possibl*
↑ objectName, objectTitle:
objectTitle :
collectionName : collectionName
inventoryNb : inventoryNb
objectName : objectName
objectTitle : objectTitle
objectCulture : objectCulture
geography : geography
dating : dating
material : material
technique : technique
dimensions : dimensions
legalRightOwner : legalRightOwner
objectDescription : objectDescription
↑ , Guitare à cinq choeurs:
Guitare à cinq choeurs :
collectionName : Instruments à cordes
inventoryNb : 0550
objectName :
objectTitle : Guitare à cinq choeurs
objectCulture :
geography :
dating : ca. AD 1640
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 87,5 cm, Largeur: 26 cm, Profondeur: 13 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis
objectDescription : La guitare inv. n° 0550 a été acquise en 1879 par le premier conservateur de l’ancien Musée instrumental du Conservatoire de Bruxelles, Victor-Charles Mahillon. Elle appartenait auparavant au célèbre luthier Auguste Tolbecque. Sur le chevillier figure l’inscription « Matheo Sellas / alla Corona in / Venetia ». Sellas était un luthier d’origine allemande, actif à Venise durant la première moitié du XVIIe siècle. La guitare est montée de cinq chœurs de deux cordes fixées à l’aide de dix chevilles dorsales. Le dos se compose de 23 côtes de palissandre séparées par des filets d’ivoire. La rose qui orne la table d’harmonie est en plomb et n’est sans doute pas d’origine. Elle représente un personnage jouant du clavecin et est signée « H H ». Sans doute provient-elle d’un instrument à clavier de Jean-Henri Hemsch. Autour de la rose est disposée une large marqueterie d’ivoire, de pâte noire et de palissandre. La touche présente des plaques d’ivoire qui illustrent des fables de Phèdre ou d’Esope : « Le loup et la grue », ainsi que « Le renard et la cigogne ». L’arrière du manche est décoré d’une marqueterie d’ivoire et de pâte noire. À un moment de son histoire, cette guitare a été changée en chitarra battente, dont les cordes étaient fixées au bas de la caisse de résonance. À cette époque, le manche a été raccourci et est resté tel quel depuis lors. La guitare elle-même en revanche a été retransformée en guitare classique, avec un chevalet collé à la table. Il est possible que ce travail soit dû à Tolbecque. Des radiographies de l’instrument montrent d’importantes transformations internes, mais son aspect extérieur reste représentatif des qualités remarquables des guitares baroques. Bibliographie Victor-Charles Mahillon, Catalogue descriptif et analytique du Musée Instrumental du Conservatoire Royal de Musique de Bruxelles, i, Gent, 1893, p. 481. Exposiçao Internacional de Instrumentos Antigos, V Festival Gulbenkian de Musica, Lisbonne, 1961, n° 39. Instruments de musique des XVIe et XVIIe siècles, catalogue de l’exposition du Musée Instrumental de Bruxelles en l’Hôtel de Sully, Paris, juin 1969, s.l., 1969, n° 31. Mia Awouters, "Befaamde barokgitaren uit de verzameling van het Brussels Instrumentenmuseum", Musica Antiqua, 3/3, 1986, p. 74-75. http://www.mim.be/fr/guitare-baroque?from_i_m=1
↑ , Quinton d'amour:
Quinton d'amour :
collectionName : Instruments à cordes
inventoryNb : 1358
objectName :
objectTitle : Quinton d'amour
objectCulture :
geography :
dating : AD 1730 - AD 1772
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 64,6 cm, Largeur: 20,3 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis
objectDescription : Quinton d’amour pourvu de cinq cordes mélodiques et de six cordes sympathiques, couvert d’un vernis brun-rouge. Toutes les cordes sont attachées à une plaque blanchâtre équipée de pointes et fixée à l’éclisse du bas, comme sur le quinton d’amour et la viole d’amour de Salomon inv. n° 0480 et 1389. Les cordes sympathiques passent par-dessus la plaque blanche dans laquelle sont percés des trous pour les cordes mélodiques. L’instrument n’a dès lors pas de cordier. Le dos voûté est construit en deux parties et orné d’un filet à triple brin. Il est fait d’érable ondé, de même que les éclisses. La caisse de résonance a la forme d’un violon ; l’intérieur est équipé de tasseaux et de contre-éclisses. La table d’harmonie, composée de deux pièces d’épicéa, est percée d’ouïes en forme de f et également ornée d’un filet à trois brins. Elle présente des fractures qui ont été réparées. Dans le tasseau supérieur, on distingue trois trous de clous qui ont anciennement dû servir à fixer le manche. Une volute de violon classique surmonte le chevillier. Celui-ci est orné de motif floraux à l’arrière et sur les côtés. A l’avant, il est entièrement ouvert, tandis qu’à l’arrière, il est fermé à hauteur de quatre des cinq cordes mélodiques. La touche, qui est creusée à l’arrière afin de laisser passer les cordes sympathiques, est plaquée d’ébène et porte les traces de frettes nouées. Cet instrument présente des similitudes avec le quinton d’amour de Salomon inv. n° 0481, mais le bord et les coins de la table et du dos sont plus épais. La couleur et la texture du vernis diffèrent par ailleurs des deux autres instruments de Salomon conservés au MIM (inv. n° 0481 et 1389). Il est possible que cet instrument-ci ait été assemblé, modifié voire entièrement construit par un certain Jean Nicolas Leclerc, qui a laissé une signature au crayon à l’intérieur de la caisse. Peut-être s’agit-il de Joseph-Nicolas Leclerc de Mirecourt, actif à Paris à partir de 1760. Ce quinton d’amour faisait partie de la collection d’Auguste Tolbecque. En 1879, celle-ci fut acquise par le Musée des instruments de musique. En 1885, une viole d’amour de Salomon appartenant au musée fut exposée à Londres. Peut-être était-ce cet instrument-ci, le quinton d’amour inv. n° 0481 ou la viole d’amour inv. n° 1389, également de sa main. Inscriptions 1) “SALOMON / A PARIS” (marque au fer) 2) “Jean nicolas / leclerc” (signature manuscrite dans la caisse, sur le dos) Longueur ca. 65,2 cm Largeur ca. 25 cm Hauteur des éclisses ca. 31 cm Longueur vibrante ca. 32,8 cm Bibliographie Victor-Charles Mahillon, Catalogue descriptif et analytique du Musée Instrumental du Conservatoire Royal de Musique de Bruxelles, vol. 3, Gand, 1880, 2/1893, p. 26.
↑ , :
:
collectionName : Instruments d'Océanie
inventoryNb : 1973.008-01
objectName :
objectTitle :
objectCulture : Aborigène (Population)
geography :
dating : avant AD 1973
material :
technique :
dimensions : Longueur: 83,3 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis
objectDescription : JORI2012: "Ces trois didjeridoos (1973.008-01, 02 et 03) sont réalisés dans une branche d'arbre irrégulière et cylindrique. Ce sont des instruments assez courts (le 1973.008-01 mesure seulement 83 cm). Deux bandes identiques (une en haut, une en bas) décorent chaque instrument. Elles sont faites d'une ligne centrale colorée entourée de deux bandes plus larges et d'une couleur différente entrecoupées,de lignes obliques. Sur les didjeridoos 1973.008-01-n°21 et le 1973.008-03 n°23, le tout est entouré de deux nouvelles bandes colorées. Il est possible, comme c'est le cas sur de nombreux didjeridoos, que ces décorations soient liées au clan d'origine de l'instrument. Ces trois instruments semblent provenir de la partie orientale de la Terre d'Arnhem, où la technique de la note trompette domine. C'est là que vit le peuple Yolgnu, parfois considéré comme le peuple dont le didjeridoo est originaire. Les instruments de cette région, les Yidaki, sont de forme cylindrique contrairement à ceux de la partie occidentale dont la forme est conique.
↑ , :
:
collectionName : Instruments d'Océanie
inventoryNb : 1973.008-02
objectName :
objectTitle :
objectCulture : Aborigène (Population)
geography :
dating : avant AD 1973
material :
technique :
dimensions : Longueur: 105,1 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis
objectDescription : JORI2012: "Ces trois didjeridoos (1973.008-01, 02 et 03) sont réalisés dans une branche d'arbre irrégulière et cylindrique. Ce sont des instruments assez courts (le 1973.008-01 mesure seulement 83 cm). Deux bandes identiques (une en haut, une en bas) décorent chaque instrument. Elles sont faites d'une ligne centrale colorée entourée de deux bandes plus larges et d'une couleur différente entrecoupées,de lignes obliques. Sur les didjeridoos 1973.008-01-n°21 et le 1973.008-03 n°23, le tout est entouré de deux nouvelles bandes colorées. Il est possible, comme c'est le cas sur de nombreux didjeridoos, que ces décorations soient liées au clan d'origine de l'instrument. Ces trois instruments semblent provenir de la partie orientale de la Terre d'Arnhem, où la technique de la note trompette domine. C'est là que vit le peuple Yolgnu, parfois considéré comme le peuple dont le didjeridoo est originaire. Les instruments de cette région, les Yidaki, sont de forme cylindrique contrairement à ceux de la partie occidentale dont la forme est conique.
↑ , :
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collectionName : Instruments d'Océanie
inventoryNb : 1973.008-03
objectName :
objectTitle :
objectCulture : Aborigène (Population)
geography :
dating : avant AD 1973
material :
technique :
dimensions : Longueur: 102,2 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis
objectDescription : JORI2012: "Ces trois didjeridoos (1973.008-01, 02 et 03) sont réalisés dans une branche d'arbre irrégulière et cylindrique. Ce sont des instruments assez courts (le 1973.008-01 mesure seulement 83 cm). Deux bandes identiques (une en haut, une en bas) décorent chaque instrument. Elles sont faites d'une ligne centrale colorée entourée de deux bandes plus larges et d'une couleur différente entrecoupées,de lignes obliques. Sur les didjeridoos 1973.008-01-n°21 et le 1973.008-03 n°23, le tout est entouré de deux nouvelles bandes colorées. Il est possible, comme c'est le cas sur de nombreux didjeridoos, que ces décorations soient liées au clan d'origine de l'instrument. Ces trois instruments semblent provenir de la partie orientale de la Terre d'Arnhem, où la technique de la note trompette domine. C'est là que vit le peuple Yolgnu, parfois considéré comme le peuple dont le didjeridoo est originaire. Les instruments de cette région, les Yidaki, sont de forme cylindrique contrairement à ceux de la partie occidentale dont la forme est conique.
↑ , :
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collectionName : Instruments d'Océanie
inventoryNb : 2121
objectName :
objectTitle :
objectCulture : Culture inconnue
geography :
dating : avant AD 1907
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 63,3 cm, Largeur: 20,7 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis
objectDescription : JORI2012: Ce tambour est typique de la région du Golfe de Papouasie. On le reconnait directement grâce à sa partie inférieure sculptée en forme de machoires. Don Niles fait remarquer que cette interprétation de "machoires" n'a jamais vraiment été confirmée par les indigènes. Ce sont les chercheurs qui y ont vu des machoires animales, souvent celles de crocodiles (il est vrai que la ressemblance est frappante, surtout que l'on trouve fréquemment sur le pourtour des sortes de petites dents). Il est donc possible qu'elles aient, pour les indigènes, un tout autre symbolisme. Ces soi-disant machoires sont le plus souvent au nombre de deux comme sur notre instrument, parfois quatre. La partie supérieure de l'instrument n'est pas décorée, seules les machoires sont gravées et parfois peintes. L'épaisseur de l'instrument, tout autour de ces machoires est ici gravée d'une sorte de quadrillage. La surface extérieure est décorée d'un masque humain semblable à ceux que l'on peut trouver sur les rhombes sacrés de la même région. Le motif n'influe en rien sur le caractère sacré de l'instrument: le kundu, contrairement au rhombe, étant un instrument profane. Sa peau est celle d'un reptile. Elle est fixée ici d'une façon assez particulière. Des cordes sont attachées directement à des trous faits dans la peau et sont reliées directement à la poignée. Selon Fischer, cette méthode est essentiellement limitée au Golfe de Papouasie. (...) De la colle a sans doute également été appliquée sous la peau avant de la positionner sur l'instrument. La poignée n'est pas arrondie, elle possède deux angles droits. Le seul décor de la partie supérieure consiste en quatre bandes en léger relief partant deux par deux de chaque pied de la poignée et délimitant un bandeau central dans la partie la plus étroite de l'instrument. Selon Don Niles, on pourrait localiser cet instrument plus précisément dans la région comprise entre Deception Bay et la frontière avec la Province Centrale. (...).
↑ , Harpe à pédales:
Harpe à pédales :
collectionName : Instruments à cordes
inventoryNb : 3174
objectName :
objectTitle : Harpe à pédales
objectCulture :
geography :
dating : AD 1780 - AD 1795
material :
technique :
dimensions :
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis
objectDescription : 36 cordes. Mécanique à crochets, 7 pédales. Caisse composée de neuf côtes de bois. Table percée de trois paires d’ouïes, chacune de sept ouvertures. Etendue : La -1 à La 5 Aucune inscription Décors : la caisse, colonne et console sont peintes en noir rehaussé d’or. La console est peinte de motifs de bouquets de fleurs et de papillons. La table est peinte de plusieurs trophées des arts et guirlandes de fleurs, près de la cuvette est peinte une scène galante. La cuvette comporte une frise dorée sur le devant, et des feuilles d’acanthe sur le dessus. Les pédales sont dorées. La colonne est de base carrée, elle est ornée de fleurs en plusieurs endroits. La volute de la crosse est ornée de feuilles d’acanthe et de boutons de roses, et est entièrement dorée. Cette harpe avait été décrite comme possiblement de la main du facteur Naderman, mais rien sur l’instrument ne nous permet d’affirmer cette provenance.
↑ , :
:
collectionName : Instruments d'Océanie
inventoryNb : 3938
objectName :
objectTitle :
objectCulture : Culture inconnue
geography :
dating : avant AD 1963
material :
technique :
dimensions : Longueur: 200 cm, Largeur: 31,5 cm, Hauteur: 45,5 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis
objectDescription : JORI2012:Ce tambour est réalisé dans un tronc de section ovale. Les deux grands côtés sont décorés sur leur partie inférieure de motifs géométriques faits de lignes courbes. Deux projections sont taillées de part et d'autre de l'instrument. La mauvaise qualité de conservation de l'instrument rend la lecture de ces sculptures assez difficiles. La fente parcourt la partie supérieure de l'instrument sur sa longueur. On observe des traces d'usure sous la fente, au milieu des parois latérales. Une pièce ronde d'un bois rapporté est utilisée pour boucher un trou situé sur l'un des petits côtés. Deux explications sont possibles quant à ce trou. Premièrement, il a peut être été percé, comme c'est de temps en temps le cas, pour aider au creusement du tambour. Dans ce cas, on rebouche le trou avec une pièce de bois et de la résine. La deuxième possibilité est que le tambour a été tout simplement abîmé et réparé. Par son aspect général, on peut reconnaître cet instrument comme étant originaire de la zone comprenant les cours moyens des fleuves Sepik et Ramu, ainsi que la région côtière avoisinante, remontant jusqu'à Aitape. Ces tambours présentent la même forme et les mêmes décorations que notre instrument. Les parois latérales sont toujours soigneusement gravézs de lignes courbes et de spirales, la parties percutée étan,t le plus généralement vierge de toute décoration. (...)
↑ , Cercueil d’enfant:
Cercueil d’enfant :
collectionName : Égypte
inventoryNb : E.01182
objectName :
objectTitle : Cercueil d’enfant
objectCulture : Égyptienne
geography :
dating : 332 BC - 30 BC (Incertaine)
material :
technique :
dimensions : Longueur: 77 cm, Largeur: 26,2 cm, Hauteur: 25 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis
objectDescription : E.1182 - E.1183 Deux cercueils d’enfants Bois stuqué et peint Probablement fin de l’époque ptolémaïque (332-30 av. J.-C.) Provenance inconnue Ces deux petits cercueils sont de factures analogues et ils ont probablement appartenu à la même sépulture. A l’origine, leur surface était certainement couverte d’une épaisse couche de stuc, qui avait aussi permis de modeler les oreilles, mais qui a aujourd’hui presque disparu. Quelques traces de couleurs indiquent que les corps étaient totalement peints en jaune pâle, et le visage en un jaune plus foncé. Les visages des deux cercueils sont sculptés de manière sommaire et anguleuse, leurs traits semblent brutaux et leur nez, ainsi que leurs paupières, sont très accentués. Les chevelures rappellent les traditionnelles perruques tripartites. Le pilier dorsal d’un des deux cercueils adopte la forme d’un pilier djed, évocation de la colonne vertébrale d’Osiris. Ainsi, le défunt pourra, comme le dieu, se redresser dans l’Au-delà. Les deux cercueils ont été offerts au Musée en 1905 par le comte et la comtesse van den Steen de Jehay. Ils les avaient achetés en 1891, à Louxor, et il est possible qu’ils proviennent des fouilles qui avaient alors lieu dans la Vallée des Rois. A l’origine, ils contenaient encore les momies de deux enfants, qui ont disparu aujourd’hui.
↑ , Cercueil d’enfant:
Cercueil d’enfant :
collectionName : Égypte
inventoryNb : E.01183
objectName :
objectTitle : Cercueil d’enfant
objectCulture : Égyptienne
geography :
dating : 332 BC - 30 BC
material :
technique :
dimensions : Longueur: 59,5 cm, Largeur: 20,5 cm, Hauteur: 21 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis
objectDescription : E.1182 - E.1183 Deux cercueils d’enfants Bois stuqué et peint Probablement fin de l’époque ptolémaïque (332-30 av. J.-C.) Provenance inconnue Ces deux petits cercueils sont de factures analogues et ils ont probablement appartenu à la même sépulture. A l’origine, leur surface était certainement couverte d’une épaisse couche de stuc, qui avait aussi permis de modeler les oreilles, mais qui a aujourd’hui presque disparu. Quelques traces de couleurs indiquent que les corps étaient totalement peints en jaune pâle, et le visage en un jaune plus foncé. Les visages des deux cercueils sont sculptés de manière sommaire et anguleuse, leurs traits semblent brutaux et leur nez, ainsi que leurs paupières, sont très accentués. Les chevelures rappellent les traditionnelles perruques tripartites. Le pilier dorsal d’un des deux cercueils adopte la forme d’un pilier djed, évocation de la colonne vertébrale d’Osiris. Ainsi, le défunt pourra, comme le dieu, se redresser dans l’Au-delà. Les deux cercueils ont été offerts au Musée en 1905 par le comte et la comtesse van den Steen de Jehay. Ils les avaient achetés en 1891, à Louxor, et il est possible qu’ils proviennent des fouilles qui avaient alors lieu dans la Vallée des Rois. A l’origine, ils contenaient encore les momies de deux enfants, qui ont disparu aujourd’hui.
↑ , Scarabée:
Scarabée :
collectionName : Égypte
inventoryNb : E.05354c
objectName :
objectTitle : Scarabée
objectCulture : Égyptienne
geography :
dating : 747 BC - 525 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 1,5 cm, Largeur: 1 cm, Profondeur: 1 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis
objectDescription : Le plat de ce scarabée à profil haut est usé. Il porte quelques signes, dont le disque solaire de Rê et, possiblement, le hiéroglyphe "mn". L'inscription pourrait représenter le nom d'Amon-rê.
↑ , Scarabée avec monture de bague en or:
Scarabée avec monture de bague en or :
collectionName : Égypte
inventoryNb : E.05364
objectName :
objectTitle : Scarabée avec monture de bague en or
objectCulture : Égyptienne
geography :
dating : 1850 BC - 1650 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 1,1 cm, Largeur: 0,9 cm, Profondeur: 0,5 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis
objectDescription : Le plat de ce petit scarabée porte trois hiéroglpyhes, possiblement la bouche "r" entre le bras "di" et un disque solaire "ra".
↑ , Scarabée double:
Scarabée double :
collectionName : Égypte
inventoryNb : E.05590f
objectName :
objectTitle : Scarabée double
objectCulture : Égyptienne
geography :
dating : 1295 BC - 656 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 0,9 cm, Largeur: 0,7 cm, Profondeur: 0,4 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis
objectDescription : Des scarabées doubles, constitués de deux petits scarabées et portant chacun sa propre décoration sur le revers, apparaissant à partir du Moyen Empire. Ce type connaît sont essor au Nouvel Empire. Les deux scarabées de cet exemplaire montrent la même composition : le faucon “Hr” derrière le signe de vie “ânkh”. Plusieurs hiéroglyphes se trouvent à gauche, possiblement le serpent “dj” et le signe “t”, formant ainsi le mot “dj.t” (‘éternité’). Cette composition peut donc être lue: “ankh Hr dj.t” (‘(que) Horus vive éternellement’). Des scarabées portant ce vœu sont connus pour la Période Ramesside et la Troisième Période Intermédiaire (XIXème-XXVème dyn.).
↑ , Scarabée avec hiéroglyphes:
Scarabée avec hiéroglyphes :
collectionName : Égypte
inventoryNb : E.05695
objectName :
objectTitle : Scarabée avec hiéroglyphes
objectCulture : Égyptienne
geography :
dating : 1550 BC - 1295 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 1 cm, Largeur: 0,9 cm, Profondeur: 0,4 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis
objectDescription : Le plat de ce scarabée porte les hiéroglyphes suivants: le roseau "i", la plume d'autruche "maât" et le signe "nfr". Il s'agit possiblement d'un cryptogramme du nom d' Amon.
↑ , Scarabée:
Scarabée :
collectionName : Égypte
inventoryNb : E.05709.1
objectName :
objectTitle : Scarabée
objectCulture : Égyptienne
geography :
dating : 747 BC - 525 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 2,3 cm, Largeur: 1,5 cm, Profondeur: 0,9 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis
objectDescription : Le plat de ce scarabée porte plusieurs hiéroglyphes, de droite à gauche: le cobra, le canard, un disque solaire et trois traits horizontaux. Cette inscription réfère possiblement au nom d'Amon-rê.
↑ , Scaraboïde en forme de visage humain:
Scaraboïde en forme de visage humain :
collectionName : Égypte
inventoryNb : E.05860
objectName :
objectTitle : Scaraboïde en forme de visage humain
objectCulture : Égyptienne
geography :
dating : 1295 BC - 945 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 2,1 cm, Largeur: 1,6 cm, Profondeur: 0,8 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis
objectDescription : La production de scaraboïdes en forme de visage humain en faïence commence à l’Époque Ramesside en continue jusqu’à la Basse Époque. Le revers montre un personnage debout avec un cou long, possiblement le dieu Seth. À droite se trouvent une grande plume d’autruche de la déesse Maat et un disque solaire. Telles compositions apparaissent sur des scarabées datant des XIXème-XXIème dynasties.
↑ , Cercueils de la dame Taânetenmes, et cartonnage de la dame Tamen:
Cercueils de la dame Taânetenmes, et cartonnage de la dame Tamen :
collectionName : Égypte
inventoryNb : E.05890
objectName :
objectTitle : Cercueils de la dame Taânetenmes, et cartonnage de la dame Tamen
objectCulture : Égyptienne
geography :
dating : 945 BC - 715 BC
material :
technique :
dimensions : Longueur: 192 cm, Largeur: 63 cm, Hauteur: 61 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis
objectDescription : Cercueils de la dame Taânetenmes, et cartonnage de la dame Tamen Bois stuqué et peint, cartonnage peint et momie Troisième Période Intermédiaire, probablement 22e dynastie (vers 945-715 av. J.-C.) Thèbes ouest Les formules d’offrande qui décorent ces cercueils momiformes mentionnent une propriétaire répondant au nom de Taânetenmes, la descendante d’une lignée de prêtres d’Amon à Karnak. Sur le couvercle de son cercueil intérieur, la défunte, vêtue d’une longue robe plissée, se dirige vers le lieu où l’on va statuer sur sa possible accession à l’Au-delà. Anubis (avec sa tête de chacal) contrôle, à l’aide d’une balance, si son cœur est en équilibre avec la plume de Maât, symbole de la Vérité. Tout semble en ordre, le monstre Ammit, laissera passer la défunte. Sous la « pesée du cœur », des colonnes de textes font état d’une seconde épreuve pour Taânetenmes : un interrogatoire sévère face au tribunal des dieux. Sans hésiter, elle récite la « confession négative » . Elle n’a commis aucune mauvaise action durant sa vie ! Entre les cercueils, se trouve un cartonnage coloré. Il contient le corps d’une autre défunte. Son nom, Tamen, se lit dans une formule d’offrande, sous le grand reliquaire à tête d’Osiris qui traverse toutes les scènes au centre. Avant d’arriver au Musée, les cercueils et le cartonnage ont été la propriété de plusieurs collections privées. Ce parcours compliqué a abouti à les considérer à tort comme un ensemble homogène. Le Musée Curtius de Liège possède un des cercueils de Tamen.
↑ , Scarabée:
Scarabée :
collectionName : Égypte
inventoryNb : E.06642
objectName :
objectTitle : Scarabée
objectCulture : Égyptienne
geography :
dating : 747 BC - 656 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 1,1 cm, Largeur: 0,7 cm, Profondeur: 0,5 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis
objectDescription : Le plat montre la plume d’autruche de la déesse Maât et un mangouste (ichneumon) au-dessous d’un disque solaire. L’interprétation de cette composition reste incertaine (elle réfère possiblement au dieu Amon). Elle est populaire sur les scarabées de la XXVème dynastie.
↑ , Scarabée:
Scarabée :
collectionName : Égypte
inventoryNb : E.06958b
objectName :
objectTitle : Scarabée
objectCulture : Égyptienne
geography :
dating :
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 2,7 cm, Largeur: 2 cm, Profondeur: 1,3 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis
objectDescription : Le plat de ce scarabée porte une composition de hiéroglyphes ("nb", "Htp", "di" et "ânkh" ou "swt"(?)), rendus de façon inhabituelle. L'inscription réfère possiblement à la formule d'offerande, "Htp di nsw", 'l'offrande que donne le roi'.
↑ , Empreinte de sceau:
Empreinte de sceau :
collectionName : Égypte
inventoryNb : E.07789
objectName :
objectTitle : Empreinte de sceau
objectCulture : Égyptienne
geography :
dating :
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 62 mm, Largeur: 65 mm, Profondeur: 37 mm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis
objectDescription : Empreinte avec des signes clairement définis et, possible, des traces de la matière organique. Surface irrégulière avec trois empreintes. L'un d'eux, incurvé, pourrait être l'empreinte négative d'une petite corde ou d'un dispositif courbe. Un autre est rectiligne. Traces noirs identiques à celles sur l'avers se trouvent sur cette empreinte. Le dernier ne peut être identifié avec certitude.
↑ , Empreinte de sceau:
Empreinte de sceau :
collectionName : Égypte
inventoryNb : E.07799
objectName :
objectTitle : Empreinte de sceau
objectCulture : Égyptienne
geography :
dating :
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 1 mm, Largeur: 80 mm, Profondeur: 1 mm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis
objectDescription : Type? Fragment d'empreinte. L'avers représente deux empreintes de sceaux partiels avec des signes bien lisibles. On trouve les traces des bords d'un sceau-cylindre. L'inverse a une surface irrégulière avec des traces possibles d'un peu de corde et un noeud sur la partie inférieure du fragment.
↑ , :
:
collectionName : Instruments d'Océanie
inventoryNb : IDK0029
objectName :
objectTitle :
objectCulture : Culture inconnue
geography :
dating : avant AD 1989
material :
technique :
dimensions : Longueur: 144 cm, Largeur: 50 cm, Hauteur: 62,5 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis
objectDescription : JORI2012: Une fois de plus, nous sommes confrontés à un instrument très particulier. Ce tambour à fente possède une forme tout à fait différente de ce que l'on retrouve traditionnellement en Océanie. Ses deux extr^mités n'ont pas la même taille. La surface supérieure où est creusée la fente est donc légèrement en pente. Une excroissance est sculptée de chaque côté de l'instrument: un visage sur le grand côté et une sorte de queue sur le petit. L'ensemble donne à l'instrument une silhouette animale à l'allure d'un phoque. Une languette de métal est disposée à chaque extrêmité de la fente, sans doute pour renforcer l'instrument. Aucune décoration, aucune gravure n'est présente sur le corps du tambour. Cet instrument semble ne correspondre à aucune autre forme de tambour à fente répertorié en Océanie. Son visage, sa forme animale, sa silhouertte "en cône" font de ce tambour un objet tout à fait à part. Son origine océanienne est donc floue et à priori, il est tout à fait possible que l'instrument provienne d'une autre région.
↑ , Etendard ou Idole:
Etendard ou Idole :
collectionName : Iran
inventoryNb : IR.0039
objectName :
objectTitle : Etendard ou Idole
objectCulture : Iranienne
geography :
dating : 1300 BC - 750 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 17 cm, Largeur: 5,5 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis
objectDescription : Idole, sans pied; Gilgamesh tenant deux gueules de lion; en dessous une tête de lion et deux têtes de coqs/ Les étendards ou idoles constituent peut-être le groupe le plus caractéristique des bronzes du Luristan. Il s’agit, en fait, de petites sculptures coulées à la cire perdue, montées sur un socle en forme de bouteille. Elles sont généralement tout à fait creuses dans le sens vertical et leurs faces avant et arrière sont parfaitement identiques. Ces caractéristiques indiquent qu’elles étaient montées sur quelque chose, peut-être une hampe, grâce à leur socle ouvert dans la partie inférieure et qu’elles pouvaient êtres vues sous tous les angles. Bien qu’un grand nombre d’étendards soient connus par le marché de l’art, pendant longtemps, il n’y eu que peu ou pas du tout d’informations fiables. Il n’était même pas certain que les « socles » faisaient bien partie des étendards et des idoles. Ce n’est qu’en 1970, lors d’une expédition scientifique menée à Tattulban au Luristan, que des archéologues belges découvrirent pour la première fois un étendard avec son socle, Cette découverte et celles qui suivirent confirment le lien qui existe entre les socles et les idoles et rendirent leur datation possible. Elles permirent également de comprendre leur évolution chronologique et formelle. Les plus anciens étendards datent du 13e siècle, soit du début de l’âge du Fer. Ils se composent de deux bouquetins dressés et affrontés ou de fauves, sans doute des lions ou des léopards. La forme des exemplaires les plus anciens est encore très naturaliste, tandis que les pièces plus récentes sont davantage stylisées. Tantôt les animaux sont accolés à un anneau, tantôt leurs pattes antérieures et postérieures fusionnent pour former l’anneau. Certains étendards, comme cat. 278 et 280, se caractérise par la présence d’une feuille de bronze enroulée formant un tuyau. Il est possible que dans la perforation ainsi obtenue ou dans le petit tuyau, une branche ait pu être insérée, ce qui faisait naître le motif d’animaux flanquant un arbre de vie. Il s’agissait là d’un motif particulièrement populaire au Luristan et qui se retrouve, entre autres, aussi sur la garniture de carquois cat. 252. Les idoles cat. 281 et 282, parfois interprétées comme le « maître des animaux », représentent une phase suivante de l’évolution. Un personnage humain est figuré entre deux panthères dressées et affrontées. Les corps des fauves et celui de l’être humain sont soudés pour former un ensemble affectant la forme d’un tuyau, ce qui remplace la feuille de bronze enroulée de l’ancien type d’idole. La réalisation la plus complexe autour du thème du « maître des animaux » est illustrée par cat. 283 et 284. Ce sont maintenant respectivement deux et trois têtes humaines qui sont superposées, le personnage supérieur tenant les fauves par le cou, tandis que des têtes d’oiseaux et de petits volatiles sont ajoutés sur les croupes et cous des fauves. Les divers éléments anatomiques sont toujours plus déformés. Sur la pièce cat. 284, les griffes des fauves du bas sont quasi méconnaissables et les queues disparaissent en grande partie entre les pattes postérieures. Seule la pointe enroulée est encore nettement visible. C’est une idole aussi complexe que celle-là qui fut mise au jour par l’expédition belge à Tattulban. Elle se trouvait dans la tombe d’un homme du début de l’âge du Fer III (début du 8e siècle). Un certain nombre de petites sculptures ne combinent que quelques-unes des caractéristiques des idoles à celles des statuettes humaines. Elles sont entièrement perforées, mais leurs faces antérieure et postérieure ne sont plus identiques. Dans le cas de cat. 287, deux petits fauves sont couchés et étirés le long de la partie inférieure du corps en forme de tuyau. Pour sa part, cat. 285 se compose de la partie inférieure du corps de fauves et de la partie supérieure d’une femme tenant les mains devant son sexe. En ce qui concerne cat. 286, seules la perforation verticale et les deux têtes de coqs émanant des épaules font encore allusion au thème du « maître des animaux ». La datation de ces statuettes est problématique. Comme les idoles dites du « maître des animaux », elles étaient vraisemblablement en usage au cours des 10e-9e siècles, voire encore au 8e siècle. La fonction exacte et la signification des idoles ou étendards demeurent toujours incertaines. Grâce aux fouilles, on sait seulement que ces pièces étaient dans des tombes, associées à des armes: en d’autres termes, dans des tombes de combattants. B.O.
↑ , Support d'idole:
Support d'idole :
collectionName : Iran
inventoryNb : IR.0067
objectName :
objectTitle : Support d'idole
objectCulture : Iranienne
geography :
dating : 1300 BC - 750 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 9 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis
objectDescription : Les étendards ou idoles constituent peut-être le groupe le plus caractéristique des bronzes du Luristan. Il s’agit, en fait, de petites sculptures coulées à la cire perdue, montées sur un socle en forme de bouteille. Elles sont généralement tout à fait creuses dans le sens vertical et leurs faces avant et arrière sont parfaitement identiques. Ces caractéristiques indiquent qu’elles étaient montées sur quelque chose, peut-être une hampe, grâce à leur socle ouvert dans la partie inférieure et qu’elles pouvaient êtres vues sous tous les angles. Bien qu’un grand nombre d’étendards soient connus par le marché de l’art, pendant longtemps, il n’y eu que peu ou pas du tout d’informations fiables. Il n’était même pas certain que les « socles » faisaient bien partie des étendards et des idoles. Ce n’est qu’en 1970, lors d’une expédition scientifique menée à Tattulban au Luristan, que des archéologues belges découvrirent pour la première fois un étendard avec son socle, Cette découverte et celles qui suivirent confirment le lien qui existe entre les socles et les idoles et rendirent leur datation possible. Elles permirent également de comprendre leur évolution chronologique et formelle. Les plus anciens étendards datent du 13e siècle, soit du début de l’âge du Fer. Ils se composent de deux bouquetins dressés et affrontés ou de fauves, sans doute des lions ou des léopards. La forme des exemplaires les plus anciens est encore très naturaliste, tandis que les pièces plus récentes sont davantage stylisées. Tantôt les animaux sont accolés à un anneau, tantôt leurs pattes antérieures et postérieures fusionnent pour former l’anneau. Certains étendards, comme cat. 278 et 280, se caractérise par la présence d’une feuille de bronze enroulée formant un tuyau. Il est possible que dans la perforation ainsi obtenue ou dans le petit tuyau, une branche ait pu être insérée, ce qui faisait naître le motif d’animaux flanquant un arbre de vie. Il s’agissait là d’un motif particulièrement populaire au Luristan et qui se retrouve, entre autres, aussi sur la garniture de carquois cat. 252. Les idoles cat. 281 et 282, parfois interprétées comme le « maître des animaux », représentent une phase suivante de l’évolution. Un personnage humain est figuré entre deux panthères dressées et affrontées. Les corps des fauves et celui de l’être humain sont soudés pour former un ensemble affectant la forme d’un tuyau, ce qui remplace la feuille de bronze enroulée de l’ancien type d’idole. La réalisation la plus complexe autour du thème du « maître des animaux » est illustrée par cat. 283 et 284. Ce sont maintenant respectivement deux et trois têtes humaines qui sont superposées, le personnage supérieur tenant les fauves par le cou, tandis que des têtes d’oiseaux et de petits volatiles sont ajoutés sur les croupes et cous des fauves. Les divers éléments anatomiques sont toujours plus déformés. Sur la pièce cat. 284, les griffes des fauves du bas sont quasi méconnaissables et les queues disparaissent en grande partie entre les pattes postérieures. Seule la pointe enroulée est encore nettement visible. C’est une idole aussi complexe que celle-là qui fut mise au jour par l’expédition belge à Tattulban. Elle se trouvait dans la tombe d’un homme du début de l’âge du Fer III (début du 8e siècle). Un certain nombre de petites sculptures ne combinent que quelques-unes des caractéristiques des idoles à celles des statuettes humaines. Elles sont entièrement perforées, mais leurs faces antérieure et postérieure ne sont plus identiques. Dans le cas de cat. 287, deux petits fauves sont couchés et étirés le long de la partie inférieure du corps en forme de tuyau. Pour sa part, cat. 285 se compose de la partie inférieure du corps de fauves et de la partie supérieure d’une femme tenant les mains devant son sexe. En ce qui concerne cat. 286, seules la perforation verticale et les deux têtes de coqs émanant des épaules font encore allusion au thème du « maître des animaux ». La datation de ces statuettes est problématique. Comme les idoles dites du « maître des animaux », elles étaient vraisemblablement en usage au cours des 10e-9e siècles, voire encore au 8e siècle. La fonction exacte et la signification des idoles ou étendards demeurent toujours incertaines. Grâce aux fouilles, on sait seulement que ces pièces étaient dans des tombes, associées à des armes: en d’autres termes, dans des tombes de combattants. B.O.
↑ , Cruche à long bec:
Cruche à long bec :
collectionName : Iran
inventoryNb : IR.0072
objectName :
objectTitle : Cruche à long bec
objectCulture : Iranienne
geography :
dating : 1000 BC - 801 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 10 cm, Largeur: 27 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis
objectDescription : Vase à bec ouvert, et protubérance circulaire, servant à décanter; la poche du décantage est entourée de 11 hémisphères et découée de lignes circulaires/ Ces trois vases relèvent d’un type rencontré également en-dehors du Luristan, entre autres à Tepe Siyalk où de la vaisselle comparable a été découverte (voir cat. 189-193). Ayant été mis au jour sur plusieurs sites du Luristan, il est possible de les dater du 10e-9e siècle. Une cruche à long bec est également représentée sur une épingle discoïde du Luristan (cat. 315). Le bec verseur est fixé au récipient à l’aide de rivets à têtes semi-sphériques placés en couronne tout autour du col. Ce dernier est entièrement décoré d’un motif linéaire (cat. 242-243); dans des cas exceptionnels, il se termine en tête de lion (cat. 244). Des vases à col en forme de tête humaine ont été mis au jour à Sangtarashan, au Luristan, et sur l’île de Samos où il s’agit d’une pièce d’importation. B.O.
↑ , :
:
collectionName : Iran
inventoryNb : IR.0229
objectName :
objectTitle :
objectCulture : Iranienne
geography :
dating : ca. 4200 BC - 3700 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 11 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis
objectDescription : La paroi intérieure des deux coupes est peinte. Dans le cas de cat. 138, divers motifs sont agencés de manière symétrique autour d’un élément géométrique central. Les triangles quadrillés comportant deux « ailes » en forme de peigne représentent probablement des oiseaux. À côté des trois doubles lignes, apparaissent des êtres « en forme de peigne » et affublés de deux têtes. Il pourrait s’agir de moutons stylisés. Quant au motif linéaire anguleux, il figure peut-être des canaux d’irrigation, un élément crucial dans la vie des premières cultures agraires. De fait, sur une autre coupe « Suse I », ce motif est représenté conjointement à une possible divinité de l’agriculture qui tient deux bêches. Les décors, au même titre que l’organisation générale de l’ornementation, caractérisés par une symétrie bilatérale, sont typiques de la terre cuite de Suse I. Dans le cas de cat. 139, le même motif est répété à trois reprises : un grand cercle entoure un disque dans lequel un carré est réservé. Des zigzags, tracés à l’intérieur du carré, représentent probablement de l’eau, de telle sorte qu’il pourrait s’agir d’un réservoir. À l’instar des canaux d’irrigation, ce motif peut être mis en relation avec les débuts de l’agriculture pour laquelle l’eau avait une grande importance. De nombreux gobelets hauts, agrémentés des mêmes motifs peints que ceux rehaussant le cat. 140, ont été mis au jour. Ils se caractérisent par des lignes en zigzag étirées comprises entre des bandes horizontales. Sous les angles pointant vers le haut s’inscrit un quadrillage, tandis qu’au-dessus de ceux pointant vers le bas apparaissent des hachures surmontées de trois ou quatre ponctuations. Peut-être s’agit-il à nouveau de canaux d’irrigation avec des tiges de massette ou cannes de jonc poussant le long des berges. B.O.
↑ , :
:
collectionName : Iran
inventoryNb : IR.0231
objectName :
objectTitle :
objectCulture : Iranienne
geography :
dating : ca. 4200 BC - 3700 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 26,5 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis
objectDescription : La paroi intérieure des deux coupes est peinte. Dans le cas de cat. 138, divers motifs sont agencés de manière symétrique autour d’un élément géométrique central. Les triangles quadrillés comportant deux « ailes » en forme de peigne représentent probablement des oiseaux. À côté des trois doubles lignes, apparaissent des êtres « en forme de peigne » et affublés de deux têtes. Il pourrait s’agir de moutons stylisés. Quant au motif linéaire anguleux, il figure peut-être des canaux d’irrigation, un élément crucial dans la vie des premières cultures agraires. De fait, sur une autre coupe « Suse I », ce motif est représenté conjointement à une possible divinité de l’agriculture qui tient deux bêches. Les décors, au même titre que l’organisation générale de l’ornementation, caractérisés par une symétrie bilatérale, sont typiques de la terre cuite de Suse I. Dans le cas de cat. 139, le même motif est répété à trois reprises : un grand cercle entoure un disque dans lequel un carré est réservé. Des zigzags, tracés à l’intérieur du carré, représentent probablement de l’eau, de telle sorte qu’il pourrait s’agir d’un réservoir. À l’instar des canaux d’irrigation, ce motif peut être mis en relation avec les débuts de l’agriculture pour laquelle l’eau avait une grande importance. De nombreux gobelets hauts, agrémentés des mêmes motifs peints que ceux rehaussant le cat. 140, ont été mis au jour. Ils se caractérisent par des lignes en zigzag étirées comprises entre des bandes horizontales. Sous les angles pointant vers le haut s’inscrit un quadrillage, tandis qu’au-dessus de ceux pointant vers le bas apparaissent des hachures surmontées de trois ou quatre ponctuations. Peut-être s’agit-il à nouveau de canaux d’irrigation avec des tiges de massette ou cannes de jonc poussant le long des berges. B.O.
↑ , Coupe:
Coupe :
collectionName : Iran
inventoryNb : IR.0236
objectName :
objectTitle : Coupe
objectCulture : Iranienne
geography :
dating : ca. 4200 BC - 3700 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 10,5 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis
objectDescription : La paroi intérieure des deux coupes est peinte. Dans le cas de cat. 138, divers motifs sont agencés de manière symétrique autour d’un élément géométrique central. Les triangles quadrillés comportant deux « ailes » en forme de peigne représentent probablement des oiseaux. À côté des trois doubles lignes, apparaissent des êtres « en forme de peigne » et affublés de deux têtes. Il pourrait s’agir de moutons stylisés. Quant au motif linéaire anguleux, il figure peut-être des canaux d’irrigation, un élément crucial dans la vie des premières cultures agraires. De fait, sur une autre coupe « Suse I », ce motif est représenté conjointement à une possible divinité de l’agriculture qui tient deux bêches. Les décors, au même titre que l’organisation générale de l’ornementation, caractérisés par une symétrie bilatérale, sont typiques de la terre cuite de Suse I. Dans le cas de cat. 139, le même motif est répété à trois reprises : un grand cercle entoure un disque dans lequel un carré est réservé. Des zigzags, tracés à l’intérieur du carré, représentent probablement de l’eau, de telle sorte qu’il pourrait s’agir d’un réservoir. À l’instar des canaux d’irrigation, ce motif peut être mis en relation avec les débuts de l’agriculture pour laquelle l’eau avait une grande importance. De nombreux gobelets hauts, agrémentés des mêmes motifs peints que ceux rehaussant le cat. 140, ont été mis au jour. Ils se caractérisent par des lignes en zigzag étirées comprises entre des bandes horizontales. Sous les angles pointant vers le haut s’inscrit un quadrillage, tandis qu’au-dessus de ceux pointant vers le bas apparaissent des hachures surmontées de trois ou quatre ponctuations. Peut-être s’agit-il à nouveau de canaux d’irrigation avec des tiges de massette ou cannes de jonc poussant le long des berges. B.O.
↑ , :
:
collectionName : Iran
inventoryNb : IR.0328
objectName :
objectTitle :
objectCulture : Iranienne
geography :
dating : 1300 BC - 750 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 13 cm, Largeur: 7 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis
objectDescription : Idole. Sur deux croupes de quadrupèdes réunies, se dresse le buste à tête humaine (?); des épaules se détachent deux longs cous dont les gueules saissent d'énormes oreilles de la tête humaine. Nez en lame; yeux protubérants; de chaque côté du buste, on voit 4 et 5 traits en relief, qui font penser à la figuration de doigts. Autour du buste, 3 cerches en relief/ Les étendards ou idoles constituent peut-être le groupe le plus caractéristique des bronzes du Luristan. Il s’agit, en fait, de petites sculptures coulées à la cire perdue, montées sur un socle en forme de bouteille. Elles sont généralement tout à fait creuses dans le sens vertical et leurs faces avant et arrière sont parfaitement identiques. Ces caractéristiques indiquent qu’elles étaient montées sur quelque chose, peut-être une hampe, grâce à leur socle ouvert dans la partie inférieure et qu’elles pouvaient êtres vues sous tous les angles. Bien qu’un grand nombre d’étendards soient connus par le marché de l’art, pendant longtemps, il n’y eu que peu ou pas du tout d’informations fiables. Il n’était même pas certain que les « socles » faisaient bien partie des étendards et des idoles. Ce n’est qu’en 1970, lors d’une expédition scientifique menée à Tattulban au Luristan, que des archéologues belges découvrirent pour la première fois un étendard avec son socle, Cette découverte et celles qui suivirent confirment le lien qui existe entre les socles et les idoles et rendirent leur datation possible. Elles permirent également de comprendre leur évolution chronologique et formelle. Les plus anciens étendards datent du 13e siècle, soit du début de l’âge du Fer. Ils se composent de deux bouquetins dressés et affrontés ou de fauves, sans doute des lions ou des léopards. La forme des exemplaires les plus anciens est encore très naturaliste, tandis que les pièces plus récentes sont davantage stylisées. Tantôt les animaux sont accolés à un anneau, tantôt leurs pattes antérieures et postérieures fusionnent pour former l’anneau. Certains étendards, comme cat. 278 et 280, se caractérise par la présence d’une feuille de bronze enroulée formant un tuyau. Il est possible que dans la perforation ainsi obtenue ou dans le petit tuyau, une branche ait pu être insérée, ce qui faisait naître le motif d’animaux flanquant un arbre de vie. Il s’agissait là d’un motif particulièrement populaire au Luristan et qui se retrouve, entre autres, aussi sur la garniture de carquois cat. 252. Les idoles cat. 281 et 282, parfois interprétées comme le « maître des animaux », représentent une phase suivante de l’évolution. Un personnage humain est figuré entre deux panthères dressées et affrontées. Les corps des fauves et celui de l’être humain sont soudés pour former un ensemble affectant la forme d’un tuyau, ce qui remplace la feuille de bronze enroulée de l’ancien type d’idole. La réalisation la plus complexe autour du thème du « maître des animaux » est illustrée par cat. 283 et 284. Ce sont maintenant respectivement deux et trois têtes humaines qui sont superposées, le personnage supérieur tenant les fauves par le cou, tandis que des têtes d’oiseaux et de petits volatiles sont ajoutés sur les croupes et cous des fauves. Les divers éléments anatomiques sont toujours plus déformés. Sur la pièce cat. 284, les griffes des fauves du bas sont quasi méconnaissables et les queues disparaissent en grande partie entre les pattes postérieures. Seule la pointe enroulée est encore nettement visible. C’est une idole aussi complexe que celle-là qui fut mise au jour par l’expédition belge à Tattulban. Elle se trouvait dans la tombe d’un homme du début de l’âge du Fer III (début du 8e siècle). Un certain nombre de petites sculptures ne combinent que quelques-unes des caractéristiques des idoles à celles des statuettes humaines. Elles sont entièrement perforées, mais leurs faces antérieure et postérieure ne sont plus identiques. Dans le cas de cat. 287, deux petits fauves sont couchés et étirés le long de la partie inférieure du corps en forme de tuyau. Pour sa part, cat. 285 se compose de la partie inférieure du corps de fauves et de la partie supérieure d’une femme tenant les mains devant son sexe. En ce qui concerne cat. 286, seules la perforation verticale et les deux têtes de coqs émanant des épaules font encore allusion au thème du « maître des animaux ». La datation de ces statuettes est problématique. Comme les idoles dites du « maître des animaux », elles étaient vraisemblablement en usage au cours des 10e-9e siècles, voire encore au 8e siècle. La fonction exacte et la signification des idoles ou étendards demeurent toujours incertaines. Grâce aux fouilles, on sait seulement que ces pièces étaient dans des tombes, associées à des armes: en d’autres termes, dans des tombes de combattants. B.O.
↑ , Idole ou étendard:
Idole ou étendard :
collectionName : Iran
inventoryNb : IR.0610
objectName :
objectTitle : Idole ou étendard
objectCulture : Iranienne
geography :
dating : 1300 BC - 750 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 35 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis
objectDescription : Idole funéraire, à double face. Deux bouquetins dressés s'affrontant. Les pattes avant s'appliquent sur un anneau dans lequel passe le tube de l'épingle. Il est surmonté d'une partie ovale, composée de quatre bandes rayées, qui s'unissent dans le haut/ Les étendards ou idoles constituent peut-être le groupe le plus caractéristique des bronzes du Luristan. Il s’agit, en fait, de petites sculptures coulées à la cire perdue, montées sur un socle en forme de bouteille. Elles sont généralement tout à fait creuses dans le sens vertical et leurs faces avant et arrière sont parfaitement identiques. Ces caractéristiques indiquent qu’elles étaient montées sur quelque chose, peut-être une hampe, grâce à leur socle ouvert dans la partie inférieure et qu’elles pouvaient êtres vues sous tous les angles. Bien qu’un grand nombre d’étendards soient connus par le marché de l’art, pendant longtemps, il n’y eu que peu ou pas du tout d’informations fiables. Il n’était même pas certain que les « socles » faisaient bien partie des étendards et des idoles. Ce n’est qu’en 1970, lors d’une expédition scientifique menée à Tattulban au Luristan, que des archéologues belges découvrirent pour la première fois un étendard avec son socle, Cette découverte et celles qui suivirent confirment le lien qui existe entre les socles et les idoles et rendirent leur datation possible. Elles permirent également de comprendre leur évolution chronologique et formelle. Les plus anciens étendards datent du 13e siècle, soit du début de l’âge du Fer. Ils se composent de deux bouquetins dressés et affrontés ou de fauves, sans doute des lions ou des léopards. La forme des exemplaires les plus anciens est encore très naturaliste, tandis que les pièces plus récentes sont davantage stylisées. Tantôt les animaux sont accolés à un anneau, tantôt leurs pattes antérieures et postérieures fusionnent pour former l’anneau. Certains étendards, comme cat. 278 et 280, se caractérise par la présence d’une feuille de bronze enroulée formant un tuyau. Il est possible que dans la perforation ainsi obtenue ou dans le petit tuyau, une branche ait pu être insérée, ce qui faisait naître le motif d’animaux flanquant un arbre de vie. Il s’agissait là d’un motif particulièrement populaire au Luristan et qui se retrouve, entre autres, aussi sur la garniture de carquois cat. 252. Les idoles cat. 281 et 282, parfois interprétées comme le « maître des animaux », représentent une phase suivante de l’évolution. Un personnage humain est figuré entre deux panthères dressées et affrontées. Les corps des fauves et celui de l’être humain sont soudés pour former un ensemble affectant la forme d’un tuyau, ce qui remplace la feuille de bronze enroulée de l’ancien type d’idole. La réalisation la plus complexe autour du thème du « maître des animaux » est illustrée par cat. 283 et 284. Ce sont maintenant respectivement deux et trois têtes humaines qui sont superposées, le personnage supérieur tenant les fauves par le cou, tandis que des têtes d’oiseaux et de petits volatiles sont ajoutés sur les croupes et cous des fauves. Les divers éléments anatomiques sont toujours plus déformés. Sur la pièce cat. 284, les griffes des fauves du bas sont quasi méconnaissables et les queues disparaissent en grande partie entre les pattes postérieures. Seule la pointe enroulée est encore nettement visible. C’est une idole aussi complexe que celle-là qui fut mise au jour par l’expédition belge à Tattulban. Elle se trouvait dans la tombe d’un homme du début de l’âge du Fer III (début du 8e siècle). Un certain nombre de petites sculptures ne combinent que quelques-unes des caractéristiques des idoles à celles des statuettes humaines. Elles sont entièrement perforées, mais leurs faces antérieure et postérieure ne sont plus identiques. Dans le cas de cat. 287, deux petits fauves sont couchés et étirés le long de la partie inférieure du corps en forme de tuyau. Pour sa part, cat. 285 se compose de la partie inférieure du corps de fauves et de la partie supérieure d’une femme tenant les mains devant son sexe. En ce qui concerne cat. 286, seules la perforation verticale et les deux têtes de coqs émanant des épaules font encore allusion au thème du « maître des animaux ». La datation de ces statuettes est problématique. Comme les idoles dites du « maître des animaux », elles étaient vraisemblablement en usage au cours des 10e-9e siècles, voire encore au 8e siècle. La fonction exacte et la signification des idoles ou étendards demeurent toujours incertaines. Grâce aux fouilles, on sait seulement que ces pièces étaient dans des tombes, associées à des armes: en d’autres termes, dans des tombes de combattants. B.O.
↑ , Idole ou étendard:
Idole ou étendard :
collectionName : Iran
inventoryNb : IR.0611
objectName :
objectTitle : Idole ou étendard
objectCulture : Iranienne
geography :
dating : 1300 BC - 750 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 13 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis
objectDescription : Idole funéraire à double face. Deux animaux féroces dressés debout face à face. Ils se touchent avec les pattes avant et arrière. Grandes têtes à gueule ouverte, cous longs. Queues pendantes, un peu recourbées/ Les étendards ou idoles constituent peut-être le groupe le plus caractéristique des bronzes du Luristan. Il s’agit, en fait, de petites sculptures coulées à la cire perdue, montées sur un socle en forme de bouteille. Elles sont généralement tout à fait creuses dans le sens vertical et leurs faces avant et arrière sont parfaitement identiques. Ces caractéristiques indiquent qu’elles étaient montées sur quelque chose, peut-être une hampe, grâce à leur socle ouvert dans la partie inférieure et qu’elles pouvaient êtres vues sous tous les angles. Bien qu’un grand nombre d’étendards soient connus par le marché de l’art, pendant longtemps, il n’y eu que peu ou pas du tout d’informations fiables. Il n’était même pas certain que les « socles » faisaient bien partie des étendards et des idoles. Ce n’est qu’en 1970, lors d’une expédition scientifique menée à Tattulban au Luristan, que des archéologues belges découvrirent pour la première fois un étendard avec son socle, Cette découverte et celles qui suivirent confirment le lien qui existe entre les socles et les idoles et rendirent leur datation possible. Elles permirent également de comprendre leur évolution chronologique et formelle. Les plus anciens étendards datent du 13e siècle, soit du début de l’âge du Fer. Ils se composent de deux bouquetins dressés et affrontés ou de fauves, sans doute des lions ou des léopards. La forme des exemplaires les plus anciens est encore très naturaliste, tandis que les pièces plus récentes sont davantage stylisées. Tantôt les animaux sont accolés à un anneau, tantôt leurs pattes antérieures et postérieures fusionnent pour former l’anneau. Certains étendards, comme cat. 278 et 280, se caractérise par la présence d’une feuille de bronze enroulée formant un tuyau. Il est possible que dans la perforation ainsi obtenue ou dans le petit tuyau, une branche ait pu être insérée, ce qui faisait naître le motif d’animaux flanquant un arbre de vie. Il s’agissait là d’un motif particulièrement populaire au Luristan et qui se retrouve, entre autres, aussi sur la garniture de carquois cat. 252. Les idoles cat. 281 et 282, parfois interprétées comme le « maître des animaux », représentent une phase suivante de l’évolution. Un personnage humain est figuré entre deux panthères dressées et affrontées. Les corps des fauves et celui de l’être humain sont soudés pour former un ensemble affectant la forme d’un tuyau, ce qui remplace la feuille de bronze enroulée de l’ancien type d’idole. La réalisation la plus complexe autour du thème du « maître des animaux » est illustrée par cat. 283 et 284. Ce sont maintenant respectivement deux et trois têtes humaines qui sont superposées, le personnage supérieur tenant les fauves par le cou, tandis que des têtes d’oiseaux et de petits volatiles sont ajoutés sur les croupes et cous des fauves. Les divers éléments anatomiques sont toujours plus déformés. Sur la pièce cat. 284, les griffes des fauves du bas sont quasi méconnaissables et les queues disparaissent en grande partie entre les pattes postérieures. Seule la pointe enroulée est encore nettement visible. C’est une idole aussi complexe que celle-là qui fut mise au jour par l’expédition belge à Tattulban. Elle se trouvait dans la tombe d’un homme du début de l’âge du Fer III (début du 8e siècle). Un certain nombre de petites sculptures ne combinent que quelques-unes des caractéristiques des idoles à celles des statuettes humaines. Elles sont entièrement perforées, mais leurs faces antérieure et postérieure ne sont plus identiques. Dans le cas de cat. 287, deux petits fauves sont couchés et étirés le long de la partie inférieure du corps en forme de tuyau. Pour sa part, cat. 285 se compose de la partie inférieure du corps de fauves et de la partie supérieure d’une femme tenant les mains devant son sexe. En ce qui concerne cat. 286, seules la perforation verticale et les deux têtes de coqs émanant des épaules font encore allusion au thème du « maître des animaux ». La datation de ces statuettes est problématique. Comme les idoles dites du « maître des animaux », elles étaient vraisemblablement en usage au cours des 10e-9e siècles, voire encore au 8e siècle. La fonction exacte et la signification des idoles ou étendards demeurent toujours incertaines. Grâce aux fouilles, on sait seulement que ces pièces étaient dans des tombes, associées à des armes: en d’autres termes, dans des tombes de combattants. B.O.
↑ , Idole ou étendard:
Idole ou étendard :
collectionName : Iran
inventoryNb : IR.0615
objectName :
objectTitle : Idole ou étendard
objectCulture : Iranienne
geography :
dating : 1300 BC - 791 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 15,5 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis
objectDescription : Idole funéraire à double face. Deux animaux féroces aux corps graciles, sont affrontés. Le tube de l'épingle passe par deux animaux tenus par les pattes avant et les pattes arrières. Les cous longs s'élèvent en arc de cercle; les têtes à gueule ouverte et lange allongée. Queues pendantes, un peu recourbées/ Les étendards ou idoles constituent peut-être le groupe le plus caractéristique des bronzes du Luristan. Il s’agit, en fait, de petites sculptures coulées à la cire perdue, montées sur un socle en forme de bouteille. Elles sont généralement tout à fait creuses dans le sens vertical et leurs faces avant et arrière sont parfaitement identiques. Ces caractéristiques indiquent qu’elles étaient montées sur quelque chose, peut-être une hampe, grâce à leur socle ouvert dans la partie inférieure et qu’elles pouvaient êtres vues sous tous les angles. Bien qu’un grand nombre d’étendards soient connus par le marché de l’art, pendant longtemps, il n’y eu que peu ou pas du tout d’informations fiables. Il n’était même pas certain que les « socles » faisaient bien partie des étendards et des idoles. Ce n’est qu’en 1970, lors d’une expédition scientifique menée à Tattulban au Luristan, que des archéologues belges découvrirent pour la première fois un étendard avec son socle, Cette découverte et celles qui suivirent confirment le lien qui existe entre les socles et les idoles et rendirent leur datation possible. Elles permirent également de comprendre leur évolution chronologique et formelle. Les plus anciens étendards datent du 13e siècle, soit du début de l’âge du Fer. Ils se composent de deux bouquetins dressés et affrontés ou de fauves, sans doute des lions ou des léopards. La forme des exemplaires les plus anciens est encore très naturaliste, tandis que les pièces plus récentes sont davantage stylisées. Tantôt les animaux sont accolés à un anneau, tantôt leurs pattes antérieures et postérieures fusionnent pour former l’anneau. Certains étendards, comme cat. 278 et 280, se caractérise par la présence d’une feuille de bronze enroulée formant un tuyau. Il est possible que dans la perforation ainsi obtenue ou dans le petit tuyau, une branche ait pu être insérée, ce qui faisait naître le motif d’animaux flanquant un arbre de vie. Il s’agissait là d’un motif particulièrement populaire au Luristan et qui se retrouve, entre autres, aussi sur la garniture de carquois cat. 252. Les idoles cat. 281 et 282, parfois interprétées comme le « maître des animaux », représentent une phase suivante de l’évolution. Un personnage humain est figuré entre deux panthères dressées et affrontées. Les corps des fauves et celui de l’être humain sont soudés pour former un ensemble affectant la forme d’un tuyau, ce qui remplace la feuille de bronze enroulée de l’ancien type d’idole. La réalisation la plus complexe autour du thème du « maître des animaux » est illustrée par cat. 283 et 284. Ce sont maintenant respectivement deux et trois têtes humaines qui sont superposées, le personnage supérieur tenant les fauves par le cou, tandis que des têtes d’oiseaux et de petits volatiles sont ajoutés sur les croupes et cous des fauves. Les divers éléments anatomiques sont toujours plus déformés. Sur la pièce cat. 284, les griffes des fauves du bas sont quasi méconnaissables et les queues disparaissent en grande partie entre les pattes postérieures. Seule la pointe enroulée est encore nettement visible. C’est une idole aussi complexe que celle-là qui fut mise au jour par l’expédition belge à Tattulban. Elle se trouvait dans la tombe d’un homme du début de l’âge du Fer III (début du 8e siècle). Un certain nombre de petites sculptures ne combinent que quelques-unes des caractéristiques des idoles à celles des statuettes humaines. Elles sont entièrement perforées, mais leurs faces antérieure et postérieure ne sont plus identiques. Dans le cas de cat. 287, deux petits fauves sont couchés et étirés le long de la partie inférieure du corps en forme de tuyau. Pour sa part, cat. 285 se compose de la partie inférieure du corps de fauves et de la partie supérieure d’une femme tenant les mains devant son sexe. En ce qui concerne cat. 286, seules la perforation verticale et les deux têtes de coqs émanant des épaules font encore allusion au thème du « maître des animaux ». La datation de ces statuettes est problématique. Comme les idoles dites du « maître des animaux », elles étaient vraisemblablement en usage au cours des 10e-9e siècles, voire encore au 8e siècle. La fonction exacte et la signification des idoles ou étendards demeurent toujours incertaines. Grâce aux fouilles, on sait seulement que ces pièces étaient dans des tombes, associées à des armes: en d’autres termes, dans des tombes de combattants. B.O.
↑ , Idole ou étendard:
Idole ou étendard :
collectionName : Iran
inventoryNb : IR.0616
objectName :
objectTitle : Idole ou étendard
objectCulture : Iranienne
geography :
dating : 1300 BC - 791 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 17,5 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis
objectDescription : Idole funéraire. Personnage féminin. Corps allongé à tête triangulaire. Coiffure ronde, deux pointes derrière la tête. Autour du cou un collier. Deux têtes d'oiseaux aux épaules. Ebauches des mains entourant les seins. La taille et les hanches sont enveloppées par des bandes/ Les étendards ou idoles constituent peut-être le groupe le plus caractéristique des bronzes du Luristan. Il s’agit, en fait, de petites sculptures coulées à la cire perdue, montées sur un socle en forme de bouteille. Elles sont généralement tout à fait creuses dans le sens vertical et leurs faces avant et arrière sont parfaitement identiques. Ces caractéristiques indiquent qu’elles étaient montées sur quelque chose, peut-être une hampe, grâce à leur socle ouvert dans la partie inférieure et qu’elles pouvaient êtres vues sous tous les angles. Bien qu’un grand nombre d’étendards soient connus par le marché de l’art, pendant longtemps, il n’y eu que peu ou pas du tout d’informations fiables. Il n’était même pas certain que les « socles » faisaient bien partie des étendards et des idoles. Ce n’est qu’en 1970, lors d’une expédition scientifique menée à Tattulban au Luristan, que des archéologues belges découvrirent pour la première fois un étendard avec son socle, Cette découverte et celles qui suivirent confirment le lien qui existe entre les socles et les idoles et rendirent leur datation possible. Elles permirent également de comprendre leur évolution chronologique et formelle. Les plus anciens étendards datent du 13e siècle, soit du début de l’âge du Fer. Ils se composent de deux bouquetins dressés et affrontés ou de fauves, sans doute des lions ou des léopards. La forme des exemplaires les plus anciens est encore très naturaliste, tandis que les pièces plus récentes sont davantage stylisées. Tantôt les animaux sont accolés à un anneau, tantôt leurs pattes antérieures et postérieures fusionnent pour former l’anneau. Certains étendards, comme cat. 278 et 280, se caractérise par la présence d’une feuille de bronze enroulée formant un tuyau. Il est possible que dans la perforation ainsi obtenue ou dans le petit tuyau, une branche ait pu être insérée, ce qui faisait naître le motif d’animaux flanquant un arbre de vie. Il s’agissait là d’un motif particulièrement populaire au Luristan et qui se retrouve, entre autres, aussi sur la garniture de carquois cat. 252. Les idoles cat. 281 et 282, parfois interprétées comme le « maître des animaux », représentent une phase suivante de l’évolution. Un personnage humain est figuré entre deux panthères dressées et affrontées. Les corps des fauves et celui de l’être humain sont soudés pour former un ensemble affectant la forme d’un tuyau, ce qui remplace la feuille de bronze enroulée de l’ancien type d’idole. La réalisation la plus complexe autour du thème du « maître des animaux » est illustrée par cat. 283 et 284. Ce sont maintenant respectivement deux et trois têtes humaines qui sont superposées, le personnage supérieur tenant les fauves par le cou, tandis que des têtes d’oiseaux et de petits volatiles sont ajoutés sur les croupes et cous des fauves. Les divers éléments anatomiques sont toujours plus déformés. Sur la pièce cat. 284, les griffes des fauves du bas sont quasi méconnaissables et les queues disparaissent en grande partie entre les pattes postérieures. Seule la pointe enroulée est encore nettement visible. C’est une idole aussi complexe que celle-là qui fut mise au jour par l’expédition belge à Tattulban. Elle se trouvait dans la tombe d’un homme du début de l’âge du Fer III (début du 8e siècle). Un certain nombre de petites sculptures ne combinent que quelques-unes des caractéristiques des idoles à celles des statuettes humaines. Elles sont entièrement perforées, mais leurs faces antérieure et postérieure ne sont plus identiques. Dans le cas de cat. 287, deux petits fauves sont couchés et étirés le long de la partie inférieure du corps en forme de tuyau. Pour sa part, cat. 285 se compose de la partie inférieure du corps de fauves et de la partie supérieure d’une femme tenant les mains devant son sexe. En ce qui concerne cat. 286, seules la perforation verticale et les deux têtes de coqs émanant des épaules font encore allusion au thème du « maître des animaux ». La datation de ces statuettes est problématique. Comme les idoles dites du « maître des animaux », elles étaient vraisemblablement en usage au cours des 10e-9e siècles, voire encore au 8e siècle. La fonction exacte et la signification des idoles ou étendards demeurent toujours incertaines. Grâce aux fouilles, on sait seulement que ces pièces étaient dans des tombes, associées à des armes: en d’autres termes, dans des tombes de combattants. B.O.
↑ , Idole ou étendard:
Idole ou étendard :
collectionName : Iran
inventoryNb : IR.0618
objectName :
objectTitle : Idole ou étendard
objectCulture : Iranienne
geography :
dating : 1300 BC - 750 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 13,5 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis
objectDescription : Idole funéraire. Deux bouquetins dressés s'affrontant, les pattes de devant reposant usur l'anneau qui devait contenir le tuyau. La queue en torsade/ Les étendards ou idoles constituent peut-être le groupe le plus caractéristique des bronzes du Luristan. Il s’agit, en fait, de petites sculptures coulées à la cire perdue, montées sur un socle en forme de bouteille. Elles sont généralement tout à fait creuses dans le sens vertical et leurs faces avant et arrière sont parfaitement identiques. Ces caractéristiques indiquent qu’elles étaient montées sur quelque chose, peut-être une hampe, grâce à leur socle ouvert dans la partie inférieure et qu’elles pouvaient êtres vues sous tous les angles. Bien qu’un grand nombre d’étendards soient connus par le marché de l’art, pendant longtemps, il n’y eu que peu ou pas du tout d’informations fiables. Il n’était même pas certain que les « socles » faisaient bien partie des étendards et des idoles. Ce n’est qu’en 1970, lors d’une expédition scientifique menée à Tattulban au Luristan, que des archéologues belges découvrirent pour la première fois un étendard avec son socle, Cette découverte et celles qui suivirent confirment le lien qui existe entre les socles et les idoles et rendirent leur datation possible. Elles permirent également de comprendre leur évolution chronologique et formelle. Les plus anciens étendards datent du 13e siècle, soit du début de l’âge du Fer. Ils se composent de deux bouquetins dressés et affrontés ou de fauves, sans doute des lions ou des léopards. La forme des exemplaires les plus anciens est encore très naturaliste, tandis que les pièces plus récentes sont davantage stylisées. Tantôt les animaux sont accolés à un anneau, tantôt leurs pattes antérieures et postérieures fusionnent pour former l’anneau. Certains étendards, comme cat. 278 et 280, se caractérise par la présence d’une feuille de bronze enroulée formant un tuyau. Il est possible que dans la perforation ainsi obtenue ou dans le petit tuyau, une branche ait pu être insérée, ce qui faisait naître le motif d’animaux flanquant un arbre de vie. Il s’agissait là d’un motif particulièrement populaire au Luristan et qui se retrouve, entre autres, aussi sur la garniture de carquois cat. 252. Les idoles cat. 281 et 282, parfois interprétées comme le « maître des animaux », représentent une phase suivante de l’évolution. Un personnage humain est figuré entre deux panthères dressées et affrontées. Les corps des fauves et celui de l’être humain sont soudés pour former un ensemble affectant la forme d’un tuyau, ce qui remplace la feuille de bronze enroulée de l’ancien type d’idole. La réalisation la plus complexe autour du thème du « maître des animaux » est illustrée par cat. 283 et 284. Ce sont maintenant respectivement deux et trois têtes humaines qui sont superposées, le personnage supérieur tenant les fauves par le cou, tandis que des têtes d’oiseaux et de petits volatiles sont ajoutés sur les croupes et cous des fauves. Les divers éléments anatomiques sont toujours plus déformés. Sur la pièce cat. 284, les griffes des fauves du bas sont quasi méconnaissables et les queues disparaissent en grande partie entre les pattes postérieures. Seule la pointe enroulée est encore nettement visible. C’est une idole aussi complexe que celle-là qui fut mise au jour par l’expédition belge à Tattulban. Elle se trouvait dans la tombe d’un homme du début de l’âge du Fer III (début du 8e siècle). Un certain nombre de petites sculptures ne combinent que quelques-unes des caractéristiques des idoles à celles des statuettes humaines. Elles sont entièrement perforées, mais leurs faces antérieure et postérieure ne sont plus identiques. Dans le cas de cat. 287, deux petits fauves sont couchés et étirés le long de la partie inférieure du corps en forme de tuyau. Pour sa part, cat. 285 se compose de la partie inférieure du corps de fauves et de la partie supérieure d’une femme tenant les mains devant son sexe. En ce qui concerne cat. 286, seules la perforation verticale et les deux têtes de coqs émanant des épaules font encore allusion au thème du « maître des animaux ». La datation de ces statuettes est problématique. Comme les idoles dites du « maître des animaux », elles étaient vraisemblablement en usage au cours des 10e-9e siècles, voire encore au 8e siècle. La fonction exacte et la signification des idoles ou étendards demeurent toujours incertaines. Grâce aux fouilles, on sait seulement que ces pièces étaient dans des tombes, associées à des armes: en d’autres termes, dans des tombes de combattants. B.O.
↑ , Idole ou étendard:
Idole ou étendard :
collectionName : Iran
inventoryNb : IR.0619
objectName :
objectTitle : Idole ou étendard
objectCulture : Iranienne
geography :
dating : 1300 BC - 750 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 8,5 cm, Largeur: 3 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis
objectDescription : Idole funéraire à double face. Le torse est triangulaire; les bras indiqués par rainures, les mains ramenées entre les cuisses. Le bas est formé par les arrière-trains de deux animaux formant hanches, la queue pendante/ Les étendards ou idoles constituent peut-être le groupe le plus caractéristique des bronzes du Luristan. Il s’agit, en fait, de petites sculptures coulées à la cire perdue, montées sur un socle en forme de bouteille. Elles sont généralement tout à fait creuses dans le sens vertical et leurs faces avant et arrière sont parfaitement identiques. Ces caractéristiques indiquent qu’elles étaient montées sur quelque chose, peut-être une hampe, grâce à leur socle ouvert dans la partie inférieure et qu’elles pouvaient êtres vues sous tous les angles. Bien qu’un grand nombre d’étendards soient connus par le marché de l’art, pendant longtemps, il n’y eu que peu ou pas du tout d’informations fiables. Il n’était même pas certain que les « socles » faisaient bien partie des étendards et des idoles. Ce n’est qu’en 1970, lors d’une expédition scientifique menée à Tattulban au Luristan, que des archéologues belges découvrirent pour la première fois un étendard avec son socle, Cette découverte et celles qui suivirent confirment le lien qui existe entre les socles et les idoles et rendirent leur datation possible. Elles permirent également de comprendre leur évolution chronologique et formelle. Les plus anciens étendards datent du 13e siècle, soit du début de l’âge du Fer. Ils se composent de deux bouquetins dressés et affrontés ou de fauves, sans doute des lions ou des léopards. La forme des exemplaires les plus anciens est encore très naturaliste, tandis que les pièces plus récentes sont davantage stylisées. Tantôt les animaux sont accolés à un anneau, tantôt leurs pattes antérieures et postérieures fusionnent pour former l’anneau. Certains étendards, comme cat. 278 et 280, se caractérise par la présence d’une feuille de bronze enroulée formant un tuyau. Il est possible que dans la perforation ainsi obtenue ou dans le petit tuyau, une branche ait pu être insérée, ce qui faisait naître le motif d’animaux flanquant un arbre de vie. Il s’agissait là d’un motif particulièrement populaire au Luristan et qui se retrouve, entre autres, aussi sur la garniture de carquois cat. 252. Les idoles cat. 281 et 282, parfois interprétées comme le « maître des animaux », représentent une phase suivante de l’évolution. Un personnage humain est figuré entre deux panthères dressées et affrontées. Les corps des fauves et celui de l’être humain sont soudés pour former un ensemble affectant la forme d’un tuyau, ce qui remplace la feuille de bronze enroulée de l’ancien type d’idole. La réalisation la plus complexe autour du thème du « maître des animaux » est illustrée par cat. 283 et 284. Ce sont maintenant respectivement deux et trois têtes humaines qui sont superposées, le personnage supérieur tenant les fauves par le cou, tandis que des têtes d’oiseaux et de petits volatiles sont ajoutés sur les croupes et cous des fauves. Les divers éléments anatomiques sont toujours plus déformés. Sur la pièce cat. 284, les griffes des fauves du bas sont quasi méconnaissables et les queues disparaissent en grande partie entre les pattes postérieures. Seule la pointe enroulée est encore nettement visible. C’est une idole aussi complexe que celle-là qui fut mise au jour par l’expédition belge à Tattulban. Elle se trouvait dans la tombe d’un homme du début de l’âge du Fer III (début du 8e siècle). Un certain nombre de petites sculptures ne combinent que quelques-unes des caractéristiques des idoles à celles des statuettes humaines. Elles sont entièrement perforées, mais leurs faces antérieure et postérieure ne sont plus identiques. Dans le cas de cat. 287, deux petits fauves sont couchés et étirés le long de la partie inférieure du corps en forme de tuyau. Pour sa part, cat. 285 se compose de la partie inférieure du corps de fauves et de la partie supérieure d’une femme tenant les mains devant son sexe. En ce qui concerne cat. 286, seules la perforation verticale et les deux têtes de coqs émanant des épaules font encore allusion au thème du « maître des animaux ». La datation de ces statuettes est problématique. Comme les idoles dites du « maître des animaux », elles étaient vraisemblablement en usage au cours des 10e-9e siècles, voire encore au 8e siècle. La fonction exacte et la signification des idoles ou étendards demeurent toujours incertaines. Grâce aux fouilles, on sait seulement que ces pièces étaient dans des tombes, associées à des armes: en d’autres termes, dans des tombes de combattants. B.O.
↑ , Idole ou étendard:
Idole ou étendard :
collectionName : Iran
inventoryNb : IR.0620
objectName :
objectTitle : Idole ou étendard
objectCulture : Iranienne
geography :
dating : 1300 BC - 750 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 9 cm, Largeur: 2,5 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis
objectDescription : Idole funéraire à double face. Personnage masculin. Torse en forme de cylindre, les bras repliés, les mains sur la poitrine. Le cou et la taille sont entourés de bandes en relief. Deux fauves forment la partie inférieure de la statuette, leurs corps liés par des ligatures. Queues retournées au bas / Les étendards ou idoles constituent peut-être le groupe le plus caractéristique des bronzes du Luristan. Il s’agit, en fait, de petites sculptures coulées à la cire perdue, montées sur un socle en forme de bouteille. Elles sont généralement tout à fait creuses dans le sens vertical et leurs faces avant et arrière sont parfaitement identiques. Ces caractéristiques indiquent qu’elles étaient montées sur quelque chose, peut-être une hampe, grâce à leur socle ouvert dans la partie inférieure et qu’elles pouvaient êtres vues sous tous les angles. Bien qu’un grand nombre d’étendards soient connus par le marché de l’art, pendant longtemps, il n’y eu que peu ou pas du tout d’informations fiables. Il n’était même pas certain que les « socles » faisaient bien partie des étendards et des idoles. Ce n’est qu’en 1970, lors d’une expédition scientifique menée à Tattulban au Luristan, que des archéologues belges découvrirent pour la première fois un étendard avec son socle, Cette découverte et celles qui suivirent confirment le lien qui existe entre les socles et les idoles et rendirent leur datation possible. Elles permirent également de comprendre leur évolution chronologique et formelle. Les plus anciens étendards datent du 13e siècle, soit du début de l’âge du Fer. Ils se composent de deux bouquetins dressés et affrontés ou de fauves, sans doute des lions ou des léopards. La forme des exemplaires les plus anciens est encore très naturaliste, tandis que les pièces plus récentes sont davantage stylisées. Tantôt les animaux sont accolés à un anneau, tantôt leurs pattes antérieures et postérieures fusionnent pour former l’anneau. Certains étendards, comme cat. 278 et 280, se caractérise par la présence d’une feuille de bronze enroulée formant un tuyau. Il est possible que dans la perforation ainsi obtenue ou dans le petit tuyau, une branche ait pu être insérée, ce qui faisait naître le motif d’animaux flanquant un arbre de vie. Il s’agissait là d’un motif particulièrement populaire au Luristan et qui se retrouve, entre autres, aussi sur la garniture de carquois cat. 252. Les idoles cat. 281 et 282, parfois interprétées comme le « maître des animaux », représentent une phase suivante de l’évolution. Un personnage humain est figuré entre deux panthères dressées et affrontées. Les corps des fauves et celui de l’être humain sont soudés pour former un ensemble affectant la forme d’un tuyau, ce qui remplace la feuille de bronze enroulée de l’ancien type d’idole. La réalisation la plus complexe autour du thème du « maître des animaux » est illustrée par cat. 283 et 284. Ce sont maintenant respectivement deux et trois têtes humaines qui sont superposées, le personnage supérieur tenant les fauves par le cou, tandis que des têtes d’oiseaux et de petits volatiles sont ajoutés sur les croupes et cous des fauves. Les divers éléments anatomiques sont toujours plus déformés. Sur la pièce cat. 284, les griffes des fauves du bas sont quasi méconnaissables et les queues disparaissent en grande partie entre les pattes postérieures. Seule la pointe enroulée est encore nettement visible. C’est une idole aussi complexe que celle-là qui fut mise au jour par l’expédition belge à Tattulban. Elle se trouvait dans la tombe d’un homme du début de l’âge du Fer III (début du 8e siècle). Un certain nombre de petites sculptures ne combinent que quelques-unes des caractéristiques des idoles à celles des statuettes humaines. Elles sont entièrement perforées, mais leurs faces antérieure et postérieure ne sont plus identiques. Dans le cas de cat. 287, deux petits fauves sont couchés et étirés le long de la partie inférieure du corps en forme de tuyau. Pour sa part, cat. 285 se compose de la partie inférieure du corps de fauves et de la partie supérieure d’une femme tenant les mains devant son sexe. En ce qui concerne cat. 286, seules la perforation verticale et les deux têtes de coqs émanant des épaules font encore allusion au thème du « maître des animaux ». La datation de ces statuettes est problématique. Comme les idoles dites du « maître des animaux », elles étaient vraisemblablement en usage au cours des 10e-9e siècles, voire encore au 8e siècle. La fonction exacte et la signification des idoles ou étendards demeurent toujours incertaines. Grâce aux fouilles, on sait seulement que ces pièces étaient dans des tombes, associées à des armes: en d’autres termes, dans des tombes de combattants. B.O.
↑ , Étendard ou idole du type 'Maître d'animaux':
Étendard ou idole du type 'Maître d'animaux' :
collectionName : Iran
inventoryNb : IR.0622
objectName :
objectTitle : Étendard ou idole du type 'Maître d'animaux'
objectCulture : Iranienne
geography :
dating : 1300 BC - 791 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 15 cm, Largeur: 7,5 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis
objectDescription : Idole funéraire à double face. Torse long en forme cylindrique. Tête triangulaire à coiffure ronde. A la place des bras, deux têtes de panthères fantastiques à longs cous courbés. Au bas les parties postérieures d'un quadrupède à queue pendante, recourbée/ Les étendards ou idoles constituent peut-être le groupe le plus caractéristique des bronzes du Luristan. Il s’agit, en fait, de petites sculptures coulées à la cire perdue, montées sur un socle en forme de bouteille. Elles sont généralement tout à fait creuses dans le sens vertical et leurs faces avant et arrière sont parfaitement identiques. Ces caractéristiques indiquent qu’elles étaient montées sur quelque chose, peut-être une hampe, grâce à leur socle ouvert dans la partie inférieure et qu’elles pouvaient êtres vues sous tous les angles. Bien qu’un grand nombre d’étendards soient connus par le marché de l’art, pendant longtemps, il n’y eu que peu ou pas du tout d’informations fiables. Il n’était même pas certain que les « socles » faisaient bien partie des étendards et des idoles. Ce n’est qu’en 1970, lors d’une expédition scientifique menée à Tattulban au Luristan, que des archéologues belges découvrirent pour la première fois un étendard avec son socle, Cette découverte et celles qui suivirent confirment le lien qui existe entre les socles et les idoles et rendirent leur datation possible. Elles permirent également de comprendre leur évolution chronologique et formelle. Les plus anciens étendards datent du 13e siècle, soit du début de l’âge du Fer. Ils se composent de deux bouquetins dressés et affrontés ou de fauves, sans doute des lions ou des léopards. La forme des exemplaires les plus anciens est encore très naturaliste, tandis que les pièces plus récentes sont davantage stylisées. Tantôt les animaux sont accolés à un anneau, tantôt leurs pattes antérieures et postérieures fusionnent pour former l’anneau. Certains étendards, comme cat. 278 et 280, se caractérise par la présence d’une feuille de bronze enroulée formant un tuyau. Il est possible que dans la perforation ainsi obtenue ou dans le petit tuyau, une branche ait pu être insérée, ce qui faisait naître le motif d’animaux flanquant un arbre de vie. Il s’agissait là d’un motif particulièrement populaire au Luristan et qui se retrouve, entre autres, aussi sur la garniture de carquois cat. 252. Les idoles cat. 281 et 282, parfois interprétées comme le « maître des animaux », représentent une phase suivante de l’évolution. Un personnage humain est figuré entre deux panthères dressées et affrontées. Les corps des fauves et celui de l’être humain sont soudés pour former un ensemble affectant la forme d’un tuyau, ce qui remplace la feuille de bronze enroulée de l’ancien type d’idole. La réalisation la plus complexe autour du thème du « maître des animaux » est illustrée par cat. 283 et 284. Ce sont maintenant respectivement deux et trois têtes humaines qui sont superposées, le personnage supérieur tenant les fauves par le cou, tandis que des têtes d’oiseaux et de petits volatiles sont ajoutés sur les croupes et cous des fauves. Les divers éléments anatomiques sont toujours plus déformés. Sur la pièce cat. 284, les griffes des fauves du bas sont quasi méconnaissables et les queues disparaissent en grande partie entre les pattes postérieures. Seule la pointe enroulée est encore nettement visible. C’est une idole aussi complexe que celle-là qui fut mise au jour par l’expédition belge à Tattulban. Elle se trouvait dans la tombe d’un homme du début de l’âge du Fer III (début du 8e siècle). Un certain nombre de petites sculptures ne combinent que quelques-unes des caractéristiques des idoles à celles des statuettes humaines. Elles sont entièrement perforées, mais leurs faces antérieure et postérieure ne sont plus identiques. Dans le cas de cat. 287, deux petits fauves sont couchés et étirés le long de la partie inférieure du corps en forme de tuyau. Pour sa part, cat. 285 se compose de la partie inférieure du corps de fauves et de la partie supérieure d’une femme tenant les mains devant son sexe. En ce qui concerne cat. 286, seules la perforation verticale et les deux têtes de coqs émanant des épaules font encore allusion au thème du « maître des animaux ». La datation de ces statuettes est problématique. Comme les idoles dites du « maître des animaux », elles étaient vraisemblablement en usage au cours des 10e-9e siècles, voire encore au 8e siècle. La fonction exacte et la signification des idoles ou étendards demeurent toujours incertaines. Grâce aux fouilles, on sait seulement que ces pièces étaient dans des tombes, associées à des armes: en d’autres termes, dans des tombes de combattants. B.O.
↑ , Idole ou étendard:
Idole ou étendard :
collectionName : Iran
inventoryNb : IR.0624
objectName :
objectTitle : Idole ou étendard
objectCulture : Iranienne
geography :
dating : 1300 BC - 791 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 36 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis
objectDescription : Idole funéraire à double face. Trois têtes humaines sont superposées. De chaque côté et sous la deuxième tête partent des cous de dragons, les têtes à côté du personnage supérieur qui les tient avec ses bras. Sous le cou des dragons, têtes d'oiseaux. Le milieu du corps est formé par la troisième tête à barbe en collier. La partie basse est formée par les arrière-trains stylisés d'animaux, ornés d'un rang de petites globules. De la partie saillante sortent deux têtes d'oiseaux avec crête et anneaux autour du cou. Le bas se termine en queue de poisson/ Les étendards ou idoles constituent peut-être le groupe le plus caractéristique des bronzes du Luristan. Il s’agit, en fait, de petites sculptures coulées à la cire perdue, montées sur un socle en forme de bouteille. Elles sont généralement tout à fait creuses dans le sens vertical et leurs faces avant et arrière sont parfaitement identiques. Ces caractéristiques indiquent qu’elles étaient montées sur quelque chose, peut-être une hampe, grâce à leur socle ouvert dans la partie inférieure et qu’elles pouvaient êtres vues sous tous les angles. Bien qu’un grand nombre d’étendards soient connus par le marché de l’art, pendant longtemps, il n’y eu que peu ou pas du tout d’informations fiables. Il n’était même pas certain que les « socles » faisaient bien partie des étendards et des idoles. Ce n’est qu’en 1970, lors d’une expédition scientifique menée à Tattulban au Luristan, que des archéologues belges découvrirent pour la première fois un étendard avec son socle, Cette découverte et celles qui suivirent confirment le lien qui existe entre les socles et les idoles et rendirent leur datation possible. Elles permirent également de comprendre leur évolution chronologique et formelle. Les plus anciens étendards datent du 13e siècle, soit du début de l’âge du Fer. Ils se composent de deux bouquetins dressés et affrontés ou de fauves, sans doute des lions ou des léopards. La forme des exemplaires les plus anciens est encore très naturaliste, tandis que les pièces plus récentes sont davantage stylisées. Tantôt les animaux sont accolés à un anneau, tantôt leurs pattes antérieures et postérieures fusionnent pour former l’anneau. Certains étendards, comme cat. 278 et 280, se caractérise par la présence d’une feuille de bronze enroulée formant un tuyau. Il est possible que dans la perforation ainsi obtenue ou dans le petit tuyau, une branche ait pu être insérée, ce qui faisait naître le motif d’animaux flanquant un arbre de vie. Il s’agissait là d’un motif particulièrement populaire au Luristan et qui se retrouve, entre autres, aussi sur la garniture de carquois cat. 252. Les idoles cat. 281 et 282, parfois interprétées comme le « maître des animaux », représentent une phase suivante de l’évolution. Un personnage humain est figuré entre deux panthères dressées et affrontées. Les corps des fauves et celui de l’être humain sont soudés pour former un ensemble affectant la forme d’un tuyau, ce qui remplace la feuille de bronze enroulée de l’ancien type d’idole. La réalisation la plus complexe autour du thème du « maître des animaux » est illustrée par cat. 283 et 284. Ce sont maintenant respectivement deux et trois têtes humaines qui sont superposées, le personnage supérieur tenant les fauves par le cou, tandis que des têtes d’oiseaux et de petits volatiles sont ajoutés sur les croupes et cous des fauves. Les divers éléments anatomiques sont toujours plus déformés. Sur la pièce cat. 284, les griffes des fauves du bas sont quasi méconnaissables et les queues disparaissent en grande partie entre les pattes postérieures. Seule la pointe enroulée est encore nettement visible. C’est une idole aussi complexe que celle-là qui fut mise au jour par l’expédition belge à Tattulban. Elle se trouvait dans la tombe d’un homme du début de l’âge du Fer III (début du 8e siècle). Un certain nombre de petites sculptures ne combinent que quelques-unes des caractéristiques des idoles à celles des statuettes humaines. Elles sont entièrement perforées, mais leurs faces antérieure et postérieure ne sont plus identiques. Dans le cas de cat. 287, deux petits fauves sont couchés et étirés le long de la partie inférieure du corps en forme de tuyau. Pour sa part, cat. 285 se compose de la partie inférieure du corps de fauves et de la partie supérieure d’une femme tenant les mains devant son sexe. En ce qui concerne cat. 286, seules la perforation verticale et les deux têtes de coqs émanant des épaules font encore allusion au thème du « maître des animaux ». La datation de ces statuettes est problématique. Comme les idoles dites du « maître des animaux », elles étaient vraisemblablement en usage au cours des 10e-9e siècles, voire encore au 8e siècle. La fonction exacte et la signification des idoles ou étendards demeurent toujours incertaines. Grâce aux fouilles, on sait seulement que ces pièces étaient dans des tombes, associées à des armes: en d’autres termes, dans des tombes de combattants. B.O.
↑ , Idole ou étendard:
Idole ou étendard :
collectionName : Iran
inventoryNb : IR.0625
objectName :
objectTitle : Idole ou étendard
objectCulture : Iranienne
geography :
dating : 1300 BC - 750 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 27 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis
objectDescription : Statuette funéraire à double face. Dans le haut, masque humain reposant sur les bras repliés et détachés qui forment colonne de support. Des deux côtés cou et tête d'animal fabuleux (dragon), gueule ouverte à la hauteur du sommet de la tête humaine. Bouton en forme de poire. Autour de la taille une espèce de ceinture très large à rayures verticales. Au bas les parties postérieures d'un quadrupède. Les hanches sont arrondies, les pattes se terminent par des espèces de nageoires de poisson/ Les étendards ou idoles constituent peut-être le groupe le plus caractéristique des bronzes du Luristan. Il s’agit, en fait, de petites sculptures coulées à la cire perdue, montées sur un socle en forme de bouteille. Elles sont généralement tout à fait creuses dans le sens vertical et leurs faces avant et arrière sont parfaitement identiques. Ces caractéristiques indiquent qu’elles étaient montées sur quelque chose, peut-être une hampe, grâce à leur socle ouvert dans la partie inférieure et qu’elles pouvaient êtres vues sous tous les angles. Bien qu’un grand nombre d’étendards soient connus par le marché de l’art, pendant longtemps, il n’y eu que peu ou pas du tout d’informations fiables. Il n’était même pas certain que les « socles » faisaient bien partie des étendards et des idoles. Ce n’est qu’en 1970, lors d’une expédition scientifique menée à Tattulban au Luristan, que des archéologues belges découvrirent pour la première fois un étendard avec son socle, Cette découverte et celles qui suivirent confirment le lien qui existe entre les socles et les idoles et rendirent leur datation possible. Elles permirent également de comprendre leur évolution chronologique et formelle. Les plus anciens étendards datent du 13e siècle, soit du début de l’âge du Fer. Ils se composent de deux bouquetins dressés et affrontés ou de fauves, sans doute des lions ou des léopards. La forme des exemplaires les plus anciens est encore très naturaliste, tandis que les pièces plus récentes sont davantage stylisées. Tantôt les animaux sont accolés à un anneau, tantôt leurs pattes antérieures et postérieures fusionnent pour former l’anneau. Certains étendards, comme cat. 278 et 280, se caractérise par la présence d’une feuille de bronze enroulée formant un tuyau. Il est possible que dans la perforation ainsi obtenue ou dans le petit tuyau, une branche ait pu être insérée, ce qui faisait naître le motif d’animaux flanquant un arbre de vie. Il s’agissait là d’un motif particulièrement populaire au Luristan et qui se retrouve, entre autres, aussi sur la garniture de carquois cat. 252. Les idoles cat. 281 et 282, parfois interprétées comme le « maître des animaux », représentent une phase suivante de l’évolution. Un personnage humain est figuré entre deux panthères dressées et affrontées. Les corps des fauves et celui de l’être humain sont soudés pour former un ensemble affectant la forme d’un tuyau, ce qui remplace la feuille de bronze enroulée de l’ancien type d’idole. La réalisation la plus complexe autour du thème du « maître des animaux » est illustrée par cat. 283 et 284. Ce sont maintenant respectivement deux et trois têtes humaines qui sont superposées, le personnage supérieur tenant les fauves par le cou, tandis que des têtes d’oiseaux et de petits volatiles sont ajoutés sur les croupes et cous des fauves. Les divers éléments anatomiques sont toujours plus déformés. Sur la pièce cat. 284, les griffes des fauves du bas sont quasi méconnaissables et les queues disparaissent en grande partie entre les pattes postérieures. Seule la pointe enroulée est encore nettement visible. C’est une idole aussi complexe que celle-là qui fut mise au jour par l’expédition belge à Tattulban. Elle se trouvait dans la tombe d’un homme du début de l’âge du Fer III (début du 8e siècle). Un certain nombre de petites sculptures ne combinent que quelques-unes des caractéristiques des idoles à celles des statuettes humaines. Elles sont entièrement perforées, mais leurs faces antérieure et postérieure ne sont plus identiques. Dans le cas de cat. 287, deux petits fauves sont couchés et étirés le long de la partie inférieure du corps en forme de tuyau. Pour sa part, cat. 285 se compose de la partie inférieure du corps de fauves et de la partie supérieure d’une femme tenant les mains devant son sexe. En ce qui concerne cat. 286, seules la perforation verticale et les deux têtes de coqs émanant des épaules font encore allusion au thème du « maître des animaux ». La datation de ces statuettes est problématique. Comme les idoles dites du « maître des animaux », elles étaient vraisemblablement en usage au cours des 10e-9e siècles, voire encore au 8e siècle. La fonction exacte et la signification des idoles ou étendards demeurent toujours incertaines. Grâce aux fouilles, on sait seulement que ces pièces étaient dans des tombes, associées à des armes: en d’autres termes, dans des tombes de combattants. B.O.
↑ , Cruche à long bec verseur:
Cruche à long bec verseur :
collectionName : Iran
inventoryNb : IR.0818
objectName :
objectTitle : Cruche à long bec verseur
objectCulture : Iranienne
geography :
dating : 1000 BC - 801 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 11,5 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis
objectDescription : Vase liturgique à long bec. Corps globuleux dont le col manque. Seule la partie postérieure de l'anse subsiste. Le décantoir est en forme de tête de lion et est entouré de grosses globules/ Ces trois vases relèvent d’un type rencontré également en-dehors du Luristan, entre autres à Tepe Siyalk où de la vaisselle comparable a été découverte (voir cat. 189-193). Ayant été mis au jour sur plusieurs sites du Luristan, il est possible de les dater du 10e-9e siècle. Une cruche à long bec est également représentée sur une épingle discoïde du Luristan (cat. 315). Le bec verseur est fixé au récipient à l’aide de rivets à têtes semi-sphériques placés en couronne tout autour du col. Ce dernier est entièrement décoré d’un motif linéaire (cat. 242-243); dans des cas exceptionnels, il se termine en tête de lion (cat. 244). Des vases à col en forme de tête humaine ont été mis au jour à Sangtarashan, au Luristan, et sur l’île de Samos où il s’agit d’une pièce d’importation. B.O.
↑ , Cruche à long bec verseur:
Cruche à long bec verseur :
collectionName : Iran
inventoryNb : IR.0822
objectName :
objectTitle : Cruche à long bec verseur
objectCulture : Iranienne
geography :
dating : 1000 BC - 801 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 10,5 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis
objectDescription : Grand vase liturgique avec long bec et décantoir. Corps globuleux à col étroit en forme cylindrique. Le bord est plat et fortement saillant. Le déversoir est entouré de grosses globules/ Ces trois vases relèvent d’un type rencontré également en-dehors du Luristan, entre autres à Tepe Siyalk où de la vaisselle comparable a été découverte (voir cat. 189-193). Ayant été mis au jour sur plusieurs sites du Luristan, il est possible de les dater du 10e-9e siècle. Une cruche à long bec est également représentée sur une épingle discoïde du Luristan (cat. 315). Le bec verseur est fixé au récipient à l’aide de rivets à têtes semi-sphériques placés en couronne tout autour du col. Ce dernier est entièrement décoré d’un motif linéaire (cat. 242-243); dans des cas exceptionnels, il se termine en tête de lion (cat. 244). Des vases à col en forme de tête humaine ont été mis au jour à Sangtarashan, au Luristan, et sur l’île de Samos où il s’agit d’une pièce d’importation. B.O.
↑ , :
:
collectionName : Iran
inventoryNb : IR.0846
objectName :
objectTitle :
objectCulture : Iranienne
geography :
dating : ca.
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 16 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis
objectDescription : Support, en forme de bouteille sans fond; col très long/ Les étendards ou idoles constituent peut-être le groupe le plus caractéristique des bronzes du Luristan. Il s’agit, en fait, de petites sculptures coulées à la cire perdue, montées sur un socle en forme de bouteille. Elles sont généralement tout à fait creuses dans le sens vertical et leurs faces avant et arrière sont parfaitement identiques. Ces caractéristiques indiquent qu’elles étaient montées sur quelque chose, peut-être une hampe, grâce à leur socle ouvert dans la partie inférieure et qu’elles pouvaient êtres vues sous tous les angles. Bien qu’un grand nombre d’étendards soient connus par le marché de l’art, pendant longtemps, il n’y eu que peu ou pas du tout d’informations fiables. Il n’était même pas certain que les « socles » faisaient bien partie des étendards et des idoles. Ce n’est qu’en 1970, lors d’une expédition scientifique menée à Tattulban au Luristan, que des archéologues belges découvrirent pour la première fois un étendard avec son socle, Cette découverte et celles qui suivirent confirment le lien qui existe entre les socles et les idoles et rendirent leur datation possible. Elles permirent également de comprendre leur évolution chronologique et formelle. Les plus anciens étendards datent du 13e siècle, soit du début de l’âge du Fer. Ils se composent de deux bouquetins dressés et affrontés ou de fauves, sans doute des lions ou des léopards. La forme des exemplaires les plus anciens est encore très naturaliste, tandis que les pièces plus récentes sont davantage stylisées. Tantôt les animaux sont accolés à un anneau, tantôt leurs pattes antérieures et postérieures fusionnent pour former l’anneau. Certains étendards, comme cat. 278 et 280, se caractérise par la présence d’une feuille de bronze enroulée formant un tuyau. Il est possible que dans la perforation ainsi obtenue ou dans le petit tuyau, une branche ait pu être insérée, ce qui faisait naître le motif d’animaux flanquant un arbre de vie. Il s’agissait là d’un motif particulièrement populaire au Luristan et qui se retrouve, entre autres, aussi sur la garniture de carquois cat. 252. Les idoles cat. 281 et 282, parfois interprétées comme le « maître des animaux », représentent une phase suivante de l’évolution. Un personnage humain est figuré entre deux panthères dressées et affrontées. Les corps des fauves et celui de l’être humain sont soudés pour former un ensemble affectant la forme d’un tuyau, ce qui remplace la feuille de bronze enroulée de l’ancien type d’idole. La réalisation la plus complexe autour du thème du « maître des animaux » est illustrée par cat. 283 et 284. Ce sont maintenant respectivement deux et trois têtes humaines qui sont superposées, le personnage supérieur tenant les fauves par le cou, tandis que des têtes d’oiseaux et de petits volatiles sont ajoutés sur les croupes et cous des fauves. Les divers éléments anatomiques sont toujours plus déformés. Sur la pièce cat. 284, les griffes des fauves du bas sont quasi méconnaissables et les queues disparaissent en grande partie entre les pattes postérieures. Seule la pointe enroulée est encore nettement visible. C’est une idole aussi complexe que celle-là qui fut mise au jour par l’expédition belge à Tattulban. Elle se trouvait dans la tombe d’un homme du début de l’âge du Fer III (début du 8e siècle). Un certain nombre de petites sculptures ne combinent que quelques-unes des caractéristiques des idoles à celles des statuettes humaines. Elles sont entièrement perforées, mais leurs faces antérieure et postérieure ne sont plus identiques. Dans le cas de cat. 287, deux petits fauves sont couchés et étirés le long de la partie inférieure du corps en forme de tuyau. Pour sa part, cat. 285 se compose de la partie inférieure du corps de fauves et de la partie supérieure d’une femme tenant les mains devant son sexe. En ce qui concerne cat. 286, seules la perforation verticale et les deux têtes de coqs émanant des épaules font encore allusion au thème du « maître des animaux ». La datation de ces statuettes est problématique. Comme les idoles dites du « maître des animaux », elles étaient vraisemblablement en usage au cours des 10e-9e siècles, voire encore au 8e siècle. La fonction exacte et la signification des idoles ou étendards demeurent toujours incertaines. Grâce aux fouilles, on sait seulement que ces pièces étaient dans des tombes, associées à des armes: en d’autres termes, dans des tombes de combattants. B.O.
↑ , Fragment de cuve funéraire:
Fragment de cuve funéraire :
collectionName : Iran
inventoryNb : IR.1093
objectName :
objectTitle : Fragment de cuve funéraire
objectCulture : Iranienne
geography :
dating : 800 BC - 601 BC
material :
technique :
dimensions :
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis
objectDescription : Fragment de rebord d'une cuve, plaque courte, coudée et rivetée. Sur le plat, décor gravé; cortège se dirigeant vers la droite, 5 personnages en costume assyrien conduisant 5 personnages en costume du Zagros/.../ Ces quatre fragments faisaient partie d’une cuve en bronze. Des cuves similaires, à fond plat, aux parois verticales et à bord supérieur large et horizontal, ont été découverts au cours de fouilles menées dans le Nord de la Syrie, en Mésopotamie et en Élam (Arjan et Ram Hormuz). Elles étaient constituées de grandes plaques de bronze rivetées les unes aux autres par de larges bandeaux. Ces quatre fragments proviennent d’une cuve qui aurait été découverte par hasard en 1946 à Ziwiyeh, dans le Kurdistan. Il s’agissait d’une tombe contenant des objets en métaux précieux et en ivoire, qui présentent des caractères stylistiques tant assyriens, qu’urartéen, scythes et mèdes (voir aussi cat. 216-220). Il est possible que cela soit représentatif du royaume local mannéen encore méconnu au niveau archéologique. Par l’intermédiaire du commerce de l’art, les découvertes de Ziwiyeh ont été dispersées dans nombre de musées et de collections. Le nom populaire de Ziwiyeh est fréquemment donné à tort comme lieu de trouvaille pour des objets issus du commerce de l’art. Des fragments de la même cuve en bronze sont conservés à l’Iran Bastan Museum de Téhéran, au Metropolitan Museum of Art de New York, au Seattle Art Museum et au Musée Cernuschi à Paris. Sur les fragments du bord supérieur (cat. 212-213) a été gravée une rangée de porteurs de tributs de style assyrien. Les plaques rectangulaires (cat. 214-215) sont des fragments des bandes verticales grâce auxquelles les plaques étaient rivetées les unes aux autres. Le décor composé de chèvres posées sur une rosette est identique à celui d’une cuve exhumée à Ur. B.O.
↑ , Fragment de cuve funéraire:
Fragment de cuve funéraire :
collectionName : Iran
inventoryNb : IR.1094
objectName :
objectTitle : Fragment de cuve funéraire
objectCulture : Iranienne
geography :
dating : 800 BC - 601 BC
material :
technique :
dimensions :
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis
objectDescription : Fragment de rebord d'une cuve, plasue droite et coudée rivetée. Sur le plat, décor gravé : soldats assyriens se dirigeant vers la droite/.../ Ces quatre fragments faisaient partie d’une cuve en bronze. Des cuves similaires, à fond plat, aux parois verticales et à bord supérieur large et horizontal, ont été découverts au cours de fouilles menées dans le Nord de la Syrie, en Mésopotamie et en Élam (Arjan et Ram Hormuz). Elles étaient constituées de grandes plaques de bronze rivetées les unes aux autres par de larges bandeaux. Ces quatre fragments proviennent d’une cuve qui aurait été découverte par hasard en 1946 à Ziwiyeh, dans le Kurdistan. Il s’agissait d’une tombe contenant des objets en métaux précieux et en ivoire, qui présentent des caractères stylistiques tant assyriens, qu’urartéen, scythes et mèdes (voir aussi cat. 216-220). Il est possible que cela soit représentatif du royaume local mannéen encore méconnu au niveau archéologique. Par l’intermédiaire du commerce de l’art, les découvertes de Ziwiyeh ont été dispersées dans nombre de musées et de collections. Le nom populaire de Ziwiyeh est fréquemment donné à tort comme lieu de trouvaille pour des objets issus du commerce de l’art. Des fragments de la même cuve en bronze sont conservés à l’Iran Bastan Museum de Téhéran, au Metropolitan Museum of Art de New York, au Seattle Art Museum et au Musée Cernuschi à Paris. Sur les fragments du bord supérieur (cat. 212-213) a été gravée une rangée de porteurs de tributs de style assyrien. Les plaques rectangulaires (cat. 214-215) sont des fragments des bandes verticales grâce auxquelles les plaques étaient rivetées les unes aux autres. Le décor composé de chèvres posées sur une rosette est identique à celui d’une cuve exhumée à Ur. B.O.
↑ , Fragment de cuve funéraire:
Fragment de cuve funéraire :
collectionName : Iran
inventoryNb : IR.1095
objectName :
objectTitle : Fragment de cuve funéraire
objectCulture : Iranienne
geography :
dating : 800 BC - 601 BC
material :
technique :
dimensions :
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis
objectDescription : Fragment du montant d'une plaque rectangulaire; rivets. Décor gravé : 2 bouquetins tournés vers la droite debout sur une rosace (2e bouquetin à moitié conservé)/ Ces quatre fragments faisaient partie d’une cuve en bronze. Des cuves similaires, à fond plat, aux parois verticales et à bord supérieur large et horizontal, ont été découverts au cours de fouilles menées dans le Nord de la Syrie, en Mésopotamie et en Élam (Arjan et Ram Hormuz). Elles étaient constituées de grandes plaques de bronze rivetées les unes aux autres par de larges bandeaux. Ces quatre fragments proviennent d’une cuve qui aurait été découverte par hasard en 1946 à Ziwiyeh, dans le Kurdistan. Il s’agissait d’une tombe contenant des objets en métaux précieux et en ivoire, qui présentent des caractères stylistiques tant assyriens, qu’urartéen, scythes et mèdes (voir aussi cat. 216-220). Il est possible que cela soit représentatif du royaume local mannéen encore méconnu au niveau archéologique. Par l’intermédiaire du commerce de l’art, les découvertes de Ziwiyeh ont été dispersées dans nombre de musées et de collections. Le nom populaire de Ziwiyeh est fréquemment donné à tort comme lieu de trouvaille pour des objets issus du commerce de l’art. Des fragments de la même cuve en bronze sont conservés à l’Iran Bastan Museum de Téhéran, au Metropolitan Museum of Art de New York, au Seattle Art Museum et au Musée Cernuschi à Paris. Sur les fragments du bord supérieur (cat. 212-213) a été gravée une rangée de porteurs de tributs de style assyrien. Les plaques rectangulaires (cat. 214-215) sont des fragments des bandes verticales grâce auxquelles les plaques étaient rivetées les unes aux autres. Le décor composé de chèvres posées sur une rosette est identique à celui d’une cuve exhumée à Ur. B.O.
↑ , Fragment de cuve funéraire:
Fragment de cuve funéraire :
collectionName : Iran
inventoryNb : IR.1096
objectName :
objectTitle : Fragment de cuve funéraire
objectCulture : Iranienne
geography :
dating : 800 BC - 601 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 13 cm, Largeur: 9,3 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis
objectDescription : Fragment du montant d'une cuve, Partie inférieure d'une plaque rectangulaire; rivets; décor gravé: bouquetins debout sur une rosace/ Ces quatre fragments faisaient partie d’une cuve en bronze. Des cuves similaires, à fond plat, aux parois verticales et à bord supérieur large et horizontal, ont été découverts au cours de fouilles menées dans le Nord de la Syrie, en Mésopotamie et en Élam (Arjan et Ram Hormuz). Elles étaient constituées de grandes plaques de bronze rivetées les unes aux autres par de larges bandeaux. Ces quatre fragments proviennent d’une cuve qui aurait été découverte par hasard en 1946 à Ziwiyeh, dans le Kurdistan. Il s’agissait d’une tombe contenant des objets en métaux précieux et en ivoire, qui présentent des caractères stylistiques tant assyriens, qu’urartéen, scythes et mèdes (voir aussi cat. 216-220). Il est possible que cela soit représentatif du royaume local mannéen encore méconnu au niveau archéologique. Par l’intermédiaire du commerce de l’art, les découvertes de Ziwiyeh ont été dispersées dans nombre de musées et de collections. Le nom populaire de Ziwiyeh est fréquemment donné à tort comme lieu de trouvaille pour des objets issus du commerce de l’art. Des fragments de la même cuve en bronze sont conservés à l’Iran Bastan Museum de Téhéran, au Metropolitan Museum of Art de New York, au Seattle Art Museum et au Musée Cernuschi à Paris. Sur les fragments du bord supérieur (cat. 212-213) a été gravée une rangée de porteurs de tributs de style assyrien. Les plaques rectangulaires (cat. 214-215) sont des fragments des bandes verticales grâce auxquelles les plaques étaient rivetées les unes aux autres. Le décor composé de chèvres posées sur une rosette est identique à celui d’une cuve exhumée à Ur. B.O.
↑ , :
:
collectionName : Iran
inventoryNb : IR.1097
objectName :
objectTitle :
objectCulture : Iranienne
geography :
dating : 800 BC - 601 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 6 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis
objectDescription : Grelot avec chainette, grelot contenant une pierre, chainette avec pendentifs/ Ces quatre fragments faisaient partie d’une cuve en bronze. Des cuves similaires, à fond plat, aux parois verticales et à bord supérieur large et horizontal, ont été découverts au cours de fouilles menées dans le Nord de la Syrie, en Mésopotamie et en Élam (Arjan et Ram Hormuz). Elles étaient constituées de grandes plaques de bronze rivetées les unes aux autres par de larges bandeaux. Ces quatre fragments proviennent d’une cuve qui aurait été découverte par hasard en 1946 à Ziwiyeh, dans le Kurdistan. Il s’agissait d’une tombe contenant des objets en métaux précieux et en ivoire, qui présentent des caractères stylistiques tant assyriens, qu’urartéen, scythes et mèdes (voir aussi cat. 216-220). Il est possible que cela soit représentatif du royaume local mannéen encore méconnu au niveau archéologique. Par l’intermédiaire du commerce de l’art, les découvertes de Ziwiyeh ont été dispersées dans nombre de musées et de collections. Le nom populaire de Ziwiyeh est fréquemment donné à tort comme lieu de trouvaille pour des objets issus du commerce de l’art. Des fragments de la même cuve en bronze sont conservés à l’Iran Bastan Museum de Téhéran, au Metropolitan Museum of Art de New York, au Seattle Art Museum et au Musée Cernuschi à Paris. Sur les fragments du bord supérieur (cat. 212-213) a été gravée une rangée de porteurs de tributs de style assyrien. Les plaques rectangulaires (cat. 214-215) sont des fragments des bandes verticales grâce auxquelles les plaques étaient rivetées les unes aux autres. Le décor composé de chèvres posées sur une rosette est identique à celui d’une cuve exhumée à Ur. B.O.
↑ , :
:
collectionName : Iran
inventoryNb : IR.1315
objectName :
objectTitle :
objectCulture : Iranienne
geography :
dating : ca. AD 591 - AD 610
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 21,7 cm, Largeur: 22,3 cm, Profondeur: 19,1 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis
objectDescription : Ce casque est fait de bandes de fer recouvertes de plaques de bronze entre lesquelles sont rivetées des plaques de fer recouvertes de plaques d’argent. À l’origine, des mailles étaient fixées dans la partie inférieure. L’ensemble est décoré de motifs d’écailles ou de plumes. Devant, sur le bandeau frontal, apparaît un croissant de lune posé sur un socle. Le choix des matériaux et des motifs indique qu’il s’agit d’un objet de prestige qui reflète le rôle militaire et social du propriétaire. Le casque aurait été trouvé dans une tombe, en même temps que la chaise pliante (cat. 354). On connaît un certain nombre de poignards, d’épées et de casques portant un décor de plumes similaire apposé sur des plaques d’argent ou d’or. Ils seraient tous originaires du Nord de l’Iran. Tous les casques sont d’ailleurs ornés d’un croissant de lune sur le bandeau frontal. Il est possible que les plumes se réfèrent à l’oiseau mythique Varagna qui, selon la doctrine zoroastrienne, serait une incarnation de Verethragna, le dieu de la victoire. Des motifs en écailles comparables, appliqués sur des feuilles d’or et d’argent, sont très répandus en Eurasie et apparaissent déjà sur l’armement des Huns à partir du 5e siècle. Le type de casque est apparenté aux armures de tête appelées « Baldenheimer » façonnés dans des ateliers byzantins et ostrogoths. B.O
↑ , Siège pliant:
Siège pliant :
collectionName : Iran
inventoryNb : IR.1316
objectName :
objectTitle : Siège pliant
objectCulture : Iranienne
geography :
dating : AD 550 - AD 650
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 56 cm, Largeur: 38,7 cm, Profondeur: 37,5 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis
objectDescription : Cette chaise pliante est constituée de deux cadres rectangulaires et de deux barres en fer pourvues d’anneaux destinés à attacher le siège. Les cadres sont quadrangulaires aux angles et octogonaux au centre. Toutes les parties visibles de la chaise sont damasquinées de motifs géométriques et floraux en laiton et en argent. La chaise aurait été trouvée en même temps que le casque (cat. 353). Des sièges de ce genre ont été découverts dans des tombes avares de Hongrie et dans des sépultures lombardes à Nocera Umbra, en Italie. Ces dernières sont quasi identiques et sont probablement issues du même atelier. Des mercenaires lombards combattirent, entre autres en 553, aux côtés de l’armée byzantine contre les Sassanides. Il est possible que cette chaise ait fait partie d’un butin de guerre ou qu’elle ait été offerte. Rien que la richesse de la décoration prouve l’importance des chaises pliantes de ce type. Elles sont connues sous le nom de sella castrensis et sont la version militaire de la sella curulis romaine, un genre de siège réservé aux fonctionnaires romains du plus haut rang. Ce rapport entre le statut et l’usage d’une chaise pliante, à l’origine établi par les Romains, a perduré jusque dans la faldistorium, le siège épiscopal de l’Église catholique romaine. B.O.
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collectionName : Proche Orient
inventoryNb : O.03411
objectName :
objectTitle :
objectCulture : Asie antérieure
geography :
dating : 1450 BC - 1200 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 10,3 cm, Largeur: 8,4 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis
objectDescription : Cette statuette représente un quadrupède bicéphale. Le bas de la patte arrière droite manque. Le corps de l’animal est gravé d’incisions. Les deux têtes sont coiffées de bonnets à deux cornes. Cet objet éventuellement cultuel est assez unique. Sa datation reste difficile à établir, notamment en raison du manque d’informations relatives au contexte archéologique. L’inspiration anatolienne semble évidente en raison de la bicéphalité de l’animal; celle-ci est récurrente à la période hittite impériale: évoquons le canard à deux têtes retrouvé à Hattusa, la capitale hittite (14e siècle) ou les nombreuses attestations de l’aigle bicéphale (symbole possible d’une dignité) sur les sceaux ou sur certains reliefs. R.L.
↑ , Coupé:
Coupé :
collectionName : Voitures hippomobiles
inventoryNb : TR.830
objectName :
objectTitle : Coupé
objectCulture :
geography :
dating :
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 23,5 cm, Largeur: 31 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis
objectDescription : Petit coupé de ville noir avec lanternes et marchepied, freins à volant, bandage caoutchouté possible.
↑ , Landaulet:
Landaulet :
collectionName : Voitures hippomobiles
inventoryNb : TR.831
objectName :
objectTitle : Landaulet
objectCulture :
geography :
dating :
material :
technique :
dimensions : Largeur: 31 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis
objectDescription : Petit landaulet noir avec lanternes et marchepied, freins à volant, bandage caoutchouté possible, les panneaux de custode arrière sont remplacés par une capote tendue sur compas.