2300 BC - 2000 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 21,8 cm, Largeur: 7,2 cm, Profondeur: 2,2 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis
objectDescription : de déesse se tenant les seins. Des figurines en terre cuite en forme de planche ou de colonne ont la tête affublée d’un oiseau, de lourdes perruques ou de couronnes. Étant donné qu’elles furent retrouvées plus souvent dans un contexte domestique que funéraire, il s’agit peut-être de statuettes votives déposées dans des chapelles domestiques. La prudence s’impose quant à les considérer comme de simples mortels : certaines figurines ont soit deux soit trois têtes et, de plus, le type de la « madone à l’enfant » pourrait se rapporter davantage à la grande déesse de la fécondité qu’à la simple mère de famille. La production de ce type d’objet semble s’être concentrée dans la région de l’Euphrate (à proximité de Tell Selenkahiyé), mais ce style bénéficia également d’une grande popularité sur les rives du Balikh et du Khabur. E.G.
↑ , Tête schématique:
Tête schématique :
collectionName : Proche Orient
inventoryNb : O.04719
objectName :
objectTitle : Tête schématique
objectCulture : Arabie du Sud
geography :
dating :
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 19,4 cm, Largeur: 10,5 cm, Profondeur: 3,2 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis
objectDescription : Ce type de plaque funéraire aplanie, au rendu souvent minimaliste de la physionomie, comme c’est le cas ici, était incorporée dans des murs et des stèles. E.G.
↑ , Modèle de chariot de guerre:
Modèle de chariot de guerre :
collectionName : Proche Orient
inventoryNb : O.04753
objectName :
objectTitle : Modèle de chariot de guerre
objectCulture : Mésopotamienne
geography :
dating : 1900 BC - 1550 BC Inconnue
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 13,5 cm, Largeur: 6 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis
objectDescription : Le tablier des modèles de chariots de guerre, très populaires en Mésopotamie comme en Syrie, est souvent décoré de représentations estampées de divinités guerrières. S’agit-il ici de Zababa, dieu suprême du panthéon de la cité de Kish et de son alter ego Ishtar ou plutôt d’autres divinités comme Amurru ou même le Baal syrien ? E.G.
↑ , Tueur de dragon:
Tueur de dragon :
collectionName : Proche Orient
inventoryNb : O.04755
objectName :
objectTitle : Tueur de dragon
objectCulture : syrien
geography :
dating : 850 BC - 701 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 8,4 cm, Largeur: 4,2 cm, Profondeur: 0,8 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis
objectDescription : Il s’agit ici de l’interprétation araméenne d’un motif phénicien montrant un fronton triangulaire à palmette entouré d’une frise végétale. Le nom de la baie située au nord de Beyrouth (Saint-Georges) et celui d’une mosquée locale rappellent tous deux la popularité d’un mythe phénicien qui eut un écho dans le texte égyptien « Inaros et les griffons ». Ce thème est souvent illustré dans l’art phénicien sur des coupes en métal précieux, des sceaux et des plaquettes de mobilier en ivoire. L’interprétation araméenne n’atteint pas le réalisme et la dynamique de ces compositions; les formes grossières ont été noyées dans le cadre figuratif maladroit. La double couronne royale posée sur la tête du héros ressemble à un pastiche de l’art égyptien, pour paraphraser l’expression utilisée par l’historien d’art Henri Frankfort dans une étude des couronnes de ce type apparaissant sur des ivoires d’Arslan Tash. E.G.
↑ , Stèle qatabanite:
Stèle qatabanite :
collectionName : Proche Orient
inventoryNb : O.04793
objectName :
objectTitle : Stèle qatabanite
objectCulture : Arabie du Sud
geography :
dating : 100 BC - 91 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 31 cm, Largeur: 20,5 cm, Profondeur: 4,7 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis
objectDescription : D’après l’inscription qatabanite, cette stèle marquait la tombe de ‘Ahram des (clans) Darhān et Yagur. Au début du 1er siècle, les stèles funéraires étaient souvent combinées à une tête de taureau ou à un protome en haut-relief (symbole du dieu lunaire). Étant donné que ces stèles étaient toujours placées dans des niches de temples, outre leur fonction funéraire, elles devaient également être utilisées dans le cadre des rituels. Certains chercheurs y reconnaissent les stèles m‘mr qui sont mentionnées dans les inscriptions. En qatabanite, le patronyme ‘Ahram est connu comme nom propre, tandis qu’en minéen, il apparaît aussi comme un nom de clan. La stèle a été réalisée dans un bel albâtre opaque et veiné, laissant penser qu’une ancienne table de libations a été réutilisée. E.G.
↑ , Pin's:
Pin's :
collectionName : Voitures hippomobiles
inventoryNb : TR.1289.1-31
objectName :
objectTitle : Pin's
objectCulture :
geography :
dating :
material :
technique :
dimensions : Diamètre: 3,6 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis
objectDescription : Provenance et dimensions variables; montées sur broche, sur épingle ou sur bouton, à décor le plus souvent héraldique..
↑ , Assiette creuse:
Assiette creuse :
collectionName : Chine
inventoryNb : V.1146
objectName :
objectTitle : Assiette creuse
objectCulture :
geography :
dating : AD 1725 - AD 1735
material :
technique :
dimensions :
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis
objectDescription : Porcelaine dite "coquille d'oeuf" dont le revers est revêtu d'un émail carminé. Le décor se distingue par l'extrême méticulosité dans l'exécution et par son large bord à fond d'émail bleu à rinceaux dorés dont le contraste met en valeur le motif central. Là, une masse de fleurs, dont des lotus et des pivoines, flotte sur un étang aux eaux vert pâle ridées par la brise, tandis que deux papillons virevoltent dans un ciel dégagé. Si, par un jeu de mots, il symbolise l'homme de 70 ans, le papillon évoque plus souvent l'homme amoureux, car il va boire au calice des fleurs figurant la femme.