parfois


↑ objectName, objectTitle:

objectTitle :

collectionName : collectionName
inventoryNb : inventoryNb
objectName : objectName
objectTitle : objectTitle
objectCulture : objectCulture
geography : geography
dating : dating
material : material
technique : technique
dimensions : dimensions
legalRightOwner : legalRightOwner

objectDescription : objectDescription

↑ , :

:

collectionName : Instruments d'Océanie
inventoryNb : 1973.008-01
objectName :
objectTitle :
objectCulture : Aborigène (Population)
geography :
dating : avant AD 1973
material :
technique :
dimensions : Longueur: 83,3 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis

objectDescription : JORI2012: "Ces trois didjeridoos (1973.008-01, 02 et 03) sont réalisés dans une branche d'arbre irrégulière et cylindrique. Ce sont des instruments assez courts (le 1973.008-01 mesure seulement 83 cm). Deux bandes identiques (une en haut, une en bas) décorent chaque instrument. Elles sont faites d'une ligne centrale colorée entourée de deux bandes plus larges et d'une couleur différente entrecoupées,de lignes obliques. Sur les didjeridoos 1973.008-01-n°21 et le 1973.008-03 n°23, le tout est entouré de deux nouvelles bandes colorées. Il est possible, comme c'est le cas sur de nombreux didjeridoos, que ces décorations soient liées au clan d'origine de l'instrument. Ces trois instruments semblent provenir de la partie orientale de la Terre d'Arnhem, où la technique de la note trompette domine. C'est là que vit le peuple Yolgnu, parfois considéré comme le peuple dont le didjeridoo est originaire. Les instruments de cette région, les Yidaki, sont de forme cylindrique contrairement à ceux de la partie occidentale dont la forme est conique.

↑ , :

:

collectionName : Instruments d'Océanie
inventoryNb : 1973.008-02
objectName :
objectTitle :
objectCulture : Aborigène (Population)
geography :
dating : avant AD 1973
material :
technique :
dimensions : Longueur: 105,1 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis

objectDescription : JORI2012: "Ces trois didjeridoos (1973.008-01, 02 et 03) sont réalisés dans une branche d'arbre irrégulière et cylindrique. Ce sont des instruments assez courts (le 1973.008-01 mesure seulement 83 cm). Deux bandes identiques (une en haut, une en bas) décorent chaque instrument. Elles sont faites d'une ligne centrale colorée entourée de deux bandes plus larges et d'une couleur différente entrecoupées,de lignes obliques. Sur les didjeridoos 1973.008-01-n°21 et le 1973.008-03 n°23, le tout est entouré de deux nouvelles bandes colorées. Il est possible, comme c'est le cas sur de nombreux didjeridoos, que ces décorations soient liées au clan d'origine de l'instrument. Ces trois instruments semblent provenir de la partie orientale de la Terre d'Arnhem, où la technique de la note trompette domine. C'est là que vit le peuple Yolgnu, parfois considéré comme le peuple dont le didjeridoo est originaire. Les instruments de cette région, les Yidaki, sont de forme cylindrique contrairement à ceux de la partie occidentale dont la forme est conique.

↑ , :

:

collectionName : Instruments d'Océanie
inventoryNb : 1973.008-03
objectName :
objectTitle :
objectCulture : Aborigène (Population)
geography :
dating : avant AD 1973
material :
technique :
dimensions : Longueur: 102,2 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis

objectDescription : JORI2012: "Ces trois didjeridoos (1973.008-01, 02 et 03) sont réalisés dans une branche d'arbre irrégulière et cylindrique. Ce sont des instruments assez courts (le 1973.008-01 mesure seulement 83 cm). Deux bandes identiques (une en haut, une en bas) décorent chaque instrument. Elles sont faites d'une ligne centrale colorée entourée de deux bandes plus larges et d'une couleur différente entrecoupées,de lignes obliques. Sur les didjeridoos 1973.008-01-n°21 et le 1973.008-03 n°23, le tout est entouré de deux nouvelles bandes colorées. Il est possible, comme c'est le cas sur de nombreux didjeridoos, que ces décorations soient liées au clan d'origine de l'instrument. Ces trois instruments semblent provenir de la partie orientale de la Terre d'Arnhem, où la technique de la note trompette domine. C'est là que vit le peuple Yolgnu, parfois considéré comme le peuple dont le didjeridoo est originaire. Les instruments de cette région, les Yidaki, sont de forme cylindrique contrairement à ceux de la partie occidentale dont la forme est conique.

↑ , :

:

collectionName : Instruments à percussion
inventoryNb : 1975.027
objectName :
objectTitle :
objectCulture :
geography :
dating : AD 1664
material :
technique :
dimensions :
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis

objectDescription : Pendant plus de trois siècles cette cloche fut l’âme du petit village d’Avignon-lès-Saint-Claude (Jura), protégeant de son tintement les alpages et forêts environnants. Fondue en 1664, elle était logée dans le clocher d’une chapelle édifiée quelques années plus tôt (1649). La peste ayant frappé la région par deux fois (1629 et 1636), cet édifice fut érigé en remerciement pour la préservation du village lors de ces deux épidémies, et consacré à Saint-Roch, protecteur contre la peste, comme le confirme l’inscription « ◊ STE ROCHAE ORA PRO NOBIS», posée sur la cloche elle-même. La robe de l’instrument porte plusieurs images : une grande croix décorée de rinceaux végétaux, un calvaire à l’esthétique très baroque surmonté du soleil et de la lune, une effigie de la Vierge Marie, de saint Roch lui-même avec son chien, ainsi que d’un évêque bénissant, aux pieds duquel apparaît un enfant. Il s’agit de saint Claude, qui avait en effet la réputation de ressusciter les enfants morts-nés, le temps d’un baptême. Fêlée, cette cloche fut remplacée par une nouvelle en 1975. C’est à cette époque qu’elle intégra les collections de notre musée. L’auteur de notre instrument est le fondeur – dit aussi « saintier » - Michel Jolly, du village de Breuvannes-en-Bassigny, où ses quatre fils continueront le métier de leur père. À l’époque le Bassigny (région de Langres) est en effet un vivier de fondeurs de cloches itinérants réputés. Dès le XVIème siècle, du printemps à l’automne, ils parcourent l’Est de la France et les cantons limitrophes de la Suisse, installant pour un temps leur atelier là où leurs services sont demandés. Les ateliers fixes n’apparaîtront en effet que tard dans le XIXème siècle. À l’époque qui nous intéresse les cloches sont donc fondues sur place, devant l’église ou parfois même à l’intérieur, comme en témoignent les deux moules encore visible dans le sous-sol de la toute proche église jurassienne de Saint-Lupicin. La fonte d’une cloche est un événement majeur dans la vie d’une communauté villageoise, faisant l’objet d’un contrat entre le saintier et la paroisse. Les documents conservés témoignent souvent de l’enthousiasme que cela suscite et donnent parfois des précisions étonnantes sur les quantités de matériaux mis à disposition du fondeur par les commanditaires : jusqu’à 30 charrettes de terre et de pierre pour la réalisation du moule et du fourneau, jusqu’à 30 charrettes de bois et de charbon pour le combustible, l’engagement de manœuvres pour pétrir la terre, fendre le bois, transporter la cloche finie dans le clocher, … Le fondeur est donc souvent entouré de l’aide enthousiaste de la population locale. Une fois le moule réalisé et enfoui dans une fosse sous-terraine soigneusement comblée , le métal est chauffé dans le four. Il s’agit d’un alliage particulier appelé « airain », constitué de cuivre (80 %) et d’étain (20 %), même si chaque fondeur peut avoir ses « petits secrets », entretenant soigneusement le mystère autour de la fonte. Arrivé à 1200°, le métal se liquéfie et la trappe du four est alors ouverte. Tel un serpent de feu, la coulée incandescente s’échappe par un canal creusé jusqu’au moule et disparaît dans la terre. Cela ne dure qu’un instant, et les fondeurs d’autrefois aimaient faire cette opération à la nuit tombée, rendant l’événement plus magique et spectaculaire encore aux yeux de la population émerveillée, assemblée pour assister au « miracle ». Une fois démoulée et lavée, la cloche est ensuite consacrée – le langage populaire la dit « baptisée ». Elle reçoit en effet un prénom (celle-ci se nomme Marie-Joseph), ainsi qu’un parrain et une marraine, dont les noms sont ici « F. IAILLO» et « DENISE COLIN» , patronymes attestés en Avignon-lès-Saint-Claude à cette époque, sans qu’on sache précisément de qui il s’agit ici. Notons toutefois que le nom de Jaillot est important pour cette bourgade, qui donna naissance à deux frères dont la carrière à la cour de Louis XIV fut remarquable : Hubert (1640-1712) y fut un géographe de premier ordre et Pierre Simon (1631-1681) un sculpteur sur ivoire très réputé. D’autres Jaillot du village firent carrière à Paris. Dans un bourg comptant à l’époque à peine 120 habitants, sans doute ont-ils un lien de parenté avec le parrain de notre instrument. Reste à trouver lequel. Stéphane Colin Inscription: + IHS MAR JOSEPH ◊ STE ROCHAE ORA PRO NOBIS ◊1664 ◊ + HON ◊F◊ IAILLO FILӠ DE FEUT ◊P◊ IAILLO DAVIGNON BOURGOIS DE ST CLAUDE PARAIN + ◊ ET DENISE COLIN FEMME DHON IACQUE WILLERME DUDICT AVIGNON BOURGOIS DE ST CLAUDE MARAINE ◊

↑ , Kulepa-Ganeg; Livika:

Kulepa-Ganeg; Livika :

collectionName : Instruments d'Océanie
inventoryNb : 2111
objectName :
objectTitle : Kulepa-Ganeg; Livika
objectCulture : Culture inconnue (Facteur)
geography :
dating : avant AD 1907
material :
technique :
dimensions : Longueur: 35,9 cm, Largeur: 15,2 cm, Hauteur: 22,6 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis

objectDescription : JORI2012: Cet instrument constitue un genre tout à fait unique en Océanie. On ne trouve d'instrument de ce type que dans le nord de la Nouvelle-Irlande dans l'archipel Bismarck. Fait d'une seule pièce de bois de l'arbre savaf, cet instrument a l'allure d'un animal retourné sur le dos, les pattes en l'air. Le décor est quasi inexistant, si ce ne sont de fines lignes grvées autour des "pattes" ainsi qu'un trou plus profond à l'emplacement qui correspond à l'oeil de l'animal. A l'époque où Mahillon a écrit son catalogue, ces trous étaient remplis d'une pièce en ivoire.(...)L'instrument est composé en général, et c'est la cas ici, de trois plaques (parfois quatre) formées par les pattes et la queue de l'animal. Ces plaques sont frottées par le musicien avec ses mains préalablement humidifiées.(...)Les trois plaques frottées étant de tailles différentes, trois sons sont donc produits.(...)

↑ , :

:

collectionName : Instruments d'Océanie
inventoryNb : 2121
objectName :
objectTitle :
objectCulture : Culture inconnue
geography :
dating : avant AD 1907
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 63,3 cm, Largeur: 20,7 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis

objectDescription : JORI2012: Ce tambour est typique de la région du Golfe de Papouasie. On le reconnait directement grâce à sa partie inférieure sculptée en forme de machoires. Don Niles fait remarquer que cette interprétation de "machoires" n'a jamais vraiment été confirmée par les indigènes. Ce sont les chercheurs qui y ont vu des machoires animales, souvent celles de crocodiles (il est vrai que la ressemblance est frappante, surtout que l'on trouve fréquemment sur le pourtour des sortes de petites dents). Il est donc possible qu'elles aient, pour les indigènes, un tout autre symbolisme. Ces soi-disant machoires sont le plus souvent au nombre de deux comme sur notre instrument, parfois quatre. La partie supérieure de l'instrument n'est pas décorée, seules les machoires sont gravées et parfois peintes. L'épaisseur de l'instrument, tout autour de ces machoires est ici gravée d'une sorte de quadrillage. La surface extérieure est décorée d'un masque humain semblable à ceux que l'on peut trouver sur les rhombes sacrés de la même région. Le motif n'influe en rien sur le caractère sacré de l'instrument: le kundu, contrairement au rhombe, étant un instrument profane. Sa peau est celle d'un reptile. Elle est fixée ici d'une façon assez particulière. Des cordes sont attachées directement à des trous faits dans la peau et sont reliées directement à la poignée. Selon Fischer, cette méthode est essentiellement limitée au Golfe de Papouasie. (...) De la colle a sans doute également été appliquée sous la peau avant de la positionner sur l'instrument. La poignée n'est pas arrondie, elle possède deux angles droits. Le seul décor de la partie supérieure consiste en quatre bandes en léger relief partant deux par deux de chaque pied de la poignée et délimitant un bandeau central dans la partie la plus étroite de l'instrument. Selon Don Niles, on pourrait localiser cet instrument plus précisément dans la région comprise entre Deception Bay et la frontière avec la Province Centrale. (...).

↑ , Bol décoré de motifs de lotus et de vague:

Bol décoré de motifs de lotus et de vague :

collectionName : Chine
inventoryNb : CH.0021
objectName :
objectTitle : Bol décoré de motifs de lotus et de vague
objectCulture :
geography :
dating : AD 1101 - AD 1200
material :
technique :
dimensions :
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis

objectDescription : Malgré les fortes ressemblances, les grès Ding et Qingbai illustrent clairement les différences qui existent entre le grès blanc du Nord et celui du Sud. Alors que le grès Ding, cuit en atmosphère oxydante, varie du blanc laiteux à la couleur de l’ivoire, le grès Qingbai, cuit en atmosphère réductrice, se caractérise plutôt par une froide teinte blanc bleuté. Ce dernier était principalement produit à Jingdezhen, qui deviendra plus tard le principal centre de production de porcelaine de la Chine. Les deux types étaient généralement décorés en pressant le produit non glaçuré, non cuit et retourné sur un moule. Pour la cuisson, le produit était retourné ou posé à l’endroit à l’aide de pernettes. Les bords non glaçurés étaient parfois couverts de métal. La production de grès Ding et Qingbai n’a jamais été très appréciée en Chine, mais elle fut exportée, entre autres au Japon, en Corée et au Vietnam.

↑ , :

:

collectionName : Chine
inventoryNb : CH.0171
objectName :
objectTitle :
objectCulture :
geography :
dating : AD 1201 - AD 1400
material :
technique :
dimensions :
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis

objectDescription : Les jun produits dans la province du Henan furent promus - ainsi que les ding, les ru, les guan et les ge - au rang des Cinq grandes traditions céramiques de la dynastie des Song. Les jun les plus connus se caractérisent par une couverte épaisse verte ou bleu lavande, qui coule parfois en grosses larmes sur le pied et qui s’anime de grandes taches pourpres.

↑ , Haut d'un manche de sistre:

Haut d'un manche de sistre :

collectionName : Égypte
inventoryNb : E.01802
objectName :
objectTitle : Haut d'un manche de sistre
objectCulture : Égyptienne
geography :
dating : 1295 BC - 1186 BC (Incertaine)
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 10,9 cm, Largeur: 3,8 cm, Epaisseur: 2,6 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis

objectDescription : Le sistre est un instrument de musique qui servait de crécelle et qui était utilisé dans certains rites, comme par exemple dans celui d'apaiser la déesse Hathor. En le secouant, il produit un bruissement rythmique provoqué par les tiges mobiles qui traversent son cadre et qui sont parfois munies de sonnailles. Ce fragment en bois consiste en la partie supérieure du sistre. Il figure une tête hathorique surmontée d'une façade de naos dans laquelle un uraeus est représenté.

↑ , Cercueil de Henou:

Cercueil de Henou :

collectionName : Égypte
inventoryNb : E.03035
objectName :
objectTitle : Cercueil de Henou
objectCulture : Égyptienne
geography :
dating : 2064 BC - 1797 BC
material :
technique :
dimensions : Longueur: 183 cm, Largeur: 44 cm, Hauteur: 40 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis

objectDescription : Cercueil de Henou Bois peint Moyen Empire (vers 2064-1797 av. J.-C.) Assiout Le fond et le couvercle du cercueil de Henou sont aujourd’hui perdus. Son décor est très sobre. Sur un des longs côtés apparaissent les yeux oudjat, lieu de passage magique entre le monde des vivants et celui des morts, qui permettent au défunt, allongé sur son flanc gauche, de regarder vers le soleil levant. Sur les petits côtés sont représentés les quatre fils d’Horus, gardiens des viscères : Amset et Hâpy du côté de la tête, Qebehsenouf et Douamoutef du côté des pieds. Chaque long côté est surmonté d’une formule d’offrandes adressée à Osiris et Anubis en faveur du « bienheureux » Henou. En dessous, les inscriptions le qualifient à nouveau de « bienheureux » auprès d’ Osiris, Isis, Ptah, mais aussi de Renenoutet, déesse des moissons et de Sekhet, personnification de la campagne et des champs. Grâce à la présence de ces deux déesses, le défunt est pourvu en offrandes pour l’éternité. Le cercueil de Henou provient des fouilles de l’archéologue britannique D.G. Hogarth dans la nécropole d’Assiout, en Moyenne Égypte, en 1906-1907. Ces fouilles ont mis au jour des dizaines de tombes du Moyen Empire, parfois intactes, dont le contenu a été partagé entre le Musée du Caire et le British Museum de Londres. Notre cercueil a été acheté pour le Musée par le baron É. Empain, probablement au Musée du Caire qui, au début du XXe siècle, disposait de sa propre salle de vente !

↑ , Scarabée avec singes et dattier:

Scarabée avec singes et dattier :

collectionName : Égypte
inventoryNb : E.05388
objectName :
objectTitle : Scarabée avec singes et dattier
objectCulture : Égyptienne
geography :
dating : 1295 BC - 715 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 1,9 cm, Largeur: 1,4 cm, Profondeur: 0,9 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis

objectDescription : Les égyptiens utilisaient parfois le dattier comme symbole pour le mot ‘année’ ("rnpt"). Également, les singes adorants peuvent porter le son "nfr" (F35), ‘bien’, ‘beau’. Cette scène peut donc être ‘traduite’ en ‘Bonne année’, un vœu caché pour le Nouvel An. Des scarabées à décor similaire offrent une datation vers les XIXe-XXIIe dynasties.

↑ , Cheval avec cavalière:

Cheval avec cavalière :

collectionName : Chine
inventoryNb : EO.0839
objectName :
objectTitle : Cheval avec cavalière
objectCulture :
geography :
dating : AD 581 - AD 907
material :
technique :
dimensions :
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis

objectDescription : Les pièces glaçurées illustrent de nouveaux développements dans la production céramique, typiques des Sui et du début des Tang. Non seulement, on utilisait une sorte d’argile plus légère et plus blanche, mais, comme sous les Han, elle était également couverte d’une glaçure apposée avant la première et unique cuisson. La teneur en fer relativement faible ainsi que l’atmosphère réductrice du four lui conféraient une teinte jaune paille. Parfois, la glaçure était surpeinte.

↑ , Chameau:

Chameau :

collectionName : Chine
inventoryNb : EO.0867
objectName :
objectTitle : Chameau
objectCulture :
geography :
dating : ca. AD 675 - AD 725
material :
technique :
dimensions :
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis

objectDescription : Les statues funéraires en céramique sancai furent très populaires dès la fin du VIIe siècle jusqu’au début du VIIIe siècle. Le terme sancai signifie « trois couleurs » et se réfère à la combinaison typique de glaçures vertes, beiges et de couleur ambre, même si des glaçures noires et bleues étaient également utilisées. L’effet polychrome des glaçures plombifères était obtenu par l’ajout de cuivre, de fer et, parfois, de manganèse et de cobalt. Les pièces étaient d’abord cuites à 1000-1100° C et, après l’application de la glaçure, cuites une deuxième fois à environ 900° C. Ce genre de céramique a principalement été retrouvé dans les tombes de nobles à proximité de la capitale Tang, Chang’an (Xi’an), dans la province de Shaanxi, et à Luoyang (voir « Honanfou » à gauche sur la carte ci-dessous) dans la province du Henan. Les statues devaient protéger la tombe et également veiller à ce que la vie terrestre se prolonge de la même façon après la mort.

↑ , Personnage aux traits occidentaux:

Personnage aux traits occidentaux :

collectionName : Chine
inventoryNb : EO.0883
objectName :
objectTitle : Personnage aux traits occidentaux
objectCulture :
geography :
dating : AD 581 - AD 907
material :
technique :
dimensions :
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis

objectDescription : Les pièces glaçurées illustrent de nouveaux développements dans la production céramique, typiques des Sui et du début des Tang. Non seulement, on utilisait une sorte d’argile plus légère et plus blanche, mais, comme sous les Han, elle était également couverte d’une glaçure apposée avant la première et unique cuisson. La teneur en fer relativement faible ainsi que l’atmosphère réductrice du four lui conféraient une teinte jaune paille. Parfois, la glaçure était surpeinte.

↑ , Archer à cheval:

Archer à cheval :

collectionName : Chine
inventoryNb : EO.0911
objectName :
objectTitle : Archer à cheval
objectCulture :
geography :
dating : AD 581 - AD 907
material :
technique :
dimensions :
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis

objectDescription : Les pièces glaçurées illustrent de nouveaux développements dans la production céramique, typiques des Sui et du début des Tang. Non seulement, on utilisait une sorte d’argile plus légère et plus blanche, mais, comme sous les Han, elle était également couverte d’une glaçure apposée avant la première et unique cuisson. La teneur en fer relativement faible ainsi que l’atmosphère réductrice du four lui conféraient une teinte jaune paille. Parfois, la glaçure était surpeinte.

↑ , Chamelier:

Chamelier :

collectionName : Chine
inventoryNb : EO.0930
objectName :
objectTitle : Chamelier
objectCulture :
geography :
dating : AD 581 - AD 907
material :
technique :
dimensions :
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis

objectDescription : Les pièces glaçurées illustrent de nouveaux développements dans la production céramique, typiques des Sui et du début des Tang. Non seulement, on utilisait une sorte d’argile plus légère et plus blanche, mais, comme sous les Han, elle était également couverte d’une glaçure apposée avant la première et unique cuisson. La teneur en fer relativement faible ainsi que l’atmosphère réductrice du four lui conféraient une teinte jaune paille. Parfois, la glaçure était surpeinte.

↑ , Chameau:

Chameau :

collectionName : Chine
inventoryNb : EO.0943
objectName :
objectTitle : Chameau
objectCulture :
geography :
dating : ca. AD 675 - AD 725
material :
technique :
dimensions :
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis

objectDescription : Les statues funéraires en céramique sancai furent très populaires dès la fin du VIIe siècle jusqu’au début du VIIIe siècle. Le terme sancai signifie « trois couleurs » et se réfère à la combinaison typique de glaçures vertes, beiges et de couleur ambre, même si des glaçures noires et bleues étaient également utilisées. L’effet polychrome des glaçures plombifères était obtenu par l’ajout de cuivre, de fer et, parfois, de manganèse et de cobalt. Les pièces étaient d’abord cuites à 1000-1100° C et, après l’application de la glaçure, cuites une deuxième fois à environ 900° C. Ce genre de céramique a principalement été retrouvé dans les tombes de nobles à proximité de la capitale Tang, Chang’an (Xi’an), dans la province de Shaanxi, et à Luoyang (voir « Honanfou » à gauche sur la carte ci-dessous) dans la province du Henan. Les statues devaient protéger la tombe et également veiller à ce que la vie terrestre se prolonge de la même façon après la mort.

↑ , Chameau de bât:

Chameau de bât :

collectionName : Chine
inventoryNb : EO.0944
objectName :
objectTitle : Chameau de bât
objectCulture :
geography :
dating : ca. AD 675 - AD 725
material :
technique :
dimensions :
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis

objectDescription : Les statues funéraires en céramique sancai furent très populaires dès la fin du VIIe siècle jusqu’au début du VIIIe siècle. Le terme sancai signifie « trois couleurs » et se réfère à la combinaison typique de glaçures vertes, beiges et de couleur ambre, même si des glaçures noires et bleues étaient également utilisées. L’effet polychrome des glaçures plombifères était obtenu par l’ajout de cuivre, de fer et, parfois, de manganèse et de cobalt. Les pièces étaient d’abord cuites à 1000-1100° C et, après l’application de la glaçure, cuites une deuxième fois à environ 900° C. Ce genre de céramique a principalement été retrouvé dans les tombes de nobles à proximité de la capitale Tang, Chang’an (Xi’an), dans la province de Shaanxi, et à Luoyang (voir « Honanfou » à gauche sur la carte ci-dessous) dans la province du Henan. Les statues devaient protéger la tombe et également veiller à ce que la vie terrestre se prolonge de la même façon après la mort.

↑ , Cheval:

Cheval :

collectionName : Chine
inventoryNb : EO.0945
objectName :
objectTitle : Cheval
objectCulture :
geography :
dating : ca. AD 675 - AD 725
material :
technique :
dimensions :
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis

objectDescription : Les statues funéraires en céramique sancai furent très populaires dès la fin du VIIe siècle jusqu’au début du VIIIe siècle. Le terme sancai signifie « trois couleurs » et se réfère à la combinaison typique de glaçures vertes, beiges et de couleur ambre, même si des glaçures noires et bleues étaient également utilisées. L’effet polychrome des glaçures plombifères était obtenu par l’ajout de cuivre, de fer et, parfois, de manganèse et de cobalt. Les pièces étaient d’abord cuites à 1000-1100° C et, après l’application de la glaçure, cuites une deuxième fois à environ 900° C. Ce genre de céramique a principalement été retrouvé dans les tombes de nobles à proximité de la capitale Tang, Chang’an (Xi’an), dans la province de Shaanxi, et à Luoyang (voir « Honanfou » à gauche sur la carte ci-dessous) dans la province du Henan. Les statues devaient protéger la tombe et également veiller à ce que la vie terrestre se prolonge de la même façon après la mort.

↑ , Lit-alcôve chinois:

Lit-alcôve chinois :

collectionName : Chine
inventoryNb : EO.1311
objectName :
objectTitle : Lit-alcôve chinois
objectCulture :
geography :
dating : ca. AD 1801 - AD 1900
material :
technique :
dimensions :
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis

objectDescription : Ce type de lit-alcove n’était pas utilisé uniquement pour dormir la nuit. On pouvait s’y retirer au cours de la journée pour y lire au calme, ou y tenir une conversation privée avec quelqu’un. Parfois, on plaçait une table devant le lit, de manière à pouvoir écrire ou prendre un repas informel. Ce lit se compose de deux parties : un vestibule avec des petites armoires pour y ranger par exemple des chaussures et des vêtements, et la partie arrière où se trouvait le matelas.

↑ , Vase avec deux petites anses (Jun ware):

Vase avec deux petites anses (Jun ware) :

collectionName : Chine
inventoryNb : EO.1394
objectName :
objectTitle : Vase avec deux petites anses (Jun ware)
objectCulture :
geography :
dating : AD 1201 - AD 1400
material :
technique :
dimensions :
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis

objectDescription : Les jun produits dans la province du Henan furent promus - ainsi que les ding, les ru, les guan et les ge - au rang des Cinq grandes traditions céramiques de la dynastie des Song. Les jun les plus connus se caractérisent par une couverte épaisse verte ou bleu lavande, qui coule parfois en grosses larmes sur le pied et qui s’anime de grandes taches pourpres.

↑ , Etendard ou Idole:

Etendard ou Idole :

collectionName : Iran
inventoryNb : IR.0039
objectName :
objectTitle : Etendard ou Idole
objectCulture : Iranienne
geography :
dating : 1300 BC - 750 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 17 cm, Largeur: 5,5 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis

objectDescription : Idole, sans pied; Gilgamesh tenant deux gueules de lion; en dessous une tête de lion et deux têtes de coqs/ Les étendards ou idoles constituent peut-être le groupe le plus caractéristique des bronzes du Luristan. Il s’agit, en fait, de petites sculptures coulées à la cire perdue, montées sur un socle en forme de bouteille. Elles sont généralement tout à fait creuses dans le sens vertical et leurs faces avant et arrière sont parfaitement identiques. Ces caractéristiques indiquent qu’elles étaient montées sur quelque chose, peut-être une hampe, grâce à leur socle ouvert dans la partie inférieure et qu’elles pouvaient êtres vues sous tous les angles. Bien qu’un grand nombre d’étendards soient connus par le marché de l’art, pendant longtemps, il n’y eu que peu ou pas du tout d’informations fiables. Il n’était même pas certain que les « socles » faisaient bien partie des étendards et des idoles. Ce n’est qu’en 1970, lors d’une expédition scientifique menée à Tattulban au Luristan, que des archéologues belges découvrirent pour la première fois un étendard avec son socle, Cette découverte et celles qui suivirent confirment le lien qui existe entre les socles et les idoles et rendirent leur datation possible. Elles permirent également de comprendre leur évolution chronologique et formelle. Les plus anciens étendards datent du 13e siècle, soit du début de l’âge du Fer. Ils se composent de deux bouquetins dressés et affrontés ou de fauves, sans doute des lions ou des léopards. La forme des exemplaires les plus anciens est encore très naturaliste, tandis que les pièces plus récentes sont davantage stylisées. Tantôt les animaux sont accolés à un anneau, tantôt leurs pattes antérieures et postérieures fusionnent pour former l’anneau. Certains étendards, comme cat. 278 et 280, se caractérise par la présence d’une feuille de bronze enroulée formant un tuyau. Il est possible que dans la perforation ainsi obtenue ou dans le petit tuyau, une branche ait pu être insérée, ce qui faisait naître le motif d’animaux flanquant un arbre de vie. Il s’agissait là d’un motif particulièrement populaire au Luristan et qui se retrouve, entre autres, aussi sur la garniture de carquois cat. 252. Les idoles cat. 281 et 282, parfois interprétées comme le « maître des animaux », représentent une phase suivante de l’évolution. Un personnage humain est figuré entre deux panthères dressées et affrontées. Les corps des fauves et celui de l’être humain sont soudés pour former un ensemble affectant la forme d’un tuyau, ce qui remplace la feuille de bronze enroulée de l’ancien type d’idole. La réalisation la plus complexe autour du thème du « maître des animaux » est illustrée par cat. 283 et 284. Ce sont maintenant respectivement deux et trois têtes humaines qui sont superposées, le personnage supérieur tenant les fauves par le cou, tandis que des têtes d’oiseaux et de petits volatiles sont ajoutés sur les croupes et cous des fauves. Les divers éléments anatomiques sont toujours plus déformés. Sur la pièce cat. 284, les griffes des fauves du bas sont quasi méconnaissables et les queues disparaissent en grande partie entre les pattes postérieures. Seule la pointe enroulée est encore nettement visible. C’est une idole aussi complexe que celle-là qui fut mise au jour par l’expédition belge à Tattulban. Elle se trouvait dans la tombe d’un homme du début de l’âge du Fer III (début du 8e siècle). Un certain nombre de petites sculptures ne combinent que quelques-unes des caractéristiques des idoles à celles des statuettes humaines. Elles sont entièrement perforées, mais leurs faces antérieure et postérieure ne sont plus identiques. Dans le cas de cat. 287, deux petits fauves sont couchés et étirés le long de la partie inférieure du corps en forme de tuyau. Pour sa part, cat. 285 se compose de la partie inférieure du corps de fauves et de la partie supérieure d’une femme tenant les mains devant son sexe. En ce qui concerne cat. 286, seules la perforation verticale et les deux têtes de coqs émanant des épaules font encore allusion au thème du « maître des animaux ». La datation de ces statuettes est problématique. Comme les idoles dites du « maître des animaux », elles étaient vraisemblablement en usage au cours des 10e-9e siècles, voire encore au 8e siècle. La fonction exacte et la signification des idoles ou étendards demeurent toujours incertaines. Grâce aux fouilles, on sait seulement que ces pièces étaient dans des tombes, associées à des armes: en d’autres termes, dans des tombes de combattants. B.O.

↑ , Mors de cheval:

Mors de cheval :

collectionName : Iran
inventoryNb : IR.0042
objectName :
objectTitle : Mors de cheval
objectCulture : Iranienne
geography :
dating : 1300 BC - 800 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 15 cm, Largeur: 11 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis

objectDescription : Mors de cheval composé de la tige centrale et de deux plaquettes. Celles-ci ont la forme d'un bouquetin ailé, passant de profil et tournant la tête vers le spectateur/ Les mors de chevaux à plaques latérales décorées constituent un groupe important au sein de l’ensemble des bronzes du Luristan. De simples plaques de mors figuratives en forme de chevaux marchant sont également attestées, entre autres à Marlik Tepe, dans le Nord de l’Iran, et sont représentées de temps à autres sur les reliefs néo-assyriens des palais mésopotamiens. Ce n’est toutefois qu’au Luristan que l’iconographie des plaques de mors est aussi diversifiée. On y retrouve des animaux réels (cat. 269) à côté d’êtres fabuleux, de scènes mythologiques et de combat. Les plaques de mors sont parfois particulièrement grandes et lourdes. Ainsi, cat. 274, représentant des lions ailés qui maintiennent un bouquetin, mesure-t-elle 12,4 sur 14,4 cm. C’est pourquoi il est souvent suggéré que de tels mors n’étaient pas destinés à un usage courant, mais étaient produits pour servir d’offrandes votives ou funéraires. De nettes traces d’utilisation apparaissent cependant sur nombre de ces mors, ce qui contredit l’hypothèse précédente et indique un emploi intensif et de longue durée. Jusqu’à présent, aucun mors à plaques figuratives n’a été mis au jour lors de fouilles scientifiques, ce qui empêche une datation précise, mais aussi de circonscrire leur aire de développement. De même, leur arrivée via le commerce de l’art explique également la raison pour laquelle les plaques d’un même mors ont souvent été séparées et ont abouti dans différentes collections ou divers musées (voir aussi cat. 252, garniture de carquois). C’est ainsi que l’une des plaques latérales des mors cat. 272 et 274 n’appartient pas aux collections des MRAH Par analogie avec d’autres groupes caractéristiques de bronzes du Luristan, comme les idoles et les haches, de manière générale nous pouvons conclure à une évolution dans le temps allant d’un décor naturaliste très simple à une iconographie toujours plus complexe et proposer une datation comprise entre le 13e siècle et le 9e/début 8e siècle. À l’aide des mors présentés ici, une évolution formelle de ce type peut être esquissée. Cat. 269 propose une représentation plutôt naturaliste d’un cheval. Cat. 270 est encore relativement simple, seule une aile a été ajoutée. Pour les plaques de mors cat. 272, un taureau est pourvu d’ailes et d’une tête humaine, affublée de cornes. Comme dernier objet, cat. 273 se compose d’encore davantage d’éléments. À l’instar de l’exemplaire précédent, un taureau ailé porte une tête humaine cornue, mais l’«aile », reconnaissable au niveau formel, a pris l’aspect d’une tête d’animal. De même, la queue diffère et ne convient pas à un taureau. Il s’agit d’une longue queue à extrémité bouclée qui se retrouve aussi chez les idoles et qui est caractéristique des félins sauvages (comp. cat. 279-280). Même la ligne du sol, sur laquelle est posé l’animal fabuleux, affecte ici la forme d’animaux : deux lièvres couchés et se tournant le dos. B.O.

↑ , Hache à digitations:

Hache à digitations :

collectionName : Iran
inventoryNb : IR.0053
objectName :
objectTitle : Hache à digitations
objectCulture : Iranienne
geography :
dating : 1300 BC - 801 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 18 cm, Largeur: 5,5 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis

objectDescription : Hache à nervures terminées en pointes et reliées par une pièce transversale/ Les haches à digitations, caractérisées par la présence de pointes saillantes ou « doigts » sur la douille, sont caractéristiques du Luristan. La lame est généralement fortement courbée et, dans certains cas extrêmes, le tranchant est à l’aplomb du manche de la hache (cat. 256). Parfois, les « doigts » affectent la forme d’animaux (cat. 253: têtes d’oiseaux), à moins que les figures animales n’aient été ajoutées sur la lame (cat. 255: un fauve) ou encore sur les aspérités (cat. 256 : bouquetins). La lame de la hache jaillit parfois de la gueule des fauves. Certaines haches à digitations issues du commerce de l’art portent des inscriptions dédicatoires de rois élamites et néo-babyloniens, ce qui suggère qu’elles furent placées dans des temples. Cette hypothèse fut confirmée par la découverte de haches à digitations miniatures dans un temple de Surkh Dum-i Luri, ainsi que dans un dépôt d’objets en bronze à Sangtarashan, selon toute vraisemblance aussi dans un temple. Le fait qu’elles aient également été retrouvées dans des tombes à Bard-i Bal, Kutal-i Gulgul et Khatunban indique qu’elles furent aussi utilisées réellement. Elles peuvent être datées de l’âge du Fer I, entre le 13e et le 9e siècle. Une évolution dans le temps vers des exemplaires toujours plus compliqués et plus décoratifs est perceptible. Des haches telles que cat. 256, à lame extrêmement recourbée et à tenons remarquablement longs sur le manche, sont à situer à la fin de l’évolution. Dans le cas de cet exemplaire, le tranchant de la lame est devenu quasi inutilisable. Ce sont surtout la pointe affûtée de la lame et les tenons, à l’arrière, qui font des haches à digitations des armes dangereuses. B.O.

↑ , Support d'idole:

Support d'idole :

collectionName : Iran
inventoryNb : IR.0067
objectName :
objectTitle : Support d'idole
objectCulture : Iranienne
geography :
dating : 1300 BC - 750 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 9 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis

objectDescription : Les étendards ou idoles constituent peut-être le groupe le plus caractéristique des bronzes du Luristan. Il s’agit, en fait, de petites sculptures coulées à la cire perdue, montées sur un socle en forme de bouteille. Elles sont généralement tout à fait creuses dans le sens vertical et leurs faces avant et arrière sont parfaitement identiques. Ces caractéristiques indiquent qu’elles étaient montées sur quelque chose, peut-être une hampe, grâce à leur socle ouvert dans la partie inférieure et qu’elles pouvaient êtres vues sous tous les angles. Bien qu’un grand nombre d’étendards soient connus par le marché de l’art, pendant longtemps, il n’y eu que peu ou pas du tout d’informations fiables. Il n’était même pas certain que les « socles » faisaient bien partie des étendards et des idoles. Ce n’est qu’en 1970, lors d’une expédition scientifique menée à Tattulban au Luristan, que des archéologues belges découvrirent pour la première fois un étendard avec son socle, Cette découverte et celles qui suivirent confirment le lien qui existe entre les socles et les idoles et rendirent leur datation possible. Elles permirent également de comprendre leur évolution chronologique et formelle. Les plus anciens étendards datent du 13e siècle, soit du début de l’âge du Fer. Ils se composent de deux bouquetins dressés et affrontés ou de fauves, sans doute des lions ou des léopards. La forme des exemplaires les plus anciens est encore très naturaliste, tandis que les pièces plus récentes sont davantage stylisées. Tantôt les animaux sont accolés à un anneau, tantôt leurs pattes antérieures et postérieures fusionnent pour former l’anneau. Certains étendards, comme cat. 278 et 280, se caractérise par la présence d’une feuille de bronze enroulée formant un tuyau. Il est possible que dans la perforation ainsi obtenue ou dans le petit tuyau, une branche ait pu être insérée, ce qui faisait naître le motif d’animaux flanquant un arbre de vie. Il s’agissait là d’un motif particulièrement populaire au Luristan et qui se retrouve, entre autres, aussi sur la garniture de carquois cat. 252. Les idoles cat. 281 et 282, parfois interprétées comme le « maître des animaux », représentent une phase suivante de l’évolution. Un personnage humain est figuré entre deux panthères dressées et affrontées. Les corps des fauves et celui de l’être humain sont soudés pour former un ensemble affectant la forme d’un tuyau, ce qui remplace la feuille de bronze enroulée de l’ancien type d’idole. La réalisation la plus complexe autour du thème du « maître des animaux » est illustrée par cat. 283 et 284. Ce sont maintenant respectivement deux et trois têtes humaines qui sont superposées, le personnage supérieur tenant les fauves par le cou, tandis que des têtes d’oiseaux et de petits volatiles sont ajoutés sur les croupes et cous des fauves. Les divers éléments anatomiques sont toujours plus déformés. Sur la pièce cat. 284, les griffes des fauves du bas sont quasi méconnaissables et les queues disparaissent en grande partie entre les pattes postérieures. Seule la pointe enroulée est encore nettement visible. C’est une idole aussi complexe que celle-là qui fut mise au jour par l’expédition belge à Tattulban. Elle se trouvait dans la tombe d’un homme du début de l’âge du Fer III (début du 8e siècle). Un certain nombre de petites sculptures ne combinent que quelques-unes des caractéristiques des idoles à celles des statuettes humaines. Elles sont entièrement perforées, mais leurs faces antérieure et postérieure ne sont plus identiques. Dans le cas de cat. 287, deux petits fauves sont couchés et étirés le long de la partie inférieure du corps en forme de tuyau. Pour sa part, cat. 285 se compose de la partie inférieure du corps de fauves et de la partie supérieure d’une femme tenant les mains devant son sexe. En ce qui concerne cat. 286, seules la perforation verticale et les deux têtes de coqs émanant des épaules font encore allusion au thème du « maître des animaux ». La datation de ces statuettes est problématique. Comme les idoles dites du « maître des animaux », elles étaient vraisemblablement en usage au cours des 10e-9e siècles, voire encore au 8e siècle. La fonction exacte et la signification des idoles ou étendards demeurent toujours incertaines. Grâce aux fouilles, on sait seulement que ces pièces étaient dans des tombes, associées à des armes: en d’autres termes, dans des tombes de combattants. B.O.

↑ , :

:

collectionName : Iran
inventoryNb : IR.0111
objectName :
objectTitle :
objectCulture : Iranienne
geography :
dating : Inconnue
material :
technique :
dimensions :
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis

objectDescription : Saillant de bouclier. L'umbo est un cône ou une pointe en fer ou bronze se trouvant au milieu d'un bouclier, protégeant la main, permettant de détourner les traits frappant ce point, ou jouant parfois dans la mêlée le rôle d'une arme offensive. Par métonymie, umbo désigne le bouclier tout entier.

↑ , :

:

collectionName : Iran
inventoryNb : IR.0128
objectName :
objectTitle :
objectCulture : Iranienne
geography :
dating : 1300 BC - 601 BC
material :
technique :
dimensions :
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis

objectDescription : À l’instar de l’épingle cat. 299, trouvée par l’expédition belge, cat. 292 se termine par des « canards nageants » et, de ce fait, peut être datée du début de l’âge du Fer. Cat. 293 en est une variante dans laquelle les canards sont représentés dormant, le cou et la tête tournés vers l’arrière. Un bracelet de ce genre a été découvert par l’expédition belge dans une tombe de la même période. Des lions et des têtes léonines (cat. 294) ornent fréquemment des bracelets, comme d’ailleurs aussi bien des épingles. La stylisation avec laquelle la tête de lion est vue de haut en bas se retrouve également sur une hallebarde (cat. 257) et sur un carquois du Luristan conservé au Metropolitan Museum of Art. Il s’agit effectivement d’une stylisation qui perdura longtemps. Un bracelet similaire était encore porté par un roi élamite du 7e siècle, représenté sur un relief mis au jour à Suse. Les deux bracelets cat. 295 et 296 présentent chacun trois arêtes en relief et sont formés de deux parties faisant charnière ; c’est la raison pour laquelle ils sont parfois considérés aussi comme des anneaux pour la partie supérieure du bras ou pour les chevilles. Cat. 296 est ornée des deux côtés de trois têtes d’homme barbu qui ressemblent beaucoup aux têtes rehaussant les poignées d’épée en fer forgé cat. 260-261. De plus, quelques bracelets identiques ont été entièrement réalisés en fer, ce qui augmente encore cette ressemblance et indique également une datation remontant au 10e-9e siècle. B.O.

↑ , :

:

collectionName : Iran
inventoryNb : IR.0129
objectName :
objectTitle :
objectCulture : Iranienne
geography :
dating : 1300 BC - 601 BC
material :
technique :
dimensions :
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis

objectDescription : À l’instar de l’épingle cat. 299, trouvée par l’expédition belge, cat. 292 se termine par des « canards nageants » et, de ce fait, peut être datée du début de l’âge du Fer. Cat. 293 en est une variante dans laquelle les canards sont représentés dormant, le cou et la tête tournés vers l’arrière. Un bracelet de ce genre a été découvert par l’expédition belge dans une tombe de la même période. Des lions et des têtes léonines (cat. 294) ornent fréquemment des bracelets, comme d’ailleurs aussi bien des épingles. La stylisation avec laquelle la tête de lion est vue de haut en bas se retrouve également sur une hallebarde (cat. 257) et sur un carquois du Luristan conservé au Metropolitan Museum of Art. Il s’agit effectivement d’une stylisation qui perdura longtemps. Un bracelet similaire était encore porté par un roi élamite du 7e siècle, représenté sur un relief mis au jour à Suse. Les deux bracelets cat. 295 et 296 présentent chacun trois arêtes en relief et sont formés de deux parties faisant charnière ; c’est la raison pour laquelle ils sont parfois considérés aussi comme des anneaux pour la partie supérieure du bras ou pour les chevilles. Cat. 296 est ornée des deux côtés de trois têtes d’homme barbu qui ressemblent beaucoup aux têtes rehaussant les poignées d’épée en fer forgé cat. 260-261. De plus, quelques bracelets identiques ont été entièrement réalisés en fer, ce qui augmente encore cette ressemblance et indique également une datation remontant au 10e-9e siècle. B.O.

↑ , Jarre à provision:

Jarre à provision :

collectionName : Iran
inventoryNb : IR.0152
objectName :
objectTitle : Jarre à provision
objectCulture : Iranienne
geography :
dating : 2500 BC - 1501 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 26 cm, Largeur: 30 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis

objectDescription : La phase de Giyan IV est essentiellement connue par une nécropole comptant 19 tombes qui livrèrent de la céramique en abondance. Les vases à provisions peints sont caractéristiques de cette phase et les exemplaires les plus grands sont généralement décorés de bandeaux en relief horizontaux et ondulés. La peinture est limitée au col et à l’épaule du récipient. Outre les bandes géométriques horizontales, les motifs les plus significatifs sont des paires d’oiseaux «en forme de peigne» (cat. 160 & 158), des oiseaux héraldiques aux ailes déployées, parfois combinés à des volatiles nageant (cat. 157) et des rangées de dents de scie (cat. 156). B.O.

↑ , Jarre à provision:

Jarre à provision :

collectionName : Iran
inventoryNb : IR.0203
objectName :
objectTitle : Jarre à provision
objectCulture : Iranienne
geography :
dating : 2500 BC - 1501 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 22 cm, Largeur: 20 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis

objectDescription : La phase de Giyan IV est essentiellement connue par une nécropole comptant 19 tombes qui livrèrent de la céramique en abondance. Les vases à provisions peints sont caractéristiques de cette phase et les exemplaires les plus grands sont généralement décorés de bandeaux en relief horizontaux et ondulés. La peinture est limitée au col et à l’épaule du récipient. Outre les bandes géométriques horizontales, les motifs les plus significatifs sont des paires d’oiseaux «en forme de peigne» (cat. 160 & 158), des oiseaux héraldiques aux ailes déployées, parfois combinés à des volatiles nageant (cat. 157) et des rangées de dents de scie (cat. 156). B.O.

↑ , Jarre à provision:

Jarre à provision :

collectionName : Iran
inventoryNb : IR.0205
objectName :
objectTitle : Jarre à provision
objectCulture : Iranienne
geography :
dating : 2500 BC - 1501 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 29 cm, Largeur: 30 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis

objectDescription : La phase de Giyan IV est essentiellement connue par une nécropole comptant 19 tombes qui livrèrent de la céramique en abondance. Les vases à provisions peints sont caractéristiques de cette phase et les exemplaires les plus grands sont généralement décorés de bandeaux en relief horizontaux et ondulés. La peinture est limitée au col et à l’épaule du récipient. Outre les bandes géométriques horizontales, les motifs les plus significatifs sont des paires d’oiseaux «en forme de peigne» (cat. 160 & 158), des oiseaux héraldiques aux ailes déployées, parfois combinés à des volatiles nageant (cat. 157) et des rangées de dents de scie (cat. 156). B.O.

↑ , Vase:

Vase :

collectionName : Iran
inventoryNb : IR.0245
objectName :
objectTitle : Vase
objectCulture : Iranienne
geography :
dating : 1000 BC - 601 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 19,5 cm, Largeur: 18 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis

objectDescription : La céramique peinte en rouge sur fond beige de Tepe Siyalk constitue un développement local de céramique grise de l’âge du Fer I (voir cat. 186-188) et date de l’âge du Fer II-III (10e-7e siècle). Le bec de la cruche est alors généralement relié au col du vase et un « jabot », sous le conduit, prend parfois la forme d’une tête humaine ou d’animal (comp. cat. 244). Habituellement, cette céramique est entièrement peinte, y compris le fond. Outre des motifs géométriques apparaissent des animaux (gazelles, bouquetins, chevaux, …), des combattants, des cavaliers et des êtres fabuleux (chevaux et bovidés ailés). Cat. 198 est probablement un fragment de rhyton. De la céramique peinte de ce type a été découverte pour la première fois au cours de la fouille d’un cimetière près de Tepe Siyalk, un site archéologique proche de la ville moderne de Kashan (comp. cat. 136). Entre 1933 et 1937, des travaux y ont été entrepris par Roman Ghirshman à la demande du Musée du Louvre. Des vases similaires proposés par la suite sur le marché de l’art proviennent sans doute aussi de Tepe Siyalk. B.O.

↑ , Vase:

Vase :

collectionName : Iran
inventoryNb : IR.0254
objectName :
objectTitle : Vase
objectCulture : Iranienne
geography :
dating : 1000 BC - 601 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 22 cm, Largeur: 23 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis

objectDescription : Vase à bec court aplati verticalement. La céramique peinte en rouge sur fond beige de Tepe Siyalk constitue un développement local de céramique grise de l’âge du Fer I (voir cat. 186-188) et date de l’âge du Fer II-III (10e-7e siècle). Le bec de la cruche est alors généralement relié au col du vase et un « jabot », sous le conduit, prend parfois la forme d’une tête humaine ou d’animal (comp. cat. 244). Habituellement, cette céramique est entièrement peinte, y compris le fond. Outre des motifs géométriques apparaissent des animaux (gazelles, bouquetins, chevaux, …), des combattants, des cavaliers et des êtres fabuleux (chevaux et bovidés ailés). Cat. 198 est probablement un fragment de rhyton. De la céramique peinte de ce type a été découverte pour la première fois au cours de la fouille d’un cimetière près de Tepe Siyalk, un site archéologique proche de la ville moderne de Kashan (comp. cat. 136). Entre 1933 et 1937, des travaux y ont été entrepris par Roman Ghirshman à la demande du Musée du Louvre. Des vases similaires proposés par la suite sur le marché de l’art proviennent sans doute aussi de Tepe Siyalk. B.O.

↑ , Vase:

Vase :

collectionName : Iran
inventoryNb : IR.0255
objectName :
objectTitle : Vase
objectCulture : Iranienne
geography :
dating : 1000 BC - 601 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 19 cm, Largeur: 19 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis

objectDescription : La céramique peinte en rouge sur fond beige de Tepe Siyalk constitue un développement local de céramique grise de l’âge du Fer I (voir cat. 186-188) et date de l’âge du Fer II-III (10e-7e siècle). Le bec de la cruche est alors généralement relié au col du vase et un « jabot », sous le conduit, prend parfois la forme d’une tête humaine ou d’animal (comp. cat. 244). Habituellement, cette céramique est entièrement peinte, y compris le fond. Outre des motifs géométriques apparaissent des animaux (gazelles, bouquetins, chevaux, …), des combattants, des cavaliers et des êtres fabuleux (chevaux et bovidés ailés). Cat. 198 est probablement un fragment de rhyton. De la céramique peinte de ce type a été découverte pour la première fois au cours de la fouille d’un cimetière près de Tepe Siyalk, un site archéologique proche de la ville moderne de Kashan (comp. cat. 136). Entre 1933 et 1937, des travaux y ont été entrepris par Roman Ghirshman à la demande du Musée du Louvre. Des vases similaires proposés par la suite sur le marché de l’art proviennent sans doute aussi de Tepe Siyalk. B.O.

↑ , Coupe avec anse:

Coupe avec anse :

collectionName : Iran
inventoryNb : IR.0271
objectName :
objectTitle : Coupe avec anse
objectCulture : Iranienne
geography :
dating : 1000 BC - 601 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 7 cm, Largeur: 14,3 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis

objectDescription : Coupe, avec anse; sur la partie supérieure, des traits formant des angles imbriqués, sous le trait de base, de gros points, sur l'anse un trait qui s'achève, en ondulant, à la base. Couleur rouge. La céramique peinte en rouge sur fond beige de Tepe Siyalk constitue un développement local de céramique grise de l’âge du Fer I (voir cat. 186-188) et date de l’âge du Fer II-III (10e-7e siècle). Le bec de la cruche est alors généralement relié au col du vase et un « jabot », sous le conduit, prend parfois la forme d’une tête humaine ou d’animal (comp. cat. 244). Habituellement, cette céramique est entièrement peinte, y compris le fond. Outre des motifs géométriques apparaissent des animaux (gazelles, bouquetins, chevaux, …), des combattants, des cavaliers et des êtres fabuleux (chevaux et bovidés ailés). Cat. 198 est probablement un fragment de rhyton. De la céramique peinte de ce type a été découverte pour la première fois au cours de la fouille d’un cimetière près de Tepe Siyalk, un site archéologique proche de la ville moderne de Kashan (comp. cat. 136). Entre 1933 et 1937, des travaux y ont été entrepris par Roman Ghirshman à la demande du Musée du Louvre. Des vases similaires proposés par la suite sur le marché de l’art proviennent sans doute aussi de Tepe Siyalk. B.O.

↑ , Vase:

Vase :

collectionName : Iran
inventoryNb : IR.0273
objectName :
objectTitle : Vase
objectCulture : Iranienne
geography :
dating : 1000 BC - 601 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 20 cm, Largeur: 30,5 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis

objectDescription : La céramique peinte en rouge sur fond beige de Tepe Siyalk constitue un développement local de céramique grise de l’âge du Fer I (voir cat. 186-188) et date de l’âge du Fer II-III (10e-7e siècle). Le bec de la cruche est alors généralement relié au col du vase et un « jabot », sous le conduit, prend parfois la forme d’une tête humaine ou d’animal (comp. cat. 244). Habituellement, cette céramique est entièrement peinte, y compris le fond. Outre des motifs géométriques apparaissent des animaux (gazelles, bouquetins, chevaux, …), des combattants, des cavaliers et des êtres fabuleux (chevaux et bovidés ailés). Cat. 198 est probablement un fragment de rhyton. De la céramique peinte de ce type a été découverte pour la première fois au cours de la fouille d’un cimetière près de Tepe Siyalk, un site archéologique proche de la ville moderne de Kashan (comp. cat. 136). Entre 1933 et 1937, des travaux y ont été entrepris par Roman Ghirshman à la demande du Musée du Louvre. Des vases similaires proposés par la suite sur le marché de l’art proviennent sans doute aussi de Tepe Siyalk. B.O.

↑ , Jarre à provisions:

Jarre à provisions :

collectionName : Iran
inventoryNb : IR.0286
objectName :
objectTitle : Jarre à provisions
objectCulture : Iranienne
geography :
dating : 2500 BC - 1501 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 56 cm, Largeur: 52,5 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis

objectDescription : La phase de Giyan IV est essentiellement connue par une nécropole comptant 19 tombes qui livrèrent de la céramique en abondance. Les vases à provisions peints sont caractéristiques de cette phase et les exemplaires les plus grands sont généralement décorés de bandeaux en relief horizontaux et ondulés. La peinture est limitée au col et à l’épaule du récipient. Outre les bandes géométriques horizontales, les motifs les plus significatifs sont des paires d’oiseaux «en forme de peigne» (cat. 160 & 158), des oiseaux héraldiques aux ailes déployées, parfois combinés à des volatiles nageant (cat. 157) et des rangées de dents de scie (cat. 156). B.O.

↑ , Cruchon:

Cruchon :

collectionName : Iran
inventoryNb : IR.0288
objectName :
objectTitle : Cruchon
objectCulture : Iranienne
geography :
dating : 2500 BC - 2401 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 13,5 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis

objectDescription : Sur la panse de ce cruchon martelé à long bec verseur figurent des serpents imbriqués les uns dans les autres et dont les têtes se rejoignent sous le bec. Ces animaux ont été martelés et les détails de leur peau sont incisés. Il est à noter qu’un des serpents est affublé d’une tête à chacune de ses extrémités, tandis que l’autre reptile l’est de deux queues. Un motif identique orne deux cruchons similaires, l’un a été mis au jour à Tello et l’autre est conservé au Musée du Louvre et proviendrait également du Luristan. Des cruchons comparables, parfois décorés de volutes, ont été découverts à Gilviran, au Luristan, et à Suse. Ils témoignent de la diffusion de ce genre de récipients vers le milieu du 3e millénaire. B.O.

↑ , Vase:

Vase :

collectionName : Iran
inventoryNb : IR.0292
objectName :
objectTitle : Vase
objectCulture : Iranienne
geography :
dating : 1000 BC - 601 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 12 cm, Largeur: 10 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis

objectDescription : Vase globulaire, à goulot et anse, base plate. Sur la panse, 6 rayons formés de 5-6 lignes droites, partant du goulot. Anse et bord entourés d'un filet de la même couleur : rouge sur fond clair. La céramique peinte en rouge sur fond beige de Tepe Siyalk constitue un développement local de céramique grise de l’âge du Fer I (voir cat. 186-188) et date de l’âge du Fer II-III (10e-7e siècle). Le bec de la cruche est alors généralement relié au col du vase et un « jabot », sous le conduit, prend parfois la forme d’une tête humaine ou d’animal (comp. cat. 244). Habituellement, cette céramique est entièrement peinte, y compris le fond. Outre des motifs géométriques apparaissent des animaux (gazelles, bouquetins, chevaux, …), des combattants, des cavaliers et des êtres fabuleux (chevaux et bovidés ailés). Cat. 198 est probablement un fragment de rhyton. De la céramique peinte de ce type a été découverte pour la première fois au cours de la fouille d’un cimetière près de Tepe Siyalk, un site archéologique proche de la ville moderne de Kashan (comp. cat. 136). Entre 1933 et 1937, des travaux y ont été entrepris par Roman Ghirshman à la demande du Musée du Louvre. Des vases similaires proposés par la suite sur le marché de l’art proviennent sans doute aussi de Tepe Siyalk. B.O.

↑ , Cruche:

Cruche :

collectionName : Iran
inventoryNb : IR.0294
objectName :
objectTitle : Cruche
objectCulture : Iranienne
geography :
dating : 1000 BC - 601 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 20 cm, Largeur: 29 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis

objectDescription : Vase à goulot évasé, anse et long bec à gouttière, base plate protubérante. L'extrémité intérieure du bec s'achève en spirale. Sur la panse : trois damiers. Autour du bec, des cercles concentriques, comblés de carrés, damiers, filet et rayonnant. Sur le goulot et l'anse des lignes et des tâches audessous. Sous la base : 4 damiers dans 2 lignes se croisant. Couleur rouge sur fond clair. La céramique peinte en rouge sur fond beige de Tepe Siyalk constitue un développement local de céramique grise de l’âge du Fer I (voir cat. 186-188) et date de l’âge du Fer II-III (10e-7e siècle). Le bec de la cruche est alors généralement relié au col du vase et un « jabot », sous le conduit, prend parfois la forme d’une tête humaine ou d’animal (comp. cat. 244). Habituellement, cette céramique est entièrement peinte, y compris le fond. Outre des motifs géométriques apparaissent des animaux (gazelles, bouquetins, chevaux, …), des combattants, des cavaliers et des êtres fabuleux (chevaux et bovidés ailés). Cat. 198 est probablement un fragment de rhyton. De la céramique peinte de ce type a été découverte pour la première fois au cours de la fouille d’un cimetière près de Tepe Siyalk, un site archéologique proche de la ville moderne de Kashan (comp. cat. 136). Entre 1933 et 1937, des travaux y ont été entrepris par Roman Ghirshman à la demande du Musée du Louvre. Des vases similaires proposés par la suite sur le marché de l’art proviennent sans doute aussi de Tepe Siyalk. B.O.

↑ , Cruche:

Cruche :

collectionName : Iran
inventoryNb : IR.0295
objectName :
objectTitle : Cruche
objectCulture : Iranienne
geography :
dating : 1000 BC - 601 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 25,5 cm, Largeur: 19 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis

objectDescription : La céramique peinte en rouge sur fond beige de Tepe Siyalk constitue un développement local de céramique grise de l’âge du Fer I (voir cat. 186-188) et date de l’âge du Fer II-III (10e-7e siècle). Le bec de la cruche est alors généralement relié au col du vase et un « jabot », sous le conduit, prend parfois la forme d’une tête humaine ou d’animal (comp. cat. 244). Habituellement, cette céramique est entièrement peinte, y compris le fond. Outre des motifs géométriques apparaissent des animaux (gazelles, bouquetins, chevaux, …), des combattants, des cavaliers et des êtres fabuleux (chevaux et bovidés ailés). Cat. 198 est probablement un fragment de rhyton. De la céramique peinte de ce type a été découverte pour la première fois au cours de la fouille d’un cimetière près de Tepe Siyalk, un site archéologique proche de la ville moderne de Kashan (comp. cat. 136). Entre 1933 et 1937, des travaux y ont été entrepris par Roman Ghirshman à la demande du Musée du Louvre. Des vases similaires proposés par la suite sur le marché de l’art proviennent sans doute aussi de Tepe Siyalk. B.O.

↑ , Vase:

Vase :

collectionName : Iran
inventoryNb : IR.0296
objectName :
objectTitle : Vase
objectCulture : Iranienne
geography :
dating : 1000 BC - 601 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 21 cm, Largeur: 24,5 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis

objectDescription : Vase à goulot évasé, anse et bec court aplati. Autour du bec, triangle de deux lignes parallèles, comblé d'un filet de traits qui se coupent; idem sur le bec. Taches sur le bord du goulot. Couleur rouge sur fond clair. La céramique peinte en rouge sur fond beige de Tepe Siyalk constitue un développement local de céramique grise de l’âge du Fer I (voir cat. 186-188) et date de l’âge du Fer II-III (10e-7e siècle). Le bec de la cruche est alors généralement relié au col du vase et un « jabot », sous le conduit, prend parfois la forme d’une tête humaine ou d’animal (comp. cat. 244). Habituellement, cette céramique est entièrement peinte, y compris le fond. Outre des motifs géométriques apparaissent des animaux (gazelles, bouquetins, chevaux, …), des combattants, des cavaliers et des êtres fabuleux (chevaux et bovidés ailés). Cat. 198 est probablement un fragment de rhyton. De la céramique peinte de ce type a été découverte pour la première fois au cours de la fouille d’un cimetière près de Tepe Siyalk, un site archéologique proche de la ville moderne de Kashan (comp. cat. 136). Entre 1933 et 1937, des travaux y ont été entrepris par Roman Ghirshman à la demande du Musée du Louvre. Des vases similaires proposés par la suite sur le marché de l’art proviennent sans doute aussi de Tepe Siyalk. B.O.

↑ , :

:

collectionName : Iran
inventoryNb : IR.0328
objectName :
objectTitle :
objectCulture : Iranienne
geography :
dating : 1300 BC - 750 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 13 cm, Largeur: 7 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis

objectDescription : Idole. Sur deux croupes de quadrupèdes réunies, se dresse le buste à tête humaine (?); des épaules se détachent deux longs cous dont les gueules saissent d'énormes oreilles de la tête humaine. Nez en lame; yeux protubérants; de chaque côté du buste, on voit 4 et 5 traits en relief, qui font penser à la figuration de doigts. Autour du buste, 3 cerches en relief/ Les étendards ou idoles constituent peut-être le groupe le plus caractéristique des bronzes du Luristan. Il s’agit, en fait, de petites sculptures coulées à la cire perdue, montées sur un socle en forme de bouteille. Elles sont généralement tout à fait creuses dans le sens vertical et leurs faces avant et arrière sont parfaitement identiques. Ces caractéristiques indiquent qu’elles étaient montées sur quelque chose, peut-être une hampe, grâce à leur socle ouvert dans la partie inférieure et qu’elles pouvaient êtres vues sous tous les angles. Bien qu’un grand nombre d’étendards soient connus par le marché de l’art, pendant longtemps, il n’y eu que peu ou pas du tout d’informations fiables. Il n’était même pas certain que les « socles » faisaient bien partie des étendards et des idoles. Ce n’est qu’en 1970, lors d’une expédition scientifique menée à Tattulban au Luristan, que des archéologues belges découvrirent pour la première fois un étendard avec son socle, Cette découverte et celles qui suivirent confirment le lien qui existe entre les socles et les idoles et rendirent leur datation possible. Elles permirent également de comprendre leur évolution chronologique et formelle. Les plus anciens étendards datent du 13e siècle, soit du début de l’âge du Fer. Ils se composent de deux bouquetins dressés et affrontés ou de fauves, sans doute des lions ou des léopards. La forme des exemplaires les plus anciens est encore très naturaliste, tandis que les pièces plus récentes sont davantage stylisées. Tantôt les animaux sont accolés à un anneau, tantôt leurs pattes antérieures et postérieures fusionnent pour former l’anneau. Certains étendards, comme cat. 278 et 280, se caractérise par la présence d’une feuille de bronze enroulée formant un tuyau. Il est possible que dans la perforation ainsi obtenue ou dans le petit tuyau, une branche ait pu être insérée, ce qui faisait naître le motif d’animaux flanquant un arbre de vie. Il s’agissait là d’un motif particulièrement populaire au Luristan et qui se retrouve, entre autres, aussi sur la garniture de carquois cat. 252. Les idoles cat. 281 et 282, parfois interprétées comme le « maître des animaux », représentent une phase suivante de l’évolution. Un personnage humain est figuré entre deux panthères dressées et affrontées. Les corps des fauves et celui de l’être humain sont soudés pour former un ensemble affectant la forme d’un tuyau, ce qui remplace la feuille de bronze enroulée de l’ancien type d’idole. La réalisation la plus complexe autour du thème du « maître des animaux » est illustrée par cat. 283 et 284. Ce sont maintenant respectivement deux et trois têtes humaines qui sont superposées, le personnage supérieur tenant les fauves par le cou, tandis que des têtes d’oiseaux et de petits volatiles sont ajoutés sur les croupes et cous des fauves. Les divers éléments anatomiques sont toujours plus déformés. Sur la pièce cat. 284, les griffes des fauves du bas sont quasi méconnaissables et les queues disparaissent en grande partie entre les pattes postérieures. Seule la pointe enroulée est encore nettement visible. C’est une idole aussi complexe que celle-là qui fut mise au jour par l’expédition belge à Tattulban. Elle se trouvait dans la tombe d’un homme du début de l’âge du Fer III (début du 8e siècle). Un certain nombre de petites sculptures ne combinent que quelques-unes des caractéristiques des idoles à celles des statuettes humaines. Elles sont entièrement perforées, mais leurs faces antérieure et postérieure ne sont plus identiques. Dans le cas de cat. 287, deux petits fauves sont couchés et étirés le long de la partie inférieure du corps en forme de tuyau. Pour sa part, cat. 285 se compose de la partie inférieure du corps de fauves et de la partie supérieure d’une femme tenant les mains devant son sexe. En ce qui concerne cat. 286, seules la perforation verticale et les deux têtes de coqs émanant des épaules font encore allusion au thème du « maître des animaux ». La datation de ces statuettes est problématique. Comme les idoles dites du « maître des animaux », elles étaient vraisemblablement en usage au cours des 10e-9e siècles, voire encore au 8e siècle. La fonction exacte et la signification des idoles ou étendards demeurent toujours incertaines. Grâce aux fouilles, on sait seulement que ces pièces étaient dans des tombes, associées à des armes: en d’autres termes, dans des tombes de combattants. B.O.

↑ , Tête de taureau:

Tête de taureau :

collectionName : Iran
inventoryNb : IR.0364
objectName :
objectTitle : Tête de taureau
objectCulture : Iranienne
geography :
dating : 1000 BC - 601 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 8 cm, Largeur: 9,2 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis

objectDescription : Tête de taureau; fragment de vase thériomorphe; le fond était peint en teinte claire, sur laquelle se détachait en rouge : les yeux, le bout des cornes, le collier, un trait partant d'un côté, passant entre les cornes et aboutissant à l'autre côté. Sur le front, un long triangle à fond rouge, limité par un trait noir et portant, en haut, deux motifs reliés, semblables à deux feuilles ou à deux vase, ou simplement, à deux bandes décoratives. La céramique peinte en rouge sur fond beige de Tepe Siyalk constitue un développement local de céramique grise de l’âge du Fer I (voir cat. 186-188) et date de l’âge du Fer II-III (10e-7e siècle). Le bec de la cruche est alors généralement relié au col du vase et un « jabot », sous le conduit, prend parfois la forme d’une tête humaine ou d’animal (comp. cat. 244). Habituellement, cette céramique est entièrement peinte, y compris le fond. Outre des motifs géométriques apparaissent des animaux (gazelles, bouquetins, chevaux, …), des combattants, des cavaliers et des êtres fabuleux (chevaux et bovidés ailés). Cat. 198 est probablement un fragment de rhyton. De la céramique peinte de ce type a été découverte pour la première fois au cours de la fouille d’un cimetière près de Tepe Siyalk, un site archéologique proche de la ville moderne de Kashan (comp. cat. 136). Entre 1933 et 1937, des travaux y ont été entrepris par Roman Ghirshman à la demande du Musée du Louvre. Des vases similaires proposés par la suite sur le marché de l’art proviennent sans doute aussi de Tepe Siyalk. B.O.

↑ , Jarre à provisions:

Jarre à provisions :

collectionName : Iran
inventoryNb : IR.0422
objectName :
objectTitle : Jarre à provisions
objectCulture : Iranienne
geography :
dating : 2500 BC - 1501 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 51 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis

objectDescription : La phase de Giyan IV est essentiellement connue par une nécropole comptant 19 tombes qui livrèrent de la céramique en abondance. Les vases à provisions peints sont caractéristiques de cette phase et les exemplaires les plus grands sont généralement décorés de bandeaux en relief horizontaux et ondulés. La peinture est limitée au col et à l’épaule du récipient. Outre les bandes géométriques horizontales, les motifs les plus significatifs sont des paires d’oiseaux «en forme de peigne» (cat. 160 & 158), des oiseaux héraldiques aux ailes déployées, parfois combinés à des volatiles nageant (cat. 157) et des rangées de dents de scie (cat. 156). B.O.

↑ , Hache à digitations:

Hache à digitations :

collectionName : Iran
inventoryNb : IR.0526
objectName :
objectTitle : Hache à digitations
objectCulture : Iranienne
geography :
dating : 1300 BC - 801 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 5,5 cm, Largeur: 18,5 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis

objectDescription : Hache de parade. La douille est ornée de deux gazelles dont les têtes supportent les deux pointes extérieures des quatre pointes faisant contre-poids. La lame naît dans la gueule d'un lion et est ornée de chaque côté d'une moulure en forme de flèche. La lame est bordée d'une moulure; une partie manque/ Les haches à digitations, caractérisées par la présence de pointes saillantes ou « doigts » sur la douille, sont caractéristiques du Luristan. La lame est généralement fortement courbée et, dans certains cas extrêmes, le tranchant est à l’aplomb du manche de la hache (cat. 256). Parfois, les « doigts » affectent la forme d’animaux (cat. 253: têtes d’oiseaux), à moins que les figures animales n’aient été ajoutées sur la lame (cat. 255: un fauve) ou encore sur les aspérités (cat. 256 : bouquetins). La lame de la hache jaillit parfois de la gueule des fauves. Certaines haches à digitations issues du commerce de l’art portent des inscriptions dédicatoires de rois élamites et néo-babyloniens, ce qui suggère qu’elles furent placées dans des temples. Cette hypothèse fut confirmée par la découverte de haches à digitations miniatures dans un temple de Surkh Dum-i Luri, ainsi que dans un dépôt d’objets en bronze à Sangtarashan, selon toute vraisemblance aussi dans un temple. Le fait qu’elles aient également été retrouvées dans des tombes à Bard-i Bal, Kutal-i Gulgul et Khatunban indique qu’elles furent aussi utilisées réellement. Elles peuvent être datées de l’âge du Fer I, entre le 13e et le 9e siècle. Une évolution dans le temps vers des exemplaires toujours plus compliqués et plus décoratifs est perceptible. Des haches telles que cat. 256, à lame extrêmement recourbée et à tenons remarquablement longs sur le manche, sont à situer à la fin de l’évolution. Dans le cas de cet exemplaire, le tranchant de la lame est devenu quasi inutilisable. Ce sont surtout la pointe affûtée de la lame et les tenons, à l’arrière, qui font des haches à digitations des armes dangereuses. B.O.

↑ , Haches à digitations:

Haches à digitations :

collectionName : Iran
inventoryNb : IR.0542
objectName :
objectTitle : Haches à digitations
objectCulture : Iranienne
geography :
dating : 1300 BC - 801 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 10 cm, Largeur: 23 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis

objectDescription : Hache de parade. La douille présente trois reliefs en forme de ligatures, qui s'unissent sur la lame et forment une flèche. La douille est renforcée par quatre pointes longues, reliées entre elles par le milieu. Le haut de la lame, excessivement recourbée, présente un animal féroce couché/ Les haches à digitations, caractérisées par la présence de pointes saillantes ou « doigts » sur la douille, sont caractéristiques du Luristan. La lame est généralement fortement courbée et, dans certains cas extrêmes, le tranchant est à l’aplomb du manche de la hache (cat. 256). Parfois, les « doigts » affectent la forme d’animaux (cat. 253: têtes d’oiseaux), à moins que les figures animales n’aient été ajoutées sur la lame (cat. 255: un fauve) ou encore sur les aspérités (cat. 256 : bouquetins). La lame de la hache jaillit parfois de la gueule des fauves. Certaines haches à digitations issues du commerce de l’art portent des inscriptions dédicatoires de rois élamites et néo-babyloniens, ce qui suggère qu’elles furent placées dans des temples. Cette hypothèse fut confirmée par la découverte de haches à digitations miniatures dans un temple de Surkh Dum-i Luri, ainsi que dans un dépôt d’objets en bronze à Sangtarashan, selon toute vraisemblance aussi dans un temple. Le fait qu’elles aient également été retrouvées dans des tombes à Bard-i Bal, Kutal-i Gulgul et Khatunban indique qu’elles furent aussi utilisées réellement. Elles peuvent être datées de l’âge du Fer I, entre le 13e et le 9e siècle. Une évolution dans le temps vers des exemplaires toujours plus compliqués et plus décoratifs est perceptible. Des haches telles que cat. 256, à lame extrêmement recourbée et à tenons remarquablement longs sur le manche, sont à situer à la fin de l’évolution. Dans le cas de cet exemplaire, le tranchant de la lame est devenu quasi inutilisable. Ce sont surtout la pointe affûtée de la lame et les tenons, à l’arrière, qui font des haches à digitations des armes dangereuses. B.O.

↑ , Haches à digitations:

Haches à digitations :

collectionName : Iran
inventoryNb : IR.0543
objectName :
objectTitle : Haches à digitations
objectCulture : Iranienne
geography :
dating : 1300 BC - 801 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 7 cm, Largeur: 19 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis

objectDescription : Hache de parade. La douille large est agrémentée de quatre moulures doubles guillochées se terminant dans le dos par double rangée de quatre têtes d'oiseaux de proie (une tête manque). La lame est mince et bordée dans le haut et le bras par une moulure en saillie et agrémentée d'une série de dessins gravés géometriques/ Les haches à digitations, caractérisées par la présence de pointes saillantes ou « doigts » sur la douille, sont caractéristiques du Luristan. La lame est généralement fortement courbée et, dans certains cas extrêmes, le tranchant est à l’aplomb du manche de la hache (cat. 256). Parfois, les « doigts » affectent la forme d’animaux (cat. 253: têtes d’oiseaux), à moins que les figures animales n’aient été ajoutées sur la lame (cat. 255: un fauve) ou encore sur les aspérités (cat. 256 : bouquetins). La lame de la hache jaillit parfois de la gueule des fauves. Certaines haches à digitations issues du commerce de l’art portent des inscriptions dédicatoires de rois élamites et néo-babyloniens, ce qui suggère qu’elles furent placées dans des temples. Cette hypothèse fut confirmée par la découverte de haches à digitations miniatures dans un temple de Surkh Dum-i Luri, ainsi que dans un dépôt d’objets en bronze à Sangtarashan, selon toute vraisemblance aussi dans un temple. Le fait qu’elles aient également été retrouvées dans des tombes à Bard-i Bal, Kutal-i Gulgul et Khatunban indique qu’elles furent aussi utilisées réellement. Elles peuvent être datées de l’âge du Fer I, entre le 13e et le 9e siècle. Une évolution dans le temps vers des exemplaires toujours plus compliqués et plus décoratifs est perceptible. Des haches telles que cat. 256, à lame extrêmement recourbée et à tenons remarquablement longs sur le manche, sont à situer à la fin de l’évolution. Dans le cas de cet exemplaire, le tranchant de la lame est devenu quasi inutilisable. Ce sont surtout la pointe affûtée de la lame et les tenons, à l’arrière, qui font des haches à digitations des armes dangereuses. B.O.

↑ , :

:

collectionName : Iran
inventoryNb : IR.0558
objectName :
objectTitle :
objectCulture : Iranienne
geography :
dating : 1300 BC - 601 BC
material :
technique :
dimensions :
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis

objectDescription : Bracelet en deux pièces. Le bracelet est orné d'un côté de trois demi-cercles en fort relief, renforcés par deux moulures saillantes/ À l’instar de l’épingle cat. 299, trouvée par l’expédition belge, cat. 292 se termine par des « canards nageants » et, de ce fait, peut être datée du début de l’âge du Fer. Cat. 293 en est une variante dans laquelle les canards sont représentés dormant, le cou et la tête tournés vers l’arrière. Un bracelet de ce genre a été découvert par l’expédition belge dans une tombe de la même période. Des lions et des têtes léonines (cat. 294) ornent fréquemment des bracelets, comme d’ailleurs aussi bien des épingles. La stylisation avec laquelle la tête de lion est vue de haut en bas se retrouve également sur une hallebarde (cat. 257) et sur un carquois du Luristan conservé au Metropolitan Museum of Art. Il s’agit effectivement d’une stylisation qui perdura longtemps. Un bracelet similaire était encore porté par un roi élamite du 7e siècle, représenté sur un relief mis au jour à Suse. Les deux bracelets cat. 295 et 296 présentent chacun trois arêtes en relief et sont formés de deux parties faisant charnière ; c’est la raison pour laquelle ils sont parfois considérés aussi comme des anneaux pour la partie supérieure du bras ou pour les chevilles. Cat. 296 est ornée des deux côtés de trois têtes d’homme barbu qui ressemblent beaucoup aux têtes rehaussant les poignées d’épée en fer forgé cat. 260-261. De plus, quelques bracelets identiques ont été entièrement réalisés en fer, ce qui augmente encore cette ressemblance et indique également une datation remontant au 10e-9e siècle. B.O.

↑ , :

:

collectionName : Iran
inventoryNb : IR.0559
objectName :
objectTitle :
objectCulture : Iranienne
geography :
dating : 1300 BC - 601 BC
material :
technique :
dimensions :
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis

objectDescription : Bracelet, lourd, large, en deux pièces; l'intérieur est concave. Trois bosses tranchantes en demi-cercle. De chaque côté tête d'homme barbue entre deux têtes humaines plus petites À l’instar de l’épingle cat. 299, trouvée par l’expédition belge, cat. 292 se termine par des « canards nageants » et, de ce fait, peut être datée du début de l’âge du Fer. Cat. 293 en est une variante dans laquelle les canards sont représentés dormant, le cou et la tête tournés vers l’arrière. Un bracelet de ce genre a été découvert par l’expédition belge dans une tombe de la même période. Des lions et des têtes léonines (cat. 294) ornent fréquemment des bracelets, comme d’ailleurs aussi bien des épingles. La stylisation avec laquelle la tête de lion est vue de haut en bas se retrouve également sur une hallebarde (cat. 257) et sur un carquois du Luristan conservé au Metropolitan Museum of Art. Il s’agit effectivement d’une stylisation qui perdura longtemps. Un bracelet similaire était encore porté par un roi élamite du 7e siècle, représenté sur un relief mis au jour à Suse. Les deux bracelets cat. 295 et 296 présentent chacun trois arêtes en relief et sont formés de deux parties faisant charnière ; c’est la raison pour laquelle ils sont parfois considérés aussi comme des anneaux pour la partie supérieure du bras ou pour les chevilles. Cat. 296 est ornée des deux côtés de trois têtes d’homme barbu qui ressemblent beaucoup aux têtes rehaussant les poignées d’épée en fer forgé cat. 260-261. De plus, quelques bracelets identiques ont été entièrement réalisés en fer, ce qui augmente encore cette ressemblance et indique également une datation remontant au 10e-9e siècle. B.O.

↑ , :

:

collectionName : Iran
inventoryNb : IR.0572
objectName :
objectTitle :
objectCulture : Iranienne
geography :
dating : 1300 BC - 601 BC
material :
technique :
dimensions :
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis

objectDescription : Bracelet. Les deux bouts se terminent en têtes de tigres, plates, fortement stylisées. Derrière les têtes quelques rainures transversales/ À l’instar de l’épingle cat. 299, trouvée par l’expédition belge, cat. 292 se termine par des « canards nageants » et, de ce fait, peut être datée du début de l’âge du Fer. Cat. 293 en est une variante dans laquelle les canards sont représentés dormant, le cou et la tête tournés vers l’arrière. Un bracelet de ce genre a été découvert par l’expédition belge dans une tombe de la même période. Des lions et des têtes léonines (cat. 294) ornent fréquemment des bracelets, comme d’ailleurs aussi bien des épingles. La stylisation avec laquelle la tête de lion est vue de haut en bas se retrouve également sur une hallebarde (cat. 257) et sur un carquois du Luristan conservé au Metropolitan Museum of Art. Il s’agit effectivement d’une stylisation qui perdura longtemps. Un bracelet similaire était encore porté par un roi élamite du 7e siècle, représenté sur un relief mis au jour à Suse. Les deux bracelets cat. 295 et 296 présentent chacun trois arêtes en relief et sont formés de deux parties faisant charnière ; c’est la raison pour laquelle ils sont parfois considérés aussi comme des anneaux pour la partie supérieure du bras ou pour les chevilles. Cat. 296 est ornée des deux côtés de trois têtes d’homme barbu qui ressemblent beaucoup aux têtes rehaussant les poignées d’épée en fer forgé cat. 260-261. De plus, quelques bracelets identiques ont été entièrement réalisés en fer, ce qui augmente encore cette ressemblance et indique également une datation remontant au 10e-9e siècle. B.O.

↑ , Idole ou étendard:

Idole ou étendard :

collectionName : Iran
inventoryNb : IR.0610
objectName :
objectTitle : Idole ou étendard
objectCulture : Iranienne
geography :
dating : 1300 BC - 750 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 35 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis

objectDescription : Idole funéraire, à double face. Deux bouquetins dressés s'affrontant. Les pattes avant s'appliquent sur un anneau dans lequel passe le tube de l'épingle. Il est surmonté d'une partie ovale, composée de quatre bandes rayées, qui s'unissent dans le haut/ Les étendards ou idoles constituent peut-être le groupe le plus caractéristique des bronzes du Luristan. Il s’agit, en fait, de petites sculptures coulées à la cire perdue, montées sur un socle en forme de bouteille. Elles sont généralement tout à fait creuses dans le sens vertical et leurs faces avant et arrière sont parfaitement identiques. Ces caractéristiques indiquent qu’elles étaient montées sur quelque chose, peut-être une hampe, grâce à leur socle ouvert dans la partie inférieure et qu’elles pouvaient êtres vues sous tous les angles. Bien qu’un grand nombre d’étendards soient connus par le marché de l’art, pendant longtemps, il n’y eu que peu ou pas du tout d’informations fiables. Il n’était même pas certain que les « socles » faisaient bien partie des étendards et des idoles. Ce n’est qu’en 1970, lors d’une expédition scientifique menée à Tattulban au Luristan, que des archéologues belges découvrirent pour la première fois un étendard avec son socle, Cette découverte et celles qui suivirent confirment le lien qui existe entre les socles et les idoles et rendirent leur datation possible. Elles permirent également de comprendre leur évolution chronologique et formelle. Les plus anciens étendards datent du 13e siècle, soit du début de l’âge du Fer. Ils se composent de deux bouquetins dressés et affrontés ou de fauves, sans doute des lions ou des léopards. La forme des exemplaires les plus anciens est encore très naturaliste, tandis que les pièces plus récentes sont davantage stylisées. Tantôt les animaux sont accolés à un anneau, tantôt leurs pattes antérieures et postérieures fusionnent pour former l’anneau. Certains étendards, comme cat. 278 et 280, se caractérise par la présence d’une feuille de bronze enroulée formant un tuyau. Il est possible que dans la perforation ainsi obtenue ou dans le petit tuyau, une branche ait pu être insérée, ce qui faisait naître le motif d’animaux flanquant un arbre de vie. Il s’agissait là d’un motif particulièrement populaire au Luristan et qui se retrouve, entre autres, aussi sur la garniture de carquois cat. 252. Les idoles cat. 281 et 282, parfois interprétées comme le « maître des animaux », représentent une phase suivante de l’évolution. Un personnage humain est figuré entre deux panthères dressées et affrontées. Les corps des fauves et celui de l’être humain sont soudés pour former un ensemble affectant la forme d’un tuyau, ce qui remplace la feuille de bronze enroulée de l’ancien type d’idole. La réalisation la plus complexe autour du thème du « maître des animaux » est illustrée par cat. 283 et 284. Ce sont maintenant respectivement deux et trois têtes humaines qui sont superposées, le personnage supérieur tenant les fauves par le cou, tandis que des têtes d’oiseaux et de petits volatiles sont ajoutés sur les croupes et cous des fauves. Les divers éléments anatomiques sont toujours plus déformés. Sur la pièce cat. 284, les griffes des fauves du bas sont quasi méconnaissables et les queues disparaissent en grande partie entre les pattes postérieures. Seule la pointe enroulée est encore nettement visible. C’est une idole aussi complexe que celle-là qui fut mise au jour par l’expédition belge à Tattulban. Elle se trouvait dans la tombe d’un homme du début de l’âge du Fer III (début du 8e siècle). Un certain nombre de petites sculptures ne combinent que quelques-unes des caractéristiques des idoles à celles des statuettes humaines. Elles sont entièrement perforées, mais leurs faces antérieure et postérieure ne sont plus identiques. Dans le cas de cat. 287, deux petits fauves sont couchés et étirés le long de la partie inférieure du corps en forme de tuyau. Pour sa part, cat. 285 se compose de la partie inférieure du corps de fauves et de la partie supérieure d’une femme tenant les mains devant son sexe. En ce qui concerne cat. 286, seules la perforation verticale et les deux têtes de coqs émanant des épaules font encore allusion au thème du « maître des animaux ». La datation de ces statuettes est problématique. Comme les idoles dites du « maître des animaux », elles étaient vraisemblablement en usage au cours des 10e-9e siècles, voire encore au 8e siècle. La fonction exacte et la signification des idoles ou étendards demeurent toujours incertaines. Grâce aux fouilles, on sait seulement que ces pièces étaient dans des tombes, associées à des armes: en d’autres termes, dans des tombes de combattants. B.O.

↑ , Idole ou étendard:

Idole ou étendard :

collectionName : Iran
inventoryNb : IR.0611
objectName :
objectTitle : Idole ou étendard
objectCulture : Iranienne
geography :
dating : 1300 BC - 750 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 13 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis

objectDescription : Idole funéraire à double face. Deux animaux féroces dressés debout face à face. Ils se touchent avec les pattes avant et arrière. Grandes têtes à gueule ouverte, cous longs. Queues pendantes, un peu recourbées/ Les étendards ou idoles constituent peut-être le groupe le plus caractéristique des bronzes du Luristan. Il s’agit, en fait, de petites sculptures coulées à la cire perdue, montées sur un socle en forme de bouteille. Elles sont généralement tout à fait creuses dans le sens vertical et leurs faces avant et arrière sont parfaitement identiques. Ces caractéristiques indiquent qu’elles étaient montées sur quelque chose, peut-être une hampe, grâce à leur socle ouvert dans la partie inférieure et qu’elles pouvaient êtres vues sous tous les angles. Bien qu’un grand nombre d’étendards soient connus par le marché de l’art, pendant longtemps, il n’y eu que peu ou pas du tout d’informations fiables. Il n’était même pas certain que les « socles » faisaient bien partie des étendards et des idoles. Ce n’est qu’en 1970, lors d’une expédition scientifique menée à Tattulban au Luristan, que des archéologues belges découvrirent pour la première fois un étendard avec son socle, Cette découverte et celles qui suivirent confirment le lien qui existe entre les socles et les idoles et rendirent leur datation possible. Elles permirent également de comprendre leur évolution chronologique et formelle. Les plus anciens étendards datent du 13e siècle, soit du début de l’âge du Fer. Ils se composent de deux bouquetins dressés et affrontés ou de fauves, sans doute des lions ou des léopards. La forme des exemplaires les plus anciens est encore très naturaliste, tandis que les pièces plus récentes sont davantage stylisées. Tantôt les animaux sont accolés à un anneau, tantôt leurs pattes antérieures et postérieures fusionnent pour former l’anneau. Certains étendards, comme cat. 278 et 280, se caractérise par la présence d’une feuille de bronze enroulée formant un tuyau. Il est possible que dans la perforation ainsi obtenue ou dans le petit tuyau, une branche ait pu être insérée, ce qui faisait naître le motif d’animaux flanquant un arbre de vie. Il s’agissait là d’un motif particulièrement populaire au Luristan et qui se retrouve, entre autres, aussi sur la garniture de carquois cat. 252. Les idoles cat. 281 et 282, parfois interprétées comme le « maître des animaux », représentent une phase suivante de l’évolution. Un personnage humain est figuré entre deux panthères dressées et affrontées. Les corps des fauves et celui de l’être humain sont soudés pour former un ensemble affectant la forme d’un tuyau, ce qui remplace la feuille de bronze enroulée de l’ancien type d’idole. La réalisation la plus complexe autour du thème du « maître des animaux » est illustrée par cat. 283 et 284. Ce sont maintenant respectivement deux et trois têtes humaines qui sont superposées, le personnage supérieur tenant les fauves par le cou, tandis que des têtes d’oiseaux et de petits volatiles sont ajoutés sur les croupes et cous des fauves. Les divers éléments anatomiques sont toujours plus déformés. Sur la pièce cat. 284, les griffes des fauves du bas sont quasi méconnaissables et les queues disparaissent en grande partie entre les pattes postérieures. Seule la pointe enroulée est encore nettement visible. C’est une idole aussi complexe que celle-là qui fut mise au jour par l’expédition belge à Tattulban. Elle se trouvait dans la tombe d’un homme du début de l’âge du Fer III (début du 8e siècle). Un certain nombre de petites sculptures ne combinent que quelques-unes des caractéristiques des idoles à celles des statuettes humaines. Elles sont entièrement perforées, mais leurs faces antérieure et postérieure ne sont plus identiques. Dans le cas de cat. 287, deux petits fauves sont couchés et étirés le long de la partie inférieure du corps en forme de tuyau. Pour sa part, cat. 285 se compose de la partie inférieure du corps de fauves et de la partie supérieure d’une femme tenant les mains devant son sexe. En ce qui concerne cat. 286, seules la perforation verticale et les deux têtes de coqs émanant des épaules font encore allusion au thème du « maître des animaux ». La datation de ces statuettes est problématique. Comme les idoles dites du « maître des animaux », elles étaient vraisemblablement en usage au cours des 10e-9e siècles, voire encore au 8e siècle. La fonction exacte et la signification des idoles ou étendards demeurent toujours incertaines. Grâce aux fouilles, on sait seulement que ces pièces étaient dans des tombes, associées à des armes: en d’autres termes, dans des tombes de combattants. B.O.

↑ , Idole ou étendard:

Idole ou étendard :

collectionName : Iran
inventoryNb : IR.0615
objectName :
objectTitle : Idole ou étendard
objectCulture : Iranienne
geography :
dating : 1300 BC - 791 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 15,5 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis

objectDescription : Idole funéraire à double face. Deux animaux féroces aux corps graciles, sont affrontés. Le tube de l'épingle passe par deux animaux tenus par les pattes avant et les pattes arrières. Les cous longs s'élèvent en arc de cercle; les têtes à gueule ouverte et lange allongée. Queues pendantes, un peu recourbées/ Les étendards ou idoles constituent peut-être le groupe le plus caractéristique des bronzes du Luristan. Il s’agit, en fait, de petites sculptures coulées à la cire perdue, montées sur un socle en forme de bouteille. Elles sont généralement tout à fait creuses dans le sens vertical et leurs faces avant et arrière sont parfaitement identiques. Ces caractéristiques indiquent qu’elles étaient montées sur quelque chose, peut-être une hampe, grâce à leur socle ouvert dans la partie inférieure et qu’elles pouvaient êtres vues sous tous les angles. Bien qu’un grand nombre d’étendards soient connus par le marché de l’art, pendant longtemps, il n’y eu que peu ou pas du tout d’informations fiables. Il n’était même pas certain que les « socles » faisaient bien partie des étendards et des idoles. Ce n’est qu’en 1970, lors d’une expédition scientifique menée à Tattulban au Luristan, que des archéologues belges découvrirent pour la première fois un étendard avec son socle, Cette découverte et celles qui suivirent confirment le lien qui existe entre les socles et les idoles et rendirent leur datation possible. Elles permirent également de comprendre leur évolution chronologique et formelle. Les plus anciens étendards datent du 13e siècle, soit du début de l’âge du Fer. Ils se composent de deux bouquetins dressés et affrontés ou de fauves, sans doute des lions ou des léopards. La forme des exemplaires les plus anciens est encore très naturaliste, tandis que les pièces plus récentes sont davantage stylisées. Tantôt les animaux sont accolés à un anneau, tantôt leurs pattes antérieures et postérieures fusionnent pour former l’anneau. Certains étendards, comme cat. 278 et 280, se caractérise par la présence d’une feuille de bronze enroulée formant un tuyau. Il est possible que dans la perforation ainsi obtenue ou dans le petit tuyau, une branche ait pu être insérée, ce qui faisait naître le motif d’animaux flanquant un arbre de vie. Il s’agissait là d’un motif particulièrement populaire au Luristan et qui se retrouve, entre autres, aussi sur la garniture de carquois cat. 252. Les idoles cat. 281 et 282, parfois interprétées comme le « maître des animaux », représentent une phase suivante de l’évolution. Un personnage humain est figuré entre deux panthères dressées et affrontées. Les corps des fauves et celui de l’être humain sont soudés pour former un ensemble affectant la forme d’un tuyau, ce qui remplace la feuille de bronze enroulée de l’ancien type d’idole. La réalisation la plus complexe autour du thème du « maître des animaux » est illustrée par cat. 283 et 284. Ce sont maintenant respectivement deux et trois têtes humaines qui sont superposées, le personnage supérieur tenant les fauves par le cou, tandis que des têtes d’oiseaux et de petits volatiles sont ajoutés sur les croupes et cous des fauves. Les divers éléments anatomiques sont toujours plus déformés. Sur la pièce cat. 284, les griffes des fauves du bas sont quasi méconnaissables et les queues disparaissent en grande partie entre les pattes postérieures. Seule la pointe enroulée est encore nettement visible. C’est une idole aussi complexe que celle-là qui fut mise au jour par l’expédition belge à Tattulban. Elle se trouvait dans la tombe d’un homme du début de l’âge du Fer III (début du 8e siècle). Un certain nombre de petites sculptures ne combinent que quelques-unes des caractéristiques des idoles à celles des statuettes humaines. Elles sont entièrement perforées, mais leurs faces antérieure et postérieure ne sont plus identiques. Dans le cas de cat. 287, deux petits fauves sont couchés et étirés le long de la partie inférieure du corps en forme de tuyau. Pour sa part, cat. 285 se compose de la partie inférieure du corps de fauves et de la partie supérieure d’une femme tenant les mains devant son sexe. En ce qui concerne cat. 286, seules la perforation verticale et les deux têtes de coqs émanant des épaules font encore allusion au thème du « maître des animaux ». La datation de ces statuettes est problématique. Comme les idoles dites du « maître des animaux », elles étaient vraisemblablement en usage au cours des 10e-9e siècles, voire encore au 8e siècle. La fonction exacte et la signification des idoles ou étendards demeurent toujours incertaines. Grâce aux fouilles, on sait seulement que ces pièces étaient dans des tombes, associées à des armes: en d’autres termes, dans des tombes de combattants. B.O.

↑ , Idole ou étendard:

Idole ou étendard :

collectionName : Iran
inventoryNb : IR.0616
objectName :
objectTitle : Idole ou étendard
objectCulture : Iranienne
geography :
dating : 1300 BC - 791 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 17,5 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis

objectDescription : Idole funéraire. Personnage féminin. Corps allongé à tête triangulaire. Coiffure ronde, deux pointes derrière la tête. Autour du cou un collier. Deux têtes d'oiseaux aux épaules. Ebauches des mains entourant les seins. La taille et les hanches sont enveloppées par des bandes/ Les étendards ou idoles constituent peut-être le groupe le plus caractéristique des bronzes du Luristan. Il s’agit, en fait, de petites sculptures coulées à la cire perdue, montées sur un socle en forme de bouteille. Elles sont généralement tout à fait creuses dans le sens vertical et leurs faces avant et arrière sont parfaitement identiques. Ces caractéristiques indiquent qu’elles étaient montées sur quelque chose, peut-être une hampe, grâce à leur socle ouvert dans la partie inférieure et qu’elles pouvaient êtres vues sous tous les angles. Bien qu’un grand nombre d’étendards soient connus par le marché de l’art, pendant longtemps, il n’y eu que peu ou pas du tout d’informations fiables. Il n’était même pas certain que les « socles » faisaient bien partie des étendards et des idoles. Ce n’est qu’en 1970, lors d’une expédition scientifique menée à Tattulban au Luristan, que des archéologues belges découvrirent pour la première fois un étendard avec son socle, Cette découverte et celles qui suivirent confirment le lien qui existe entre les socles et les idoles et rendirent leur datation possible. Elles permirent également de comprendre leur évolution chronologique et formelle. Les plus anciens étendards datent du 13e siècle, soit du début de l’âge du Fer. Ils se composent de deux bouquetins dressés et affrontés ou de fauves, sans doute des lions ou des léopards. La forme des exemplaires les plus anciens est encore très naturaliste, tandis que les pièces plus récentes sont davantage stylisées. Tantôt les animaux sont accolés à un anneau, tantôt leurs pattes antérieures et postérieures fusionnent pour former l’anneau. Certains étendards, comme cat. 278 et 280, se caractérise par la présence d’une feuille de bronze enroulée formant un tuyau. Il est possible que dans la perforation ainsi obtenue ou dans le petit tuyau, une branche ait pu être insérée, ce qui faisait naître le motif d’animaux flanquant un arbre de vie. Il s’agissait là d’un motif particulièrement populaire au Luristan et qui se retrouve, entre autres, aussi sur la garniture de carquois cat. 252. Les idoles cat. 281 et 282, parfois interprétées comme le « maître des animaux », représentent une phase suivante de l’évolution. Un personnage humain est figuré entre deux panthères dressées et affrontées. Les corps des fauves et celui de l’être humain sont soudés pour former un ensemble affectant la forme d’un tuyau, ce qui remplace la feuille de bronze enroulée de l’ancien type d’idole. La réalisation la plus complexe autour du thème du « maître des animaux » est illustrée par cat. 283 et 284. Ce sont maintenant respectivement deux et trois têtes humaines qui sont superposées, le personnage supérieur tenant les fauves par le cou, tandis que des têtes d’oiseaux et de petits volatiles sont ajoutés sur les croupes et cous des fauves. Les divers éléments anatomiques sont toujours plus déformés. Sur la pièce cat. 284, les griffes des fauves du bas sont quasi méconnaissables et les queues disparaissent en grande partie entre les pattes postérieures. Seule la pointe enroulée est encore nettement visible. C’est une idole aussi complexe que celle-là qui fut mise au jour par l’expédition belge à Tattulban. Elle se trouvait dans la tombe d’un homme du début de l’âge du Fer III (début du 8e siècle). Un certain nombre de petites sculptures ne combinent que quelques-unes des caractéristiques des idoles à celles des statuettes humaines. Elles sont entièrement perforées, mais leurs faces antérieure et postérieure ne sont plus identiques. Dans le cas de cat. 287, deux petits fauves sont couchés et étirés le long de la partie inférieure du corps en forme de tuyau. Pour sa part, cat. 285 se compose de la partie inférieure du corps de fauves et de la partie supérieure d’une femme tenant les mains devant son sexe. En ce qui concerne cat. 286, seules la perforation verticale et les deux têtes de coqs émanant des épaules font encore allusion au thème du « maître des animaux ». La datation de ces statuettes est problématique. Comme les idoles dites du « maître des animaux », elles étaient vraisemblablement en usage au cours des 10e-9e siècles, voire encore au 8e siècle. La fonction exacte et la signification des idoles ou étendards demeurent toujours incertaines. Grâce aux fouilles, on sait seulement que ces pièces étaient dans des tombes, associées à des armes: en d’autres termes, dans des tombes de combattants. B.O.

↑ , Idole ou étendard:

Idole ou étendard :

collectionName : Iran
inventoryNb : IR.0618
objectName :
objectTitle : Idole ou étendard
objectCulture : Iranienne
geography :
dating : 1300 BC - 750 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 13,5 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis

objectDescription : Idole funéraire. Deux bouquetins dressés s'affrontant, les pattes de devant reposant usur l'anneau qui devait contenir le tuyau. La queue en torsade/ Les étendards ou idoles constituent peut-être le groupe le plus caractéristique des bronzes du Luristan. Il s’agit, en fait, de petites sculptures coulées à la cire perdue, montées sur un socle en forme de bouteille. Elles sont généralement tout à fait creuses dans le sens vertical et leurs faces avant et arrière sont parfaitement identiques. Ces caractéristiques indiquent qu’elles étaient montées sur quelque chose, peut-être une hampe, grâce à leur socle ouvert dans la partie inférieure et qu’elles pouvaient êtres vues sous tous les angles. Bien qu’un grand nombre d’étendards soient connus par le marché de l’art, pendant longtemps, il n’y eu que peu ou pas du tout d’informations fiables. Il n’était même pas certain que les « socles » faisaient bien partie des étendards et des idoles. Ce n’est qu’en 1970, lors d’une expédition scientifique menée à Tattulban au Luristan, que des archéologues belges découvrirent pour la première fois un étendard avec son socle, Cette découverte et celles qui suivirent confirment le lien qui existe entre les socles et les idoles et rendirent leur datation possible. Elles permirent également de comprendre leur évolution chronologique et formelle. Les plus anciens étendards datent du 13e siècle, soit du début de l’âge du Fer. Ils se composent de deux bouquetins dressés et affrontés ou de fauves, sans doute des lions ou des léopards. La forme des exemplaires les plus anciens est encore très naturaliste, tandis que les pièces plus récentes sont davantage stylisées. Tantôt les animaux sont accolés à un anneau, tantôt leurs pattes antérieures et postérieures fusionnent pour former l’anneau. Certains étendards, comme cat. 278 et 280, se caractérise par la présence d’une feuille de bronze enroulée formant un tuyau. Il est possible que dans la perforation ainsi obtenue ou dans le petit tuyau, une branche ait pu être insérée, ce qui faisait naître le motif d’animaux flanquant un arbre de vie. Il s’agissait là d’un motif particulièrement populaire au Luristan et qui se retrouve, entre autres, aussi sur la garniture de carquois cat. 252. Les idoles cat. 281 et 282, parfois interprétées comme le « maître des animaux », représentent une phase suivante de l’évolution. Un personnage humain est figuré entre deux panthères dressées et affrontées. Les corps des fauves et celui de l’être humain sont soudés pour former un ensemble affectant la forme d’un tuyau, ce qui remplace la feuille de bronze enroulée de l’ancien type d’idole. La réalisation la plus complexe autour du thème du « maître des animaux » est illustrée par cat. 283 et 284. Ce sont maintenant respectivement deux et trois têtes humaines qui sont superposées, le personnage supérieur tenant les fauves par le cou, tandis que des têtes d’oiseaux et de petits volatiles sont ajoutés sur les croupes et cous des fauves. Les divers éléments anatomiques sont toujours plus déformés. Sur la pièce cat. 284, les griffes des fauves du bas sont quasi méconnaissables et les queues disparaissent en grande partie entre les pattes postérieures. Seule la pointe enroulée est encore nettement visible. C’est une idole aussi complexe que celle-là qui fut mise au jour par l’expédition belge à Tattulban. Elle se trouvait dans la tombe d’un homme du début de l’âge du Fer III (début du 8e siècle). Un certain nombre de petites sculptures ne combinent que quelques-unes des caractéristiques des idoles à celles des statuettes humaines. Elles sont entièrement perforées, mais leurs faces antérieure et postérieure ne sont plus identiques. Dans le cas de cat. 287, deux petits fauves sont couchés et étirés le long de la partie inférieure du corps en forme de tuyau. Pour sa part, cat. 285 se compose de la partie inférieure du corps de fauves et de la partie supérieure d’une femme tenant les mains devant son sexe. En ce qui concerne cat. 286, seules la perforation verticale et les deux têtes de coqs émanant des épaules font encore allusion au thème du « maître des animaux ». La datation de ces statuettes est problématique. Comme les idoles dites du « maître des animaux », elles étaient vraisemblablement en usage au cours des 10e-9e siècles, voire encore au 8e siècle. La fonction exacte et la signification des idoles ou étendards demeurent toujours incertaines. Grâce aux fouilles, on sait seulement que ces pièces étaient dans des tombes, associées à des armes: en d’autres termes, dans des tombes de combattants. B.O.

↑ , Idole ou étendard:

Idole ou étendard :

collectionName : Iran
inventoryNb : IR.0619
objectName :
objectTitle : Idole ou étendard
objectCulture : Iranienne
geography :
dating : 1300 BC - 750 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 8,5 cm, Largeur: 3 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis

objectDescription : Idole funéraire à double face. Le torse est triangulaire; les bras indiqués par rainures, les mains ramenées entre les cuisses. Le bas est formé par les arrière-trains de deux animaux formant hanches, la queue pendante/ Les étendards ou idoles constituent peut-être le groupe le plus caractéristique des bronzes du Luristan. Il s’agit, en fait, de petites sculptures coulées à la cire perdue, montées sur un socle en forme de bouteille. Elles sont généralement tout à fait creuses dans le sens vertical et leurs faces avant et arrière sont parfaitement identiques. Ces caractéristiques indiquent qu’elles étaient montées sur quelque chose, peut-être une hampe, grâce à leur socle ouvert dans la partie inférieure et qu’elles pouvaient êtres vues sous tous les angles. Bien qu’un grand nombre d’étendards soient connus par le marché de l’art, pendant longtemps, il n’y eu que peu ou pas du tout d’informations fiables. Il n’était même pas certain que les « socles » faisaient bien partie des étendards et des idoles. Ce n’est qu’en 1970, lors d’une expédition scientifique menée à Tattulban au Luristan, que des archéologues belges découvrirent pour la première fois un étendard avec son socle, Cette découverte et celles qui suivirent confirment le lien qui existe entre les socles et les idoles et rendirent leur datation possible. Elles permirent également de comprendre leur évolution chronologique et formelle. Les plus anciens étendards datent du 13e siècle, soit du début de l’âge du Fer. Ils se composent de deux bouquetins dressés et affrontés ou de fauves, sans doute des lions ou des léopards. La forme des exemplaires les plus anciens est encore très naturaliste, tandis que les pièces plus récentes sont davantage stylisées. Tantôt les animaux sont accolés à un anneau, tantôt leurs pattes antérieures et postérieures fusionnent pour former l’anneau. Certains étendards, comme cat. 278 et 280, se caractérise par la présence d’une feuille de bronze enroulée formant un tuyau. Il est possible que dans la perforation ainsi obtenue ou dans le petit tuyau, une branche ait pu être insérée, ce qui faisait naître le motif d’animaux flanquant un arbre de vie. Il s’agissait là d’un motif particulièrement populaire au Luristan et qui se retrouve, entre autres, aussi sur la garniture de carquois cat. 252. Les idoles cat. 281 et 282, parfois interprétées comme le « maître des animaux », représentent une phase suivante de l’évolution. Un personnage humain est figuré entre deux panthères dressées et affrontées. Les corps des fauves et celui de l’être humain sont soudés pour former un ensemble affectant la forme d’un tuyau, ce qui remplace la feuille de bronze enroulée de l’ancien type d’idole. La réalisation la plus complexe autour du thème du « maître des animaux » est illustrée par cat. 283 et 284. Ce sont maintenant respectivement deux et trois têtes humaines qui sont superposées, le personnage supérieur tenant les fauves par le cou, tandis que des têtes d’oiseaux et de petits volatiles sont ajoutés sur les croupes et cous des fauves. Les divers éléments anatomiques sont toujours plus déformés. Sur la pièce cat. 284, les griffes des fauves du bas sont quasi méconnaissables et les queues disparaissent en grande partie entre les pattes postérieures. Seule la pointe enroulée est encore nettement visible. C’est une idole aussi complexe que celle-là qui fut mise au jour par l’expédition belge à Tattulban. Elle se trouvait dans la tombe d’un homme du début de l’âge du Fer III (début du 8e siècle). Un certain nombre de petites sculptures ne combinent que quelques-unes des caractéristiques des idoles à celles des statuettes humaines. Elles sont entièrement perforées, mais leurs faces antérieure et postérieure ne sont plus identiques. Dans le cas de cat. 287, deux petits fauves sont couchés et étirés le long de la partie inférieure du corps en forme de tuyau. Pour sa part, cat. 285 se compose de la partie inférieure du corps de fauves et de la partie supérieure d’une femme tenant les mains devant son sexe. En ce qui concerne cat. 286, seules la perforation verticale et les deux têtes de coqs émanant des épaules font encore allusion au thème du « maître des animaux ». La datation de ces statuettes est problématique. Comme les idoles dites du « maître des animaux », elles étaient vraisemblablement en usage au cours des 10e-9e siècles, voire encore au 8e siècle. La fonction exacte et la signification des idoles ou étendards demeurent toujours incertaines. Grâce aux fouilles, on sait seulement que ces pièces étaient dans des tombes, associées à des armes: en d’autres termes, dans des tombes de combattants. B.O.

↑ , Idole ou étendard:

Idole ou étendard :

collectionName : Iran
inventoryNb : IR.0620
objectName :
objectTitle : Idole ou étendard
objectCulture : Iranienne
geography :
dating : 1300 BC - 750 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 9 cm, Largeur: 2,5 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis

objectDescription : Idole funéraire à double face. Personnage masculin. Torse en forme de cylindre, les bras repliés, les mains sur la poitrine. Le cou et la taille sont entourés de bandes en relief. Deux fauves forment la partie inférieure de la statuette, leurs corps liés par des ligatures. Queues retournées au bas / Les étendards ou idoles constituent peut-être le groupe le plus caractéristique des bronzes du Luristan. Il s’agit, en fait, de petites sculptures coulées à la cire perdue, montées sur un socle en forme de bouteille. Elles sont généralement tout à fait creuses dans le sens vertical et leurs faces avant et arrière sont parfaitement identiques. Ces caractéristiques indiquent qu’elles étaient montées sur quelque chose, peut-être une hampe, grâce à leur socle ouvert dans la partie inférieure et qu’elles pouvaient êtres vues sous tous les angles. Bien qu’un grand nombre d’étendards soient connus par le marché de l’art, pendant longtemps, il n’y eu que peu ou pas du tout d’informations fiables. Il n’était même pas certain que les « socles » faisaient bien partie des étendards et des idoles. Ce n’est qu’en 1970, lors d’une expédition scientifique menée à Tattulban au Luristan, que des archéologues belges découvrirent pour la première fois un étendard avec son socle, Cette découverte et celles qui suivirent confirment le lien qui existe entre les socles et les idoles et rendirent leur datation possible. Elles permirent également de comprendre leur évolution chronologique et formelle. Les plus anciens étendards datent du 13e siècle, soit du début de l’âge du Fer. Ils se composent de deux bouquetins dressés et affrontés ou de fauves, sans doute des lions ou des léopards. La forme des exemplaires les plus anciens est encore très naturaliste, tandis que les pièces plus récentes sont davantage stylisées. Tantôt les animaux sont accolés à un anneau, tantôt leurs pattes antérieures et postérieures fusionnent pour former l’anneau. Certains étendards, comme cat. 278 et 280, se caractérise par la présence d’une feuille de bronze enroulée formant un tuyau. Il est possible que dans la perforation ainsi obtenue ou dans le petit tuyau, une branche ait pu être insérée, ce qui faisait naître le motif d’animaux flanquant un arbre de vie. Il s’agissait là d’un motif particulièrement populaire au Luristan et qui se retrouve, entre autres, aussi sur la garniture de carquois cat. 252. Les idoles cat. 281 et 282, parfois interprétées comme le « maître des animaux », représentent une phase suivante de l’évolution. Un personnage humain est figuré entre deux panthères dressées et affrontées. Les corps des fauves et celui de l’être humain sont soudés pour former un ensemble affectant la forme d’un tuyau, ce qui remplace la feuille de bronze enroulée de l’ancien type d’idole. La réalisation la plus complexe autour du thème du « maître des animaux » est illustrée par cat. 283 et 284. Ce sont maintenant respectivement deux et trois têtes humaines qui sont superposées, le personnage supérieur tenant les fauves par le cou, tandis que des têtes d’oiseaux et de petits volatiles sont ajoutés sur les croupes et cous des fauves. Les divers éléments anatomiques sont toujours plus déformés. Sur la pièce cat. 284, les griffes des fauves du bas sont quasi méconnaissables et les queues disparaissent en grande partie entre les pattes postérieures. Seule la pointe enroulée est encore nettement visible. C’est une idole aussi complexe que celle-là qui fut mise au jour par l’expédition belge à Tattulban. Elle se trouvait dans la tombe d’un homme du début de l’âge du Fer III (début du 8e siècle). Un certain nombre de petites sculptures ne combinent que quelques-unes des caractéristiques des idoles à celles des statuettes humaines. Elles sont entièrement perforées, mais leurs faces antérieure et postérieure ne sont plus identiques. Dans le cas de cat. 287, deux petits fauves sont couchés et étirés le long de la partie inférieure du corps en forme de tuyau. Pour sa part, cat. 285 se compose de la partie inférieure du corps de fauves et de la partie supérieure d’une femme tenant les mains devant son sexe. En ce qui concerne cat. 286, seules la perforation verticale et les deux têtes de coqs émanant des épaules font encore allusion au thème du « maître des animaux ». La datation de ces statuettes est problématique. Comme les idoles dites du « maître des animaux », elles étaient vraisemblablement en usage au cours des 10e-9e siècles, voire encore au 8e siècle. La fonction exacte et la signification des idoles ou étendards demeurent toujours incertaines. Grâce aux fouilles, on sait seulement que ces pièces étaient dans des tombes, associées à des armes: en d’autres termes, dans des tombes de combattants. B.O.

↑ , Étendard ou idole du type 'Maître d'animaux':

Étendard ou idole du type 'Maître d'animaux' :

collectionName : Iran
inventoryNb : IR.0622
objectName :
objectTitle : Étendard ou idole du type 'Maître d'animaux'
objectCulture : Iranienne
geography :
dating : 1300 BC - 791 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 15 cm, Largeur: 7,5 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis

objectDescription : Idole funéraire à double face. Torse long en forme cylindrique. Tête triangulaire à coiffure ronde. A la place des bras, deux têtes de panthères fantastiques à longs cous courbés. Au bas les parties postérieures d'un quadrupède à queue pendante, recourbée/ Les étendards ou idoles constituent peut-être le groupe le plus caractéristique des bronzes du Luristan. Il s’agit, en fait, de petites sculptures coulées à la cire perdue, montées sur un socle en forme de bouteille. Elles sont généralement tout à fait creuses dans le sens vertical et leurs faces avant et arrière sont parfaitement identiques. Ces caractéristiques indiquent qu’elles étaient montées sur quelque chose, peut-être une hampe, grâce à leur socle ouvert dans la partie inférieure et qu’elles pouvaient êtres vues sous tous les angles. Bien qu’un grand nombre d’étendards soient connus par le marché de l’art, pendant longtemps, il n’y eu que peu ou pas du tout d’informations fiables. Il n’était même pas certain que les « socles » faisaient bien partie des étendards et des idoles. Ce n’est qu’en 1970, lors d’une expédition scientifique menée à Tattulban au Luristan, que des archéologues belges découvrirent pour la première fois un étendard avec son socle, Cette découverte et celles qui suivirent confirment le lien qui existe entre les socles et les idoles et rendirent leur datation possible. Elles permirent également de comprendre leur évolution chronologique et formelle. Les plus anciens étendards datent du 13e siècle, soit du début de l’âge du Fer. Ils se composent de deux bouquetins dressés et affrontés ou de fauves, sans doute des lions ou des léopards. La forme des exemplaires les plus anciens est encore très naturaliste, tandis que les pièces plus récentes sont davantage stylisées. Tantôt les animaux sont accolés à un anneau, tantôt leurs pattes antérieures et postérieures fusionnent pour former l’anneau. Certains étendards, comme cat. 278 et 280, se caractérise par la présence d’une feuille de bronze enroulée formant un tuyau. Il est possible que dans la perforation ainsi obtenue ou dans le petit tuyau, une branche ait pu être insérée, ce qui faisait naître le motif d’animaux flanquant un arbre de vie. Il s’agissait là d’un motif particulièrement populaire au Luristan et qui se retrouve, entre autres, aussi sur la garniture de carquois cat. 252. Les idoles cat. 281 et 282, parfois interprétées comme le « maître des animaux », représentent une phase suivante de l’évolution. Un personnage humain est figuré entre deux panthères dressées et affrontées. Les corps des fauves et celui de l’être humain sont soudés pour former un ensemble affectant la forme d’un tuyau, ce qui remplace la feuille de bronze enroulée de l’ancien type d’idole. La réalisation la plus complexe autour du thème du « maître des animaux » est illustrée par cat. 283 et 284. Ce sont maintenant respectivement deux et trois têtes humaines qui sont superposées, le personnage supérieur tenant les fauves par le cou, tandis que des têtes d’oiseaux et de petits volatiles sont ajoutés sur les croupes et cous des fauves. Les divers éléments anatomiques sont toujours plus déformés. Sur la pièce cat. 284, les griffes des fauves du bas sont quasi méconnaissables et les queues disparaissent en grande partie entre les pattes postérieures. Seule la pointe enroulée est encore nettement visible. C’est une idole aussi complexe que celle-là qui fut mise au jour par l’expédition belge à Tattulban. Elle se trouvait dans la tombe d’un homme du début de l’âge du Fer III (début du 8e siècle). Un certain nombre de petites sculptures ne combinent que quelques-unes des caractéristiques des idoles à celles des statuettes humaines. Elles sont entièrement perforées, mais leurs faces antérieure et postérieure ne sont plus identiques. Dans le cas de cat. 287, deux petits fauves sont couchés et étirés le long de la partie inférieure du corps en forme de tuyau. Pour sa part, cat. 285 se compose de la partie inférieure du corps de fauves et de la partie supérieure d’une femme tenant les mains devant son sexe. En ce qui concerne cat. 286, seules la perforation verticale et les deux têtes de coqs émanant des épaules font encore allusion au thème du « maître des animaux ». La datation de ces statuettes est problématique. Comme les idoles dites du « maître des animaux », elles étaient vraisemblablement en usage au cours des 10e-9e siècles, voire encore au 8e siècle. La fonction exacte et la signification des idoles ou étendards demeurent toujours incertaines. Grâce aux fouilles, on sait seulement que ces pièces étaient dans des tombes, associées à des armes: en d’autres termes, dans des tombes de combattants. B.O.

↑ , Idole ou étendard:

Idole ou étendard :

collectionName : Iran
inventoryNb : IR.0624
objectName :
objectTitle : Idole ou étendard
objectCulture : Iranienne
geography :
dating : 1300 BC - 791 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 36 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis

objectDescription : Idole funéraire à double face. Trois têtes humaines sont superposées. De chaque côté et sous la deuxième tête partent des cous de dragons, les têtes à côté du personnage supérieur qui les tient avec ses bras. Sous le cou des dragons, têtes d'oiseaux. Le milieu du corps est formé par la troisième tête à barbe en collier. La partie basse est formée par les arrière-trains stylisés d'animaux, ornés d'un rang de petites globules. De la partie saillante sortent deux têtes d'oiseaux avec crête et anneaux autour du cou. Le bas se termine en queue de poisson/ Les étendards ou idoles constituent peut-être le groupe le plus caractéristique des bronzes du Luristan. Il s’agit, en fait, de petites sculptures coulées à la cire perdue, montées sur un socle en forme de bouteille. Elles sont généralement tout à fait creuses dans le sens vertical et leurs faces avant et arrière sont parfaitement identiques. Ces caractéristiques indiquent qu’elles étaient montées sur quelque chose, peut-être une hampe, grâce à leur socle ouvert dans la partie inférieure et qu’elles pouvaient êtres vues sous tous les angles. Bien qu’un grand nombre d’étendards soient connus par le marché de l’art, pendant longtemps, il n’y eu que peu ou pas du tout d’informations fiables. Il n’était même pas certain que les « socles » faisaient bien partie des étendards et des idoles. Ce n’est qu’en 1970, lors d’une expédition scientifique menée à Tattulban au Luristan, que des archéologues belges découvrirent pour la première fois un étendard avec son socle, Cette découverte et celles qui suivirent confirment le lien qui existe entre les socles et les idoles et rendirent leur datation possible. Elles permirent également de comprendre leur évolution chronologique et formelle. Les plus anciens étendards datent du 13e siècle, soit du début de l’âge du Fer. Ils se composent de deux bouquetins dressés et affrontés ou de fauves, sans doute des lions ou des léopards. La forme des exemplaires les plus anciens est encore très naturaliste, tandis que les pièces plus récentes sont davantage stylisées. Tantôt les animaux sont accolés à un anneau, tantôt leurs pattes antérieures et postérieures fusionnent pour former l’anneau. Certains étendards, comme cat. 278 et 280, se caractérise par la présence d’une feuille de bronze enroulée formant un tuyau. Il est possible que dans la perforation ainsi obtenue ou dans le petit tuyau, une branche ait pu être insérée, ce qui faisait naître le motif d’animaux flanquant un arbre de vie. Il s’agissait là d’un motif particulièrement populaire au Luristan et qui se retrouve, entre autres, aussi sur la garniture de carquois cat. 252. Les idoles cat. 281 et 282, parfois interprétées comme le « maître des animaux », représentent une phase suivante de l’évolution. Un personnage humain est figuré entre deux panthères dressées et affrontées. Les corps des fauves et celui de l’être humain sont soudés pour former un ensemble affectant la forme d’un tuyau, ce qui remplace la feuille de bronze enroulée de l’ancien type d’idole. La réalisation la plus complexe autour du thème du « maître des animaux » est illustrée par cat. 283 et 284. Ce sont maintenant respectivement deux et trois têtes humaines qui sont superposées, le personnage supérieur tenant les fauves par le cou, tandis que des têtes d’oiseaux et de petits volatiles sont ajoutés sur les croupes et cous des fauves. Les divers éléments anatomiques sont toujours plus déformés. Sur la pièce cat. 284, les griffes des fauves du bas sont quasi méconnaissables et les queues disparaissent en grande partie entre les pattes postérieures. Seule la pointe enroulée est encore nettement visible. C’est une idole aussi complexe que celle-là qui fut mise au jour par l’expédition belge à Tattulban. Elle se trouvait dans la tombe d’un homme du début de l’âge du Fer III (début du 8e siècle). Un certain nombre de petites sculptures ne combinent que quelques-unes des caractéristiques des idoles à celles des statuettes humaines. Elles sont entièrement perforées, mais leurs faces antérieure et postérieure ne sont plus identiques. Dans le cas de cat. 287, deux petits fauves sont couchés et étirés le long de la partie inférieure du corps en forme de tuyau. Pour sa part, cat. 285 se compose de la partie inférieure du corps de fauves et de la partie supérieure d’une femme tenant les mains devant son sexe. En ce qui concerne cat. 286, seules la perforation verticale et les deux têtes de coqs émanant des épaules font encore allusion au thème du « maître des animaux ». La datation de ces statuettes est problématique. Comme les idoles dites du « maître des animaux », elles étaient vraisemblablement en usage au cours des 10e-9e siècles, voire encore au 8e siècle. La fonction exacte et la signification des idoles ou étendards demeurent toujours incertaines. Grâce aux fouilles, on sait seulement que ces pièces étaient dans des tombes, associées à des armes: en d’autres termes, dans des tombes de combattants. B.O.

↑ , Idole ou étendard:

Idole ou étendard :

collectionName : Iran
inventoryNb : IR.0625
objectName :
objectTitle : Idole ou étendard
objectCulture : Iranienne
geography :
dating : 1300 BC - 750 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 27 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis

objectDescription : Statuette funéraire à double face. Dans le haut, masque humain reposant sur les bras repliés et détachés qui forment colonne de support. Des deux côtés cou et tête d'animal fabuleux (dragon), gueule ouverte à la hauteur du sommet de la tête humaine. Bouton en forme de poire. Autour de la taille une espèce de ceinture très large à rayures verticales. Au bas les parties postérieures d'un quadrupède. Les hanches sont arrondies, les pattes se terminent par des espèces de nageoires de poisson/ Les étendards ou idoles constituent peut-être le groupe le plus caractéristique des bronzes du Luristan. Il s’agit, en fait, de petites sculptures coulées à la cire perdue, montées sur un socle en forme de bouteille. Elles sont généralement tout à fait creuses dans le sens vertical et leurs faces avant et arrière sont parfaitement identiques. Ces caractéristiques indiquent qu’elles étaient montées sur quelque chose, peut-être une hampe, grâce à leur socle ouvert dans la partie inférieure et qu’elles pouvaient êtres vues sous tous les angles. Bien qu’un grand nombre d’étendards soient connus par le marché de l’art, pendant longtemps, il n’y eu que peu ou pas du tout d’informations fiables. Il n’était même pas certain que les « socles » faisaient bien partie des étendards et des idoles. Ce n’est qu’en 1970, lors d’une expédition scientifique menée à Tattulban au Luristan, que des archéologues belges découvrirent pour la première fois un étendard avec son socle, Cette découverte et celles qui suivirent confirment le lien qui existe entre les socles et les idoles et rendirent leur datation possible. Elles permirent également de comprendre leur évolution chronologique et formelle. Les plus anciens étendards datent du 13e siècle, soit du début de l’âge du Fer. Ils se composent de deux bouquetins dressés et affrontés ou de fauves, sans doute des lions ou des léopards. La forme des exemplaires les plus anciens est encore très naturaliste, tandis que les pièces plus récentes sont davantage stylisées. Tantôt les animaux sont accolés à un anneau, tantôt leurs pattes antérieures et postérieures fusionnent pour former l’anneau. Certains étendards, comme cat. 278 et 280, se caractérise par la présence d’une feuille de bronze enroulée formant un tuyau. Il est possible que dans la perforation ainsi obtenue ou dans le petit tuyau, une branche ait pu être insérée, ce qui faisait naître le motif d’animaux flanquant un arbre de vie. Il s’agissait là d’un motif particulièrement populaire au Luristan et qui se retrouve, entre autres, aussi sur la garniture de carquois cat. 252. Les idoles cat. 281 et 282, parfois interprétées comme le « maître des animaux », représentent une phase suivante de l’évolution. Un personnage humain est figuré entre deux panthères dressées et affrontées. Les corps des fauves et celui de l’être humain sont soudés pour former un ensemble affectant la forme d’un tuyau, ce qui remplace la feuille de bronze enroulée de l’ancien type d’idole. La réalisation la plus complexe autour du thème du « maître des animaux » est illustrée par cat. 283 et 284. Ce sont maintenant respectivement deux et trois têtes humaines qui sont superposées, le personnage supérieur tenant les fauves par le cou, tandis que des têtes d’oiseaux et de petits volatiles sont ajoutés sur les croupes et cous des fauves. Les divers éléments anatomiques sont toujours plus déformés. Sur la pièce cat. 284, les griffes des fauves du bas sont quasi méconnaissables et les queues disparaissent en grande partie entre les pattes postérieures. Seule la pointe enroulée est encore nettement visible. C’est une idole aussi complexe que celle-là qui fut mise au jour par l’expédition belge à Tattulban. Elle se trouvait dans la tombe d’un homme du début de l’âge du Fer III (début du 8e siècle). Un certain nombre de petites sculptures ne combinent que quelques-unes des caractéristiques des idoles à celles des statuettes humaines. Elles sont entièrement perforées, mais leurs faces antérieure et postérieure ne sont plus identiques. Dans le cas de cat. 287, deux petits fauves sont couchés et étirés le long de la partie inférieure du corps en forme de tuyau. Pour sa part, cat. 285 se compose de la partie inférieure du corps de fauves et de la partie supérieure d’une femme tenant les mains devant son sexe. En ce qui concerne cat. 286, seules la perforation verticale et les deux têtes de coqs émanant des épaules font encore allusion au thème du « maître des animaux ». La datation de ces statuettes est problématique. Comme les idoles dites du « maître des animaux », elles étaient vraisemblablement en usage au cours des 10e-9e siècles, voire encore au 8e siècle. La fonction exacte et la signification des idoles ou étendards demeurent toujours incertaines. Grâce aux fouilles, on sait seulement que ces pièces étaient dans des tombes, associées à des armes: en d’autres termes, dans des tombes de combattants. B.O.

↑ , Epingle à tête discoïdale:

Epingle à tête discoïdale :

collectionName : Iran
inventoryNb : IR.0635
objectName :
objectTitle : Epingle à tête discoïdale
objectCulture : Iranienne
geography :
dating : 1000 BC - 701 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 33 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis

objectDescription : Epingle votive. Le disque est décoré au repoussé d'un ornement géométrique de cinq doubles lignes circulaires, dont le centre est orné de globules. Dans les espaces entre les cercles se trouve un arbre de vie stylisé/ Les épingles à tête discoïdale, moulées ou martelées, appartiennent toutes à la collection d’E. Graeffe achetée en Iran, entre 1936 et 1945 et acquise par les Musées en 1954. Elles viennent probablement de Surkh Dum-i Luri. En juin 1938, suite à l’arrêt fouilles clandestines par les autorités, une expédition américaine y fouilla un sanctuaire. L’endroit était déjà largement pillé, mais les chercheurs parvinrent malgré tout à y dégager des centaines d’objets votifs qui étaient dissimulés dans les murs et les sols du bâtiment. La quantité d’épingles similaires, voire même pratiquement identiques, est surprenante. Jusqu’à présent, des épingles de ce type n’avaient jamais été retrouvées au cours de fouilles contrôlées. Bien qu’il ne soit pas exclu que de grandes et même parfois lourdes épingles de ce genre aient pu être réalisées spécifiquement comme objet votif, il est probable qu’elles furent portées avant d’être déposées dans le sanctuaire. D’autres types d’épingles et d’objets, également présents dans des tombes ou des maisons et ayant, par conséquent, vraiment une fonction pratique (voir cat. 299-305), y ont aussi été retrouvés. La datation des épingles discoïdes est particulièrement délicate parce que les objets peuvent être conservés longtemps dans les sanctuaires. Il se peut que la plupart puissent être datés d’une période comprise entre le 10e et le 8e siècle. La combinaison de tiges en fer et de têtes en bronze coulé (cat. 307-309), qui apparaît également parmi les épingles à tête animale (voir cat. 302), semble le confirmer. Les thèmes, parmi lesquels des scènes illustrant des plantes, des animaux réels et fantastiques, des têtes et des êtres humaines ainsi que des génies, sont très variés. B.O.

↑ , Epingle à tête discoïdale:

Epingle à tête discoïdale :

collectionName : Iran
inventoryNb : IR.0638
objectName :
objectTitle : Epingle à tête discoïdale
objectCulture : Iranienne
geography :
dating : 1000 BC - 701 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 15 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis

objectDescription : Epingle votive. Travail au repoussé. Le décor représente un personnage dansant à tête coiffée de la tiare à cornes, portant de chaque main une tige épaisse se terminant aux deux extrémités par des grenades/ Les épingles à tête discoïdale, moulées ou martelées, appartiennent toutes à la collection d’E. Graeffe achetée en Iran, entre 1936 et 1945 et acquise par les Musées en 1954. Elles viennent probablement de Surkh Dum-i Luri. En juin 1938, suite à l’arrêt fouilles clandestines par les autorités, une expédition américaine y fouilla un sanctuaire. L’endroit était déjà largement pillé, mais les chercheurs parvinrent malgré tout à y dégager des centaines d’objets votifs qui étaient dissimulés dans les murs et les sols du bâtiment. La quantité d’épingles similaires, voire même pratiquement identiques, est surprenante. Jusqu’à présent, des épingles de ce type n’avaient jamais été retrouvées au cours de fouilles contrôlées. Bien qu’il ne soit pas exclu que de grandes et même parfois lourdes épingles de ce genre aient pu être réalisées spécifiquement comme objet votif, il est probable qu’elles furent portées avant d’être déposées dans le sanctuaire. D’autres types d’épingles et d’objets, également présents dans des tombes ou des maisons et ayant, par conséquent, vraiment une fonction pratique (voir cat. 299-305), y ont aussi été retrouvés. La datation des épingles discoïdes est particulièrement délicate parce que les objets peuvent être conservés longtemps dans les sanctuaires. Il se peut que la plupart puissent être datés d’une période comprise entre le 10e et le 8e siècle. La combinaison de tiges en fer et de têtes en bronze coulé (cat. 307-309), qui apparaît également parmi les épingles à tête animale (voir cat. 302), semble le confirmer. Les thèmes, parmi lesquels des scènes illustrant des plantes, des animaux réels et fantastiques, des têtes et des êtres humaines ainsi que des génies, sont très variés. B.O.

↑ , Epingle à tête discoïdale:

Epingle à tête discoïdale :

collectionName : Iran
inventoryNb : IR.0647
objectName :
objectTitle : Epingle à tête discoïdale
objectCulture : Iranienne
geography :
dating : 1000 BC - 701 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 27 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis

objectDescription : Epingle votive. Travail repoussé et gravé. Au centre du disque une tête humaine en fort relief s'inscrivant dans une forme ronde, entourée d'une ligne. Tout autour se développe une frise composée d'animaux fantastiques en galopant l'un derrière l'autre. A gauche de la tête se trouve un personnage accroupi au visage humain, mais avec une queue/ Les épingles à tête discoïdale, moulées ou martelées, appartiennent toutes à la collection d’E. Graeffe achetée en Iran, entre 1936 et 1945 et acquise par les Musées en 1954. Elles viennent probablement de Surkh Dum-i Luri. En juin 1938, suite à l’arrêt fouilles clandestines par les autorités, une expédition américaine y fouilla un sanctuaire. L’endroit était déjà largement pillé, mais les chercheurs parvinrent malgré tout à y dégager des centaines d’objets votifs qui étaient dissimulés dans les murs et les sols du bâtiment. La quantité d’épingles similaires, voire même pratiquement identiques, est surprenante. Jusqu’à présent, des épingles de ce type n’avaient jamais été retrouvées au cours de fouilles contrôlées. Bien qu’il ne soit pas exclu que de grandes et même parfois lourdes épingles de ce genre aient pu être réalisées spécifiquement comme objet votif, il est probable qu’elles furent portées avant d’être déposées dans le sanctuaire. D’autres types d’épingles et d’objets, également présents dans des tombes ou des maisons et ayant, par conséquent, vraiment une fonction pratique (voir cat. 299-305), y ont aussi été retrouvés. La datation des épingles discoïdes est particulièrement délicate parce que les objets peuvent être conservés longtemps dans les sanctuaires. Il se peut que la plupart puissent être datés d’une période comprise entre le 10e et le 8e siècle. La combinaison de tiges en fer et de têtes en bronze coulé (cat. 307-309), qui apparaît également parmi les épingles à tête animale (voir cat. 302), semble le confirmer. Les thèmes, parmi lesquels des scènes illustrant des plantes, des animaux réels et fantastiques, des têtes et des êtres humaines ainsi que des génies, sont très variés. B.O.

↑ , Epingle à tête discoïdale:

Epingle à tête discoïdale :

collectionName : Iran
inventoryNb : IR.0649
objectName :
objectTitle : Epingle à tête discoïdale
objectCulture : Iranienne
geography :
dating : 1000 BC - 701 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 17 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis

objectDescription : Epingle votive. Travail au repoussé. Au centre du disque une tête en fort relief. De chaque côté de la tête se voient deux lions dressés, s'affrontant, la gueule ouverte. Ils sont séparés enhaut et en bas par une ligne torsadée verticale, bordée dans le bas par des feuilles/ Les épingles à tête discoïdale, moulées ou martelées, appartiennent toutes à la collection d’E. Graeffe achetée en Iran, entre 1936 et 1945 et acquise par les Musées en 1954. Elles viennent probablement de Surkh Dum-i Luri. En juin 1938, suite à l’arrêt fouilles clandestines par les autorités, une expédition américaine y fouilla un sanctuaire. L’endroit était déjà largement pillé, mais les chercheurs parvinrent malgré tout à y dégager des centaines d’objets votifs qui étaient dissimulés dans les murs et les sols du bâtiment. La quantité d’épingles similaires, voire même pratiquement identiques, est surprenante. Jusqu’à présent, des épingles de ce type n’avaient jamais été retrouvées au cours de fouilles contrôlées. Bien qu’il ne soit pas exclu que de grandes et même parfois lourdes épingles de ce genre aient pu être réalisées spécifiquement comme objet votif, il est probable qu’elles furent portées avant d’être déposées dans le sanctuaire. D’autres types d’épingles et d’objets, également présents dans des tombes ou des maisons et ayant, par conséquent, vraiment une fonction pratique (voir cat. 299-305), y ont aussi été retrouvés. La datation des épingles discoïdes est particulièrement délicate parce que les objets peuvent être conservés longtemps dans les sanctuaires. Il se peut que la plupart puissent être datés d’une période comprise entre le 10e et le 8e siècle. La combinaison de tiges en fer et de têtes en bronze coulé (cat. 307-309), qui apparaît également parmi les épingles à tête animale (voir cat. 302), semble le confirmer. Les thèmes, parmi lesquels des scènes illustrant des plantes, des animaux réels et fantastiques, des têtes et des êtres humaines ainsi que des génies, sont très variés. B.O.

↑ , Epingle à tête discoïdale:

Epingle à tête discoïdale :

collectionName : Iran
inventoryNb : IR.0662
objectName :
objectTitle : Epingle à tête discoïdale
objectCulture : Iranienne
geography :
dating : 1000 BC - 701 BC
material :
technique :
dimensions :
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis

objectDescription : Epingle votive. Le disque présente - au repoussé - un personnage assis sur un lion couché. Ce personnage est coiffé d'une sorte d'épais turban, vêtu d'une longue robe. Sous les bras de cette divinité passe un corps de serpent se terminant en dragon à deux têtes. Dans la partie gauche se trouve également un serpent, la tête vers le bas. Sept fleurettes apparaissent dans le champ. Le disque est bordé d'une ligne en saillie et d'un grénetis/ Les épingles à tête discoïdale, moulées ou martelées, appartiennent toutes à la collection d’E. Graeffe achetée en Iran, entre 1936 et 1945 et acquise par les Musées en 1954. Elles viennent probablement de Surkh Dum-i Luri. En juin 1938, suite à l’arrêt fouilles clandestines par les autorités, une expédition américaine y fouilla un sanctuaire. L’endroit était déjà largement pillé, mais les chercheurs parvinrent malgré tout à y dégager des centaines d’objets votifs qui étaient dissimulés dans les murs et les sols du bâtiment. La quantité d’épingles similaires, voire même pratiquement identiques, est surprenante. Jusqu’à présent, des épingles de ce type n’avaient jamais été retrouvées au cours de fouilles contrôlées. Bien qu’il ne soit pas exclu que de grandes et même parfois lourdes épingles de ce genre aient pu être réalisées spécifiquement comme objet votif, il est probable qu’elles furent portées avant d’être déposées dans le sanctuaire. D’autres types d’épingles et d’objets, également présents dans des tombes ou des maisons et ayant, par conséquent, vraiment une fonction pratique (voir cat. 299-305), y ont aussi été retrouvés. La datation des épingles discoïdes est particulièrement délicate parce que les objets peuvent être conservés longtemps dans les sanctuaires. Il se peut que la plupart puissent être datés d’une période comprise entre le 10e et le 8e siècle. La combinaison de tiges en fer et de têtes en bronze coulé (cat. 307-309), qui apparaît également parmi les épingles à tête animale (voir cat. 302), semble le confirmer. Les thèmes, parmi lesquels des scènes illustrant des plantes, des animaux réels et fantastiques, des têtes et des êtres humaines ainsi que des génies, sont très variés. B.O.

↑ , Epingle à tête discoïdale:

Epingle à tête discoïdale :

collectionName : Iran
inventoryNb : IR.0672
objectName :
objectTitle : Epingle à tête discoïdale
objectCulture : Iranienne
geography :
dating : 1000 BC - 701 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 22 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis

objectDescription : Epingle votive. Travail au repoussé et gravé. Le décor représente un personnage féminin, tenant une palme de chaque main. Robe évasée et plissée. Haute coiffure de forme triangulaire. De chaque côté du personnage se dressent deux lions adossés, la gueule ouverte. Le tout est entouré par rosettes et globules. Sur le bord un grénetis/ Les épingles à tête discoïdale, moulées ou martelées, appartiennent toutes à la collection d’E. Graeffe achetée en Iran, entre 1936 et 1945 et acquise par les Musées en 1954. Elles viennent probablement de Surkh Dum-i Luri. En juin 1938, suite à l’arrêt fouilles clandestines par les autorités, une expédition américaine y fouilla un sanctuaire. L’endroit était déjà largement pillé, mais les chercheurs parvinrent malgré tout à y dégager des centaines d’objets votifs qui étaient dissimulés dans les murs et les sols du bâtiment. La quantité d’épingles similaires, voire même pratiquement identiques, est surprenante. Jusqu’à présent, des épingles de ce type n’avaient jamais été retrouvées au cours de fouilles contrôlées. Bien qu’il ne soit pas exclu que de grandes et même parfois lourdes épingles de ce genre aient pu être réalisées spécifiquement comme objet votif, il est probable qu’elles furent portées avant d’être déposées dans le sanctuaire. D’autres types d’épingles et d’objets, également présents dans des tombes ou des maisons et ayant, par conséquent, vraiment une fonction pratique (voir cat. 299-305), y ont aussi été retrouvés. La datation des épingles discoïdes est particulièrement délicate parce que les objets peuvent être conservés longtemps dans les sanctuaires. Il se peut que la plupart puissent être datés d’une période comprise entre le 10e et le 8e siècle. La combinaison de tiges en fer et de têtes en bronze coulé (cat. 307-309), qui apparaît également parmi les épingles à tête animale (voir cat. 302), semble le confirmer. Les thèmes, parmi lesquels des scènes illustrant des plantes, des animaux réels et fantastiques, des têtes et des êtres humaines ainsi que des génies, sont très variés. B.O.

↑ , Epingle à tête discoïdale:

Epingle à tête discoïdale :

collectionName : Iran
inventoryNb : IR.0673
objectName :
objectTitle : Epingle à tête discoïdale
objectCulture : Iranienne
geography :
dating : 1000 BC - 701 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 13,5 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis

objectDescription : Epingle votive. Travail au repoussé et gravé. Le décor représente une tête de femme. Haute coiffure, indiquée en écailles de poisson. Les sourcils en tresse, se rejoignent à la racine du nez et forment une ligne continue. Sur le bord un grénetis/ Les épingles à tête discoïdale, moulées ou martelées, appartiennent toutes à la collection d’E. Graeffe achetée en Iran, entre 1936 et 1945 et acquise par les Musées en 1954. Elles viennent probablement de Surkh Dum-i Luri. En juin 1938, suite à l’arrêt fouilles clandestines par les autorités, une expédition américaine y fouilla un sanctuaire. L’endroit était déjà largement pillé, mais les chercheurs parvinrent malgré tout à y dégager des centaines d’objets votifs qui étaient dissimulés dans les murs et les sols du bâtiment. La quantité d’épingles similaires, voire même pratiquement identiques, est surprenante. Jusqu’à présent, des épingles de ce type n’avaient jamais été retrouvées au cours de fouilles contrôlées. Bien qu’il ne soit pas exclu que de grandes et même parfois lourdes épingles de ce genre aient pu être réalisées spécifiquement comme objet votif, il est probable qu’elles furent portées avant d’être déposées dans le sanctuaire. D’autres types d’épingles et d’objets, également présents dans des tombes ou des maisons et ayant, par conséquent, vraiment une fonction pratique (voir cat. 299-305), y ont aussi été retrouvés. La datation des épingles discoïdes est particulièrement délicate parce que les objets peuvent être conservés longtemps dans les sanctuaires. Il se peut que la plupart puissent être datés d’une période comprise entre le 10e et le 8e siècle. La combinaison de tiges en fer et de têtes en bronze coulé (cat. 307-309), qui apparaît également parmi les épingles à tête animale (voir cat. 302), semble le confirmer. Les thèmes, parmi lesquels des scènes illustrant des plantes, des animaux réels et fantastiques, des têtes et des êtres humaines ainsi que des génies, sont très variés. B.O.

↑ , Epingle à tête discoïdale:

Epingle à tête discoïdale :

collectionName : Iran
inventoryNb : IR.0685
objectName :
objectTitle : Epingle à tête discoïdale
objectCulture : Iranienne
geography :
dating : 1300 BC - 601 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 21 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis

objectDescription : Epingle votive. Travail à cire perdue. La base de la tête d'épingle est en forme d'un demi-cercle se terminant en têtes de bouquetin. Au centre arbre de vie en forme d'éventail dans la partie haute; le tronc étant évoqué par deux spirales. De chaque côté de l'arbre deux animaux féroces dressés, d'adossant/ Les épingles à tête discoïdale, moulées ou martelées, appartiennent toutes à la collection d’E. Graeffe achetée en Iran, entre 1936 et 1945 et acquise par les Musées en 1954. Elles viennent probablement de Surkh Dum-i Luri. En juin 1938, suite à l’arrêt fouilles clandestines par les autorités, une expédition américaine y fouilla un sanctuaire. L’endroit était déjà largement pillé, mais les chercheurs parvinrent malgré tout à y dégager des centaines d’objets votifs qui étaient dissimulés dans les murs et les sols du bâtiment. La quantité d’épingles similaires, voire même pratiquement identiques, est surprenante. Jusqu’à présent, des épingles de ce type n’avaient jamais été retrouvées au cours de fouilles contrôlées. Bien qu’il ne soit pas exclu que de grandes et même parfois lourdes épingles de ce genre aient pu être réalisées spécifiquement comme objet votif, il est probable qu’elles furent portées avant d’être déposées dans le sanctuaire. D’autres types d’épingles et d’objets, également présents dans des tombes ou des maisons et ayant, par conséquent, vraiment une fonction pratique (voir cat. 299-305), y ont aussi été retrouvés. La datation des épingles discoïdes est particulièrement délicate parce que les objets peuvent être conservés longtemps dans les sanctuaires. Il se peut que la plupart puissent être datés d’une période comprise entre le 10e et le 8e siècle. La combinaison de tiges en fer et de têtes en bronze coulé (cat. 307-309), qui apparaît également parmi les épingles à tête animale (voir cat. 302), semble le confirmer. Les thèmes, parmi lesquels des scènes illustrant des plantes, des animaux réels et fantastiques, des têtes et des êtres humaines ainsi que des génies, sont très variés. B.O.

↑ , Epingle à tête discoïdale:

Epingle à tête discoïdale :

collectionName : Iran
inventoryNb : IR.0691
objectName :
objectTitle : Epingle à tête discoïdale
objectCulture : Iranienne
geography :
dating : 1000 BC - 701 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 24,5 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis

objectDescription : Fragment d'une épingle votive. Plaque de forme circulaire en argent repoussé et gravé. Au centre un disque en très fort relief. Au bord deux personnages à moitié bête, tenant un serpent à la main droite, la queue à la main gauche. En bas un capridé galopant. En haut en milieu, une tête de bovidé entre des lignes zig-zag/ Les épingles à tête discoïdale, moulées ou martelées, appartiennent toutes à la collection d’E. Graeffe achetée en Iran, entre 1936 et 1945 et acquise par les Musées en 1954. Elles viennent probablement de Surkh Dum-i Luri. En juin 1938, suite à l’arrêt fouilles clandestines par les autorités, une expédition américaine y fouilla un sanctuaire. L’endroit était déjà largement pillé, mais les chercheurs parvinrent malgré tout à y dégager des centaines d’objets votifs qui étaient dissimulés dans les murs et les sols du bâtiment. La quantité d’épingles similaires, voire même pratiquement identiques, est surprenante. Jusqu’à présent, des épingles de ce type n’avaient jamais été retrouvées au cours de fouilles contrôlées. Bien qu’il ne soit pas exclu que de grandes et même parfois lourdes épingles de ce genre aient pu être réalisées spécifiquement comme objet votif, il est probable qu’elles furent portées avant d’être déposées dans le sanctuaire. D’autres types d’épingles et d’objets, également présents dans des tombes ou des maisons et ayant, par conséquent, vraiment une fonction pratique (voir cat. 299-305), y ont aussi été retrouvés. La datation des épingles discoïdes est particulièrement délicate parce que les objets peuvent être conservés longtemps dans les sanctuaires. Il se peut que la plupart puissent être datés d’une période comprise entre le 10e et le 8e siècle. La combinaison de tiges en fer et de têtes en bronze coulé (cat. 307-309), qui apparaît également parmi les épingles à tête animale (voir cat. 302), semble le confirmer. Les thèmes, parmi lesquels des scènes illustrant des plantes, des animaux réels et fantastiques, des têtes et des êtres humaines ainsi que des génies, sont très variés. B.O.

↑ , Epingle à tête discoïdale:

Epingle à tête discoïdale :

collectionName : Iran
inventoryNb : IR.0692
objectName :
objectTitle : Epingle à tête discoïdale
objectCulture : Iranienne
geography :
dating : 1000 BC - 701 BC
material :
technique :
dimensions :
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis

objectDescription : Epingle votive. Travail au repoussé. Le décor du disque représente un personnage masculin assis; la tête de face, le torse enprofil. Il tient dans chaque main un vase. Sur le dos d'un petit banc se voit un grand oiseau du genre outarde, qui touche de son bec la figure du personnage. Au bord un double grénetis. La partie droite a été renouvelée/ Les épingles à tête discoïdale, moulées ou martelées, appartiennent toutes à la collection d’E. Graeffe achetée en Iran, entre 1936 et 1945 et acquise par les Musées en 1954. Elles viennent probablement de Surkh Dum-i Luri. En juin 1938, suite à l’arrêt fouilles clandestines par les autorités, une expédition américaine y fouilla un sanctuaire. L’endroit était déjà largement pillé, mais les chercheurs parvinrent malgré tout à y dégager des centaines d’objets votifs qui étaient dissimulés dans les murs et les sols du bâtiment. La quantité d’épingles similaires, voire même pratiquement identiques, est surprenante. Jusqu’à présent, des épingles de ce type n’avaient jamais été retrouvées au cours de fouilles contrôlées. Bien qu’il ne soit pas exclu que de grandes et même parfois lourdes épingles de ce genre aient pu être réalisées spécifiquement comme objet votif, il est probable qu’elles furent portées avant d’être déposées dans le sanctuaire. D’autres types d’épingles et d’objets, également présents dans des tombes ou des maisons et ayant, par conséquent, vraiment une fonction pratique (voir cat. 299-305), y ont aussi été retrouvés. La datation des épingles discoïdes est particulièrement délicate parce que les objets peuvent être conservés longtemps dans les sanctuaires. Il se peut que la plupart puissent être datés d’une période comprise entre le 10e et le 8e siècle. La combinaison de tiges en fer et de têtes en bronze coulé (cat. 307-309), qui apparaît également parmi les épingles à tête animale (voir cat. 302), semble le confirmer. Les thèmes, parmi lesquels des scènes illustrant des plantes, des animaux réels et fantastiques, des têtes et des êtres humaines ainsi que des génies, sont très variés. B.O.

↑ , Epingle à tête décorative:

Epingle à tête décorative :

collectionName : Iran
inventoryNb : IR.0704
objectName :
objectTitle : Epingle à tête décorative
objectCulture : Iranienne
geography :
dating : 1000 BC - 701 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 18 cm, Largeur: 9,5 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis

objectDescription : Epingle votive. Travail à cire perdue. Le dieu protecteur dompte deux animaux féroces à tête de cochon. La tête de Gilgamesh porte des cornes de mouflon au lieu des habituelles cornes de taureau. Tout autour quatre paires de cornes de mouflon. Le cadre carré est orné d'une torsade en relief dont le haut est agrémenté d'une rangé de perles en bronze. La tige en fer est emmanchée dans un bout de tige en bronze renforcée par des animaux en relief et portant deux oeillets/ Les épingles à tête discoïdale, moulées ou martelées, appartiennent toutes à la collection d’E. Graeffe achetée en Iran, entre 1936 et 1945 et acquise par les Musées en 1954. Elles viennent probablement de Surkh Dum-i Luri. En juin 1938, suite à l’arrêt fouilles clandestines par les autorités, une expédition américaine y fouilla un sanctuaire. L’endroit était déjà largement pillé, mais les chercheurs parvinrent malgré tout à y dégager des centaines d’objets votifs qui étaient dissimulés dans les murs et les sols du bâtiment. La quantité d’épingles similaires, voire même pratiquement identiques, est surprenante. Jusqu’à présent, des épingles de ce type n’avaient jamais été retrouvées au cours de fouilles contrôlées. Bien qu’il ne soit pas exclu que de grandes et même parfois lourdes épingles de ce genre aient pu être réalisées spécifiquement comme objet votif, il est probable qu’elles furent portées avant d’être déposées dans le sanctuaire. D’autres types d’épingles et d’objets, également présents dans des tombes ou des maisons et ayant, par conséquent, vraiment une fonction pratique (voir cat. 299-305), y ont aussi été retrouvés. La datation des épingles discoïdes est particulièrement délicate parce que les objets peuvent être conservés longtemps dans les sanctuaires. Il se peut que la plupart puissent être datés d’une période comprise entre le 10e et le 8e siècle. La combinaison de tiges en fer et de têtes en bronze coulé (cat. 307-309), qui apparaît également parmi les épingles à tête animale (voir cat. 302), semble le confirmer. Les thèmes, parmi lesquels des scènes illustrant des plantes, des animaux réels et fantastiques, des têtes et des êtres humaines ainsi que des génies, sont très variés. B.O.

↑ , Epingle à tête décorative:

Epingle à tête décorative :

collectionName : Iran
inventoryNb : IR.0705
objectName :
objectTitle : Epingle à tête décorative
objectCulture : Iranienne
geography :
dating : 1000 BC - 701 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 6 cm, Largeur: 7,5 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis

objectDescription : Tête d'épingle votive. Travail à cire perdue. Dans un cadre rectangulaire un personnage humain est aux prises avec deux lions ailés. Aux pieds de ce personnage, deux boeufs. Deux têtes d'animaux encadrent celle du héros. L'amorce de la tige est audessus de la tête. Le travail qui est à cire perdue, se reproduit des deux côtés envers et endroit du rectangle/ Les épingles à tête discoïdale, moulées ou martelées, appartiennent toutes à la collection d’E. Graeffe achetée en Iran, entre 1936 et 1945 et acquise par les Musées en 1954. Elles viennent probablement de Surkh Dum-i Luri. En juin 1938, suite à l’arrêt fouilles clandestines par les autorités, une expédition américaine y fouilla un sanctuaire. L’endroit était déjà largement pillé, mais les chercheurs parvinrent malgré tout à y dégager des centaines d’objets votifs qui étaient dissimulés dans les murs et les sols du bâtiment. La quantité d’épingles similaires, voire même pratiquement identiques, est surprenante. Jusqu’à présent, des épingles de ce type n’avaient jamais été retrouvées au cours de fouilles contrôlées. Bien qu’il ne soit pas exclu que de grandes et même parfois lourdes épingles de ce genre aient pu être réalisées spécifiquement comme objet votif, il est probable qu’elles furent portées avant d’être déposées dans le sanctuaire. D’autres types d’épingles et d’objets, également présents dans des tombes ou des maisons et ayant, par conséquent, vraiment une fonction pratique (voir cat. 299-305), y ont aussi été retrouvés. La datation des épingles discoïdes est particulièrement délicate parce que les objets peuvent être conservés longtemps dans les sanctuaires. Il se peut que la plupart puissent être datés d’une période comprise entre le 10e et le 8e siècle. La combinaison de tiges en fer et de têtes en bronze coulé (cat. 307-309), qui apparaît également parmi les épingles à tête animale (voir cat. 302), semble le confirmer. Les thèmes, parmi lesquels des scènes illustrant des plantes, des animaux réels et fantastiques, des têtes et des êtres humaines ainsi que des génies, sont très variés. B.O.

↑ , Epingle à tête discoïdale:

Epingle à tête discoïdale :

collectionName : Iran
inventoryNb : IR.0716
objectName :
objectTitle : Epingle à tête discoïdale
objectCulture : Iranienne
geography :
dating : 1000 BC - 701 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 6 cm, Largeur: 9 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis

objectDescription : Tête d'épingle votive. Travail à cire perdue. Le héros Gilgamesh est entouré de deux animaux renversés, le tout encadré d'un serpent fantastique à deux têtes. La base de la tige en fer est renforcée d'animaux en relief/ Les épingles à tête discoïdale, moulées ou martelées, appartiennent toutes à la collection d’E. Graeffe achetée en Iran, entre 1936 et 1945 et acquise par les Musées en 1954. Elles viennent probablement de Surkh Dum-i Luri. En juin 1938, suite à l’arrêt fouilles clandestines par les autorités, une expédition américaine y fouilla un sanctuaire. L’endroit était déjà largement pillé, mais les chercheurs parvinrent malgré tout à y dégager des centaines d’objets votifs qui étaient dissimulés dans les murs et les sols du bâtiment. La quantité d’épingles similaires, voire même pratiquement identiques, est surprenante. Jusqu’à présent, des épingles de ce type n’avaient jamais été retrouvées au cours de fouilles contrôlées. Bien qu’il ne soit pas exclu que de grandes et même parfois lourdes épingles de ce genre aient pu être réalisées spécifiquement comme objet votif, il est probable qu’elles furent portées avant d’être déposées dans le sanctuaire. D’autres types d’épingles et d’objets, également présents dans des tombes ou des maisons et ayant, par conséquent, vraiment une fonction pratique (voir cat. 299-305), y ont aussi été retrouvés. La datation des épingles discoïdes est particulièrement délicate parce que les objets peuvent être conservés longtemps dans les sanctuaires. Il se peut que la plupart puissent être datés d’une période comprise entre le 10e et le 8e siècle. La combinaison de tiges en fer et de têtes en bronze coulé (cat. 307-309), qui apparaît également parmi les épingles à tête animale (voir cat. 302), semble le confirmer. Les thèmes, parmi lesquels des scènes illustrant des plantes, des animaux réels et fantastiques, des têtes et des êtres humaines ainsi que des génies, sont très variés. B.O.

↑ , Plaque décorée d'un mors de cheval:

Plaque décorée d'un mors de cheval :

collectionName : Iran
inventoryNb : IR.0782
objectName :
objectTitle : Plaque décorée d'un mors de cheval
objectCulture : Iranienne
geography :
dating : 1300 BC - 791 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 19 cm, Largeur: 16 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis

objectDescription : Fragment de mors. Taureau ailé à tête cornue d'un génie protecteur. Au milieu du corps un trou de passage pour le pontet du mors/ Les mors de chevaux à plaques latérales décorées constituent un groupe important au sein de l’ensemble des bronzes du Luristan. De simples plaques de mors figuratives en forme de chevaux marchant sont également attestées, entre autres à Marlik Tepe, dans le Nord de l’Iran, et sont représentées de temps à autres sur les reliefs néo-assyriens des palais mésopotamiens. Ce n’est toutefois qu’au Luristan que l’iconographie des plaques de mors est aussi diversifiée. On y retrouve des animaux réels (cat. 269) à côté d’êtres fabuleux, de scènes mythologiques et de combat. Les plaques de mors sont parfois particulièrement grandes et lourdes. Ainsi, cat. 274, représentant des lions ailés qui maintiennent un bouquetin, mesure-t-elle 12,4 sur 14,4 cm. C’est pourquoi il est souvent suggéré que de tels mors n’étaient pas destinés à un usage courant, mais étaient produits pour servir d’offrandes votives ou funéraires. De nettes traces d’utilisation apparaissent cependant sur nombre de ces mors, ce qui contredit l’hypothèse précédente et indique un emploi intensif et de longue durée. Jusqu’à présent, aucun mors à plaques figuratives n’a été mis au jour lors de fouilles scientifiques, ce qui empêche une datation précise, mais aussi de circonscrire leur aire de développement. De même, leur arrivée via le commerce de l’art explique également la raison pour laquelle les plaques d’un même mors ont souvent été séparées et ont abouti dans différentes collections ou divers musées (voir aussi cat. 252, garniture de carquois). C’est ainsi que l’une des plaques latérales des mors cat. 272 et 274 n’appartient pas aux collections des MRAH Par analogie avec d’autres groupes caractéristiques de bronzes du Luristan, comme les idoles et les haches, de manière générale nous pouvons conclure à une évolution dans le temps allant d’un décor naturaliste très simple à une iconographie toujours plus complexe et proposer une datation comprise entre le 13e siècle et le 9e/début 8e siècle. À l’aide des mors présentés ici, une évolution formelle de ce type peut être esquissée. Cat. 269 propose une représentation plutôt naturaliste d’un cheval. Cat. 270 est encore relativement simple, seule une aile a été ajoutée. Pour les plaques de mors cat. 272, un taureau est pourvu d’ailes et d’une tête humaine, affublée de cornes. Comme dernier objet, cat. 273 se compose d’encore davantage d’éléments. À l’instar de l’exemplaire précédent, un taureau ailé porte une tête humaine cornue, mais l’«aile », reconnaissable au niveau formel, a pris l’aspect d’une tête d’animal. De même, la queue diffère et ne convient pas à un taureau. Il s’agit d’une longue queue à extrémité bouclée qui se retrouve aussi chez les idoles et qui est caractéristique des félins sauvages (comp. cat. 279-280). Même la ligne du sol, sur laquelle est posé l’animal fabuleux, affecte ici la forme d’animaux : deux lièvres couchés et se tournant le dos. B.O.

↑ , Mors de chevaux à plaques latérales décorées:

Mors de chevaux à plaques latérales décorées :

collectionName : Iran
inventoryNb : IR.0783
objectName :
objectTitle : Mors de chevaux à plaques latérales décorées
objectCulture : Iranienne
geography :
dating : 1300 BC - 750 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 12 cm, Largeur: 14,5 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis

objectDescription : Fragment de mors. Deux lions ailés debout face à face (les têtes saillantes et de face) tiennent deux capridés par leurs pattes de derrière. Une patte de derrière des lions appuyée sur la tête des capridés. Au milieu des corps des capridés un trou de passage pour le pontet de mors/ Les mors de chevaux à plaques latérales décorées constituent un groupe important au sein de l’ensemble des bronzes du Luristan. De simples plaques de mors figuratives en forme de chevaux marchant sont également attestées, entre autres à Marlik Tepe, dans le Nord de l’Iran, et sont représentées de temps à autres sur les reliefs néo-assyriens des palais mésopotamiens. Ce n’est toutefois qu’au Luristan que l’iconographie des plaques de mors est aussi diversifiée. On y retrouve des animaux réels (cat. 269) à côté d’êtres fabuleux, de scènes mythologiques et de combat. Les plaques de mors sont parfois particulièrement grandes et lourdes. Ainsi, cat. 274, représentant des lions ailés qui maintiennent un bouquetin, mesure-t-elle 12,4 sur 14,4 cm. C’est pourquoi il est souvent suggéré que de tels mors n’étaient pas destinés à un usage courant, mais étaient produits pour servir d’offrandes votives ou funéraires. De nettes traces d’utilisation apparaissent cependant sur nombre de ces mors, ce qui contredit l’hypothèse précédente et indique un emploi intensif et de longue durée. Jusqu’à présent, aucun mors à plaques figuratives n’a été mis au jour lors de fouilles scientifiques, ce qui empêche une datation précise, mais aussi de circonscrire leur aire de développement. De même, leur arrivée via le commerce de l’art explique également la raison pour laquelle les plaques d’un même mors ont souvent été séparées et ont abouti dans différentes collections ou divers musées (voir aussi cat. 252, garniture de carquois). C’est ainsi que l’une des plaques latérales des mors cat. 272 et 274 n’appartient pas aux collections des MRAH Par analogie avec d’autres groupes caractéristiques de bronzes du Luristan, comme les idoles et les haches, de manière générale nous pouvons conclure à une évolution dans le temps allant d’un décor naturaliste très simple à une iconographie toujours plus complexe et proposer une datation comprise entre le 13e siècle et le 9e/début 8e siècle. À l’aide des mors présentés ici, une évolution formelle de ce type peut être esquissée. Cat. 269 propose une représentation plutôt naturaliste d’un cheval. Cat. 270 est encore relativement simple, seule une aile a été ajoutée. Pour les plaques de mors cat. 272, un taureau est pourvu d’ailes et d’une tête humaine, affublée de cornes. Comme dernier objet, cat. 273 se compose d’encore davantage d’éléments. À l’instar de l’exemplaire précédent, un taureau ailé porte une tête humaine cornue, mais l’«aile », reconnaissable au niveau formel, a pris l’aspect d’une tête d’animal. De même, la queue diffère et ne convient pas à un taureau. Il s’agit d’une longue queue à extrémité bouclée qui se retrouve aussi chez les idoles et qui est caractéristique des félins sauvages (comp. cat. 279-280). Même la ligne du sol, sur laquelle est posé l’animal fabuleux, affecte ici la forme d’animaux : deux lièvres couchés et se tournant le dos. B.O.

↑ , Mors de chevaux à plaques latérales décorées:

Mors de chevaux à plaques latérales décorées :

collectionName : Iran
inventoryNb : IR.0785
objectName :
objectTitle : Mors de chevaux à plaques latérales décorées
objectCulture : Iranienne
geography :
dating : 1300 BC - 750 BC
material :
technique :
dimensions :
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis

objectDescription : Les mors de chevaux à plaques latérales décorées constituent un groupe important au sein de l’ensemble des bronzes du Luristan. De simples plaques de mors figuratives en forme de chevaux marchant sont également attestées, entre autres à Marlik Tepe, dans le Nord de l’Iran, et sont représentées de temps à autres sur les reliefs néo-assyriens des palais mésopotamiens. Ce n’est toutefois qu’au Luristan que l’iconographie des plaques de mors est aussi diversifiée. On y retrouve des animaux réels (cat. 269) à côté d’êtres fabuleux, de scènes mythologiques et de combat. Les plaques de mors sont parfois particulièrement grandes et lourdes. Ainsi, cat. 274, représentant des lions ailés qui maintiennent un bouquetin, mesure-t-elle 12,4 sur 14,4 cm. C’est pourquoi il est souvent suggéré que de tels mors n’étaient pas destinés à un usage courant, mais étaient produits pour servir d’offrandes votives ou funéraires. De nettes traces d’utilisation apparaissent cependant sur nombre de ces mors, ce qui contredit l’hypothèse précédente et indique un emploi intensif et de longue durée. Jusqu’à présent, aucun mors à plaques figuratives n’a été mis au jour lors de fouilles scientifiques, ce qui empêche une datation précise, mais aussi de circonscrire leur aire de développement. De même, leur arrivée via le commerce de l’art explique également la raison pour laquelle les plaques d’un même mors ont souvent été séparées et ont abouti dans différentes collections ou divers musées (voir aussi cat. 252, garniture de carquois). C’est ainsi que l’une des plaques latérales des mors cat. 272 et 274 n’appartient pas aux collections des MRAH Par analogie avec d’autres groupes caractéristiques de bronzes du Luristan, comme les idoles et les haches, de manière générale nous pouvons conclure à une évolution dans le temps allant d’un décor naturaliste très simple à une iconographie toujours plus complexe et proposer une datation comprise entre le 13e siècle et le 9e/début 8e siècle. À l’aide des mors présentés ici, une évolution formelle de ce type peut être esquissée. Cat. 269 propose une représentation plutôt naturaliste d’un cheval. Cat. 270 est encore relativement simple, seule une aile a été ajoutée. Pour les plaques de mors cat. 272, un taureau est pourvu d’ailes et d’une tête humaine, affublée de cornes. Comme dernier objet, cat. 273 se compose d’encore davantage d’éléments. À l’instar de l’exemplaire précédent, un taureau ailé porte une tête humaine cornue, mais l’«aile », reconnaissable au niveau formel, a pris l’aspect d’une tête d’animal. De même, la queue diffère et ne convient pas à un taureau. Il s’agit d’une longue queue à extrémité bouclée qui se retrouve aussi chez les idoles et qui est caractéristique des félins sauvages (comp. cat. 279-280). Même la ligne du sol, sur laquelle est posé l’animal fabuleux, affecte ici la forme d’animaux : deux lièvres couchés et se tournant le dos. B.O.

↑ , Mors de chevaux à plaques létérales décorées:

Mors de chevaux à plaques létérales décorées :

collectionName : Iran
inventoryNb : IR.0788
objectName :
objectTitle : Mors de chevaux à plaques létérales décorées
objectCulture : Iranienne
geography :
dating : 1300 BC - 750 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 10,8 cm, Largeur: 10 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis

objectDescription : Mors représentant deux chevaux à tête allongée et à queue longue. Sous le cou le trou de passage de la barre; la croupe présente l'anneau pour le harnachement/ Les mors de chevaux à plaques latérales décorées constituent un groupe important au sein de l’ensemble des bronzes du Luristan. De simples plaques de mors figuratives en forme de chevaux marchant sont également attestées, entre autres à Marlik Tepe, dans le Nord de l’Iran, et sont représentées de temps à autres sur les reliefs néo-assyriens des palais mésopotamiens. Ce n’est toutefois qu’au Luristan que l’iconographie des plaques de mors est aussi diversifiée. On y retrouve des animaux réels (cat. 269) à côté d’êtres fabuleux, de scènes mythologiques et de combat. Les plaques de mors sont parfois particulièrement grandes et lourdes. Ainsi, cat. 274, représentant des lions ailés qui maintiennent un bouquetin, mesure-t-elle 12,4 sur 14,4 cm. C’est pourquoi il est souvent suggéré que de tels mors n’étaient pas destinés à un usage courant, mais étaient produits pour servir d’offrandes votives ou funéraires. De nettes traces d’utilisation apparaissent cependant sur nombre de ces mors, ce qui contredit l’hypothèse précédente et indique un emploi intensif et de longue durée. Jusqu’à présent, aucun mors à plaques figuratives n’a été mis au jour lors de fouilles scientifiques, ce qui empêche une datation précise, mais aussi de circonscrire leur aire de développement. De même, leur arrivée via le commerce de l’art explique également la raison pour laquelle les plaques d’un même mors ont souvent été séparées et ont abouti dans différentes collections ou divers musées (voir aussi cat. 252, garniture de carquois). C’est ainsi que l’une des plaques latérales des mors cat. 272 et 274 n’appartient pas aux collections des MRAH Par analogie avec d’autres groupes caractéristiques de bronzes du Luristan, comme les idoles et les haches, de manière générale nous pouvons conclure à une évolution dans le temps allant d’un décor naturaliste très simple à une iconographie toujours plus complexe et proposer une datation comprise entre le 13e siècle et le 9e/début 8e siècle. À l’aide des mors présentés ici, une évolution formelle de ce type peut être esquissée. Cat. 269 propose une représentation plutôt naturaliste d’un cheval. Cat. 270 est encore relativement simple, seule une aile a été ajoutée. Pour les plaques de mors cat. 272, un taureau est pourvu d’ailes et d’une tête humaine, affublée de cornes. Comme dernier objet, cat. 273 se compose d’encore davantage d’éléments. À l’instar de l’exemplaire précédent, un taureau ailé porte une tête humaine cornue, mais l’«aile », reconnaissable au niveau formel, a pris l’aspect d’une tête d’animal. De même, la queue diffère et ne convient pas à un taureau. Il s’agit d’une longue queue à extrémité bouclée qui se retrouve aussi chez les idoles et qui est caractéristique des félins sauvages (comp. cat. 279-280). Même la ligne du sol, sur laquelle est posé l’animal fabuleux, affecte ici la forme d’animaux : deux lièvres couchés et se tournant le dos. B.O.

↑ , Mors de chevaux à plaques létérales décorées:

Mors de chevaux à plaques létérales décorées :

collectionName : Iran
inventoryNb : IR.0790
objectName :
objectTitle : Mors de chevaux à plaques létérales décorées
objectCulture : Iranienne
geography :
dating : 1300 BC - 750 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 15 cm, Largeur: 13 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis

objectDescription : Mors représentant deux animaux fantastiques sur le dos duquel a poussé un taureau qui remplace l'aile. Le sphinx à la tête d'un génie protecteur marche sur deux lièvres ou capridés/ Les mors de chevaux à plaques latérales décorées constituent un groupe important au sein de l’ensemble des bronzes du Luristan. De simples plaques de mors figuratives en forme de chevaux marchant sont également attestées, entre autres à Marlik Tepe, dans le Nord de l’Iran, et sont représentées de temps à autres sur les reliefs néo-assyriens des palais mésopotamiens. Ce n’est toutefois qu’au Luristan que l’iconographie des plaques de mors est aussi diversifiée. On y retrouve des animaux réels (cat. 269) à côté d’êtres fabuleux, de scènes mythologiques et de combat. Les plaques de mors sont parfois particulièrement grandes et lourdes. Ainsi, cat. 274, représentant des lions ailés qui maintiennent un bouquetin, mesure-t-elle 12,4 sur 14,4 cm. C’est pourquoi il est souvent suggéré que de tels mors n’étaient pas destinés à un usage courant, mais étaient produits pour servir d’offrandes votives ou funéraires. De nettes traces d’utilisation apparaissent cependant sur nombre de ces mors, ce qui contredit l’hypothèse précédente et indique un emploi intensif et de longue durée. Jusqu’à présent, aucun mors à plaques figuratives n’a été mis au jour lors de fouilles scientifiques, ce qui empêche une datation précise, mais aussi de circonscrire leur aire de développement. De même, leur arrivée via le commerce de l’art explique également la raison pour laquelle les plaques d’un même mors ont souvent été séparées et ont abouti dans différentes collections ou divers musées (voir aussi cat. 252, garniture de carquois). C’est ainsi que l’une des plaques latérales des mors cat. 272 et 274 n’appartient pas aux collections des MRAH Par analogie avec d’autres groupes caractéristiques de bronzes du Luristan, comme les idoles et les haches, de manière générale nous pouvons conclure à une évolution dans le temps allant d’un décor naturaliste très simple à une iconographie toujours plus complexe et proposer une datation comprise entre le 13e siècle et le 9e/début 8e siècle. À l’aide des mors présentés ici, une évolution formelle de ce type peut être esquissée. Cat. 269 propose une représentation plutôt naturaliste d’un cheval. Cat. 270 est encore relativement simple, seule une aile a été ajoutée. Pour les plaques de mors cat. 272, un taureau est pourvu d’ailes et d’une tête humaine, affublée de cornes. Comme dernier objet, cat. 273 se compose d’encore davantage d’éléments. À l’instar de l’exemplaire précédent, un taureau ailé porte une tête humaine cornue, mais l’«aile », reconnaissable au niveau formel, a pris l’aspect d’une tête d’animal. De même, la queue diffère et ne convient pas à un taureau. Il s’agit d’une longue queue à extrémité bouclée qui se retrouve aussi chez les idoles et qui est caractéristique des félins sauvages (comp. cat. 279-280). Même la ligne du sol, sur laquelle est posé l’animal fabuleux, affecte ici la forme d’animaux : deux lièvres couchés et se tournant le dos. B.O.

↑ , Mors de chevaux à plaques létérales décorées:

Mors de chevaux à plaques létérales décorées :

collectionName : Iran
inventoryNb : IR.0791
objectName :
objectTitle : Mors de chevaux à plaques létérales décorées
objectCulture : Iranienne
geography :
dating : 1300 BC - 791 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 10 cm, Largeur: 11 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis

objectDescription : Mors. Deux chevaux ailés, stylisés. La queue tombe en angle droit jusqu'au socle. Des épérons aux genoux et aux paturons du train avant et du train arrière/ Les mors de chevaux à plaques latérales décorées constituent un groupe important au sein de l’ensemble des bronzes du Luristan. De simples plaques de mors figuratives en forme de chevaux marchant sont également attestées, entre autres à Marlik Tepe, dans le Nord de l’Iran, et sont représentées de temps à autres sur les reliefs néo-assyriens des palais mésopotamiens. Ce n’est toutefois qu’au Luristan que l’iconographie des plaques de mors est aussi diversifiée. On y retrouve des animaux réels (cat. 269) à côté d’êtres fabuleux, de scènes mythologiques et de combat. Les plaques de mors sont parfois particulièrement grandes et lourdes. Ainsi, cat. 274, représentant des lions ailés qui maintiennent un bouquetin, mesure-t-elle 12,4 sur 14,4 cm. C’est pourquoi il est souvent suggéré que de tels mors n’étaient pas destinés à un usage courant, mais étaient produits pour servir d’offrandes votives ou funéraires. De nettes traces d’utilisation apparaissent cependant sur nombre de ces mors, ce qui contredit l’hypothèse précédente et indique un emploi intensif et de longue durée. Jusqu’à présent, aucun mors à plaques figuratives n’a été mis au jour lors de fouilles scientifiques, ce qui empêche une datation précise, mais aussi de circonscrire leur aire de développement. De même, leur arrivée via le commerce de l’art explique également la raison pour laquelle les plaques d’un même mors ont souvent été séparées et ont abouti dans différentes collections ou divers musées (voir aussi cat. 252, garniture de carquois). C’est ainsi que l’une des plaques latérales des mors cat. 272 et 274 n’appartient pas aux collections des MRAH Par analogie avec d’autres groupes caractéristiques de bronzes du Luristan, comme les idoles et les haches, de manière générale nous pouvons conclure à une évolution dans le temps allant d’un décor naturaliste très simple à une iconographie toujours plus complexe et proposer une datation comprise entre le 13e siècle et le 9e/début 8e siècle. À l’aide des mors présentés ici, une évolution formelle de ce type peut être esquissée. Cat. 269 propose une représentation plutôt naturaliste d’un cheval. Cat. 270 est encore relativement simple, seule une aile a été ajoutée. Pour les plaques de mors cat. 272, un taureau est pourvu d’ailes et d’une tête humaine, affublée de cornes. Comme dernier objet, cat. 273 se compose d’encore davantage d’éléments. À l’instar de l’exemplaire précédent, un taureau ailé porte une tête humaine cornue, mais l’«aile », reconnaissable au niveau formel, a pris l’aspect d’une tête d’animal. De même, la queue diffère et ne convient pas à un taureau. Il s’agit d’une longue queue à extrémité bouclée qui se retrouve aussi chez les idoles et qui est caractéristique des félins sauvages (comp. cat. 279-280). Même la ligne du sol, sur laquelle est posé l’animal fabuleux, affecte ici la forme d’animaux : deux lièvres couchés et se tournant le dos. B.O.

↑ , :

:

collectionName : Iran
inventoryNb : IR.0846
objectName :
objectTitle :
objectCulture : Iranienne
geography :
dating : ca.
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 16 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis

objectDescription : Support, en forme de bouteille sans fond; col très long/ Les étendards ou idoles constituent peut-être le groupe le plus caractéristique des bronzes du Luristan. Il s’agit, en fait, de petites sculptures coulées à la cire perdue, montées sur un socle en forme de bouteille. Elles sont généralement tout à fait creuses dans le sens vertical et leurs faces avant et arrière sont parfaitement identiques. Ces caractéristiques indiquent qu’elles étaient montées sur quelque chose, peut-être une hampe, grâce à leur socle ouvert dans la partie inférieure et qu’elles pouvaient êtres vues sous tous les angles. Bien qu’un grand nombre d’étendards soient connus par le marché de l’art, pendant longtemps, il n’y eu que peu ou pas du tout d’informations fiables. Il n’était même pas certain que les « socles » faisaient bien partie des étendards et des idoles. Ce n’est qu’en 1970, lors d’une expédition scientifique menée à Tattulban au Luristan, que des archéologues belges découvrirent pour la première fois un étendard avec son socle, Cette découverte et celles qui suivirent confirment le lien qui existe entre les socles et les idoles et rendirent leur datation possible. Elles permirent également de comprendre leur évolution chronologique et formelle. Les plus anciens étendards datent du 13e siècle, soit du début de l’âge du Fer. Ils se composent de deux bouquetins dressés et affrontés ou de fauves, sans doute des lions ou des léopards. La forme des exemplaires les plus anciens est encore très naturaliste, tandis que les pièces plus récentes sont davantage stylisées. Tantôt les animaux sont accolés à un anneau, tantôt leurs pattes antérieures et postérieures fusionnent pour former l’anneau. Certains étendards, comme cat. 278 et 280, se caractérise par la présence d’une feuille de bronze enroulée formant un tuyau. Il est possible que dans la perforation ainsi obtenue ou dans le petit tuyau, une branche ait pu être insérée, ce qui faisait naître le motif d’animaux flanquant un arbre de vie. Il s’agissait là d’un motif particulièrement populaire au Luristan et qui se retrouve, entre autres, aussi sur la garniture de carquois cat. 252. Les idoles cat. 281 et 282, parfois interprétées comme le « maître des animaux », représentent une phase suivante de l’évolution. Un personnage humain est figuré entre deux panthères dressées et affrontées. Les corps des fauves et celui de l’être humain sont soudés pour former un ensemble affectant la forme d’un tuyau, ce qui remplace la feuille de bronze enroulée de l’ancien type d’idole. La réalisation la plus complexe autour du thème du « maître des animaux » est illustrée par cat. 283 et 284. Ce sont maintenant respectivement deux et trois têtes humaines qui sont superposées, le personnage supérieur tenant les fauves par le cou, tandis que des têtes d’oiseaux et de petits volatiles sont ajoutés sur les croupes et cous des fauves. Les divers éléments anatomiques sont toujours plus déformés. Sur la pièce cat. 284, les griffes des fauves du bas sont quasi méconnaissables et les queues disparaissent en grande partie entre les pattes postérieures. Seule la pointe enroulée est encore nettement visible. C’est une idole aussi complexe que celle-là qui fut mise au jour par l’expédition belge à Tattulban. Elle se trouvait dans la tombe d’un homme du début de l’âge du Fer III (début du 8e siècle). Un certain nombre de petites sculptures ne combinent que quelques-unes des caractéristiques des idoles à celles des statuettes humaines. Elles sont entièrement perforées, mais leurs faces antérieure et postérieure ne sont plus identiques. Dans le cas de cat. 287, deux petits fauves sont couchés et étirés le long de la partie inférieure du corps en forme de tuyau. Pour sa part, cat. 285 se compose de la partie inférieure du corps de fauves et de la partie supérieure d’une femme tenant les mains devant son sexe. En ce qui concerne cat. 286, seules la perforation verticale et les deux têtes de coqs émanant des épaules font encore allusion au thème du « maître des animaux ». La datation de ces statuettes est problématique. Comme les idoles dites du « maître des animaux », elles étaient vraisemblablement en usage au cours des 10e-9e siècles, voire encore au 8e siècle. La fonction exacte et la signification des idoles ou étendards demeurent toujours incertaines. Grâce aux fouilles, on sait seulement que ces pièces étaient dans des tombes, associées à des armes: en d’autres termes, dans des tombes de combattants. B.O.

↑ , Cruche:

Cruche :

collectionName : Iran
inventoryNb : IR.1043
objectName :
objectTitle : Cruche
objectCulture : Iranienne
geography :
dating : 800 BC - 501 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 14,5 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis

objectDescription : Petite cruche, en terre cuite rouge-orangé, mat, panse sphérique reposant sur 3 petits pieds, haut col étroit légèrement évasé, petite anse, long versoir incurvé, s'élevant presque aussi haut que l'embouchure, et disposé perpendiculairement à l'anse./ Comme ailleurs en Iran, une culture locale nettement reconnaissable s’est développée dans le nord du pays au cours de l’âge du Fer. La céramique orangée, parfois polie jusqu’à atteindre un brillant profond (cat. 200), est surtout caractéristique de l’âge du Fer III (8e-6e siècle). Ce type de vases et de plats a, entre autres, été découvert dans des tombes à Kaluraz. B.O.

↑ , :

:

collectionName : Iran
inventoryNb : IR.1241
objectName :
objectTitle :
objectCulture : Iranienne
geography :
dating : 800 BC - 601 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 32 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis

objectDescription : Ce casque en fer forgé se compose de deux moitiés reliées, le long de la face interne, à un bandeau métallique riveté. À l’extérieur, des ornements en bronze ont été rivetés. Si ces derniers ont pour la plupart disparu, les rivets en bronze restants permettent néanmoins de les reconstituer. Au-dessus d’un bandeau horizontal et d’une rangée de rectangles verticaux, il y avait à l’avant au moins deux paires de « crosses ». Un décor de ce genre apparaît, entre autres, sur des casques d’Urartu et néo-assyriens. Le nombre de « crosses », qui se termine parfois en tête d’animal, varie d’une à quatre paires. La forme allongée et l’ornementation de cet exemplaire permettent de le dater du 8e ou du 7e siècle. B.O.

↑ , Céramique orangée:

Céramique orangée :

collectionName : Iran
inventoryNb : IR.1261
objectName :
objectTitle : Céramique orangée
objectCulture : Iranienne
geography :
dating : 800 BC - 501 BC
material :
technique :
dimensions :
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis

objectDescription : Comme ailleurs en Iran, une culture locale nettement reconnaissable s’est développée dans le nord du pays au cours de l’âge du Fer. La céramique orangée, parfois polie jusqu’à atteindre un brillant profond (cat. 200), est surtout caractéristique de l’âge du Fer III (8e-6e siècle). Ce type de vases et de plats a, entre autres, été découvert dans des tombes à Kaluraz. B.O.

↑ , :

:

collectionName : Iran
inventoryNb : IR.1747
objectName :
objectTitle :
objectCulture : Iranienne
geography :
dating : 800 BC - 501 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 13,5 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis

objectDescription : Cruche en forme globulaire, petit col à ouverture, anse verticale et bec tubulaire. Col, anse et bec sont appliqués. Comme ailleurs en Iran, une culture locale nettement reconnaissable s’est développée dans le nord du pays au cours de l’âge du Fer. La céramique orangée, parfois polie jusqu’à atteindre un brillant profond (cat. 200), est surtout caractéristique de l’âge du Fer III (8e-6e siècle). Ce type de vases et de plats a, entre autres, été découvert dans des tombes à Kaluraz. B.O.

↑ , :

:

collectionName : Iran
inventoryNb : IR.1759
objectName :
objectTitle :
objectCulture : Iranienne
geography :
dating : 800 BC - 601 BC
material :
technique :
dimensions :
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis

objectDescription : Comme ailleurs en Iran, une culture locale nettement reconnaissable s’est développée dans le nord du pays au cours de l’âge du Fer. La céramique orangée, parfois polie jusqu’à atteindre un brillant profond (cat. 200), est surtout caractéristique de l’âge du Fer III (8e-6e siècle). Ce type de vases et de plats a, entre autres, été découvert dans des tombes à Kaluraz. B.O.

↑ , Sceau-cylindre avec figures et sanctuaire (?):

Sceau-cylindre avec figures et sanctuaire (?) :

collectionName : Proche Orient
inventoryNb : O.00042
objectName :
objectTitle : Sceau-cylindre avec figures et sanctuaire (?)
objectCulture : Mésopotamienne
geography :
dating : 2000 BC - 1600 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 2,1 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis

objectDescription : Trois figures vêtues, s'approchent d' une grande structure rectangulaire, parfois interprétée comme un sanctuaire ou la stylisation d'un groupe d'inscription.

↑ , Sceau-cylindre avec scène de présentation:

Sceau-cylindre avec scène de présentation :

collectionName : Proche Orient
inventoryNb : O.00606
objectName :
objectTitle : Sceau-cylindre avec scène de présentation
objectCulture : Culture inconnue
geography :
dating : Inconnue
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 4 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis

objectDescription : Cylindre dont les extrémités simulent la monture en métal dans laquelle les cylindres étaient parfois fixés. Une divinité est assise sur un siège cubique posé sur une estrade. Le dieu, barbu, coiffé de la mitre multicorne, est vêtu du kaunakès; du bras dégagé, il tient un vase d'où s'échappe un double flot. Un dieu barbu amène vers elle un personnage imberbe qui lève la main droite en signe d'hommage. Une divinité coiffée d'une mitre multicorne termine le cortège et lève les deux mains à la hauteur du visage.

↑ , Déesse de la fécondité:

Déesse de la fécondité :

collectionName : Proche Orient
inventoryNb : O.00785
objectName :
objectTitle : Déesse de la fécondité
objectCulture : syrien
geography :
dating : 1850 BC - 1800 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 9,6 cm, Largeur: 4,2 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis

objectDescription : Dans la région située à l’est de l’Oronte, au croisement des voies commerciales Nord-Sud et des routes caravanières allant de la Méditerranée à l’Euphrate, l’art de la terre cuite connut un développement dynamique dans le courant du premier quart du 2e millénaire. Plusieurs ateliers des royaumes de Yamkhad au nord (avec Alep pour capitale), de Qatna (Tell Mischrifé) au sud et d’Ebla (Tell Mardikh) entre les deux, développèrent des modèles standards rehaussés d’accents locaux dans chacune des régions. Ce groupe présente des femmes nues au corps en forme de violon, uniquement parées de chaînes au cou, de cordons à amulettes croisés et portant, parfois, une sorte de string dissimulant le sexe. Étant donné que ces accessoires sont mentionnés dans le mythe sumérien de « La descente d’Inanna aux Enfers », ces figurines ont souvent été identifiées comme représentant Inanna/Ishtar ou Astarté, bien qu’il paraisse plus prudent d’y reconnaître une allusion générale à la déesse de la fécondité. Des prototypes de cette production, qui fut à son tour reprise par des artistes chypriotes, sont connus en Élam (Suse). E.G.

↑ , :

:

collectionName : Proche Orient
inventoryNb : O.01509
objectName :
objectTitle :
objectCulture : Levant méridional
geography :
dating : 1450 BC - 1150 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 37 cm, Largeur: 14,5 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis

objectDescription : Au Bronze récent (Chypriote récent I-II), période au cours de laquelle les relations commerciales entre les parties orientale et occidentale du monde méditerranéen jouèrent un rôle crucial, nous constatons une importation massive de céramiques chypriotes vers le Levant méridional, où, durant le Chypriote récent I, les relations se concentrèrent essentiellement sur le sud de la Palestine où plus particulièrement Gaza, Gerar, Lachish et Tell el-Far’ah et, au Chypriote récent II, Megiddo et Beth-Shean faisaient office d’importants marchés et centres de transit. Les cruches à anse verticale et façonnées à la main relèvent de la céramique chypriote importée la plus caractéristique connue sous le nom de « bilbils », ainsi que les « écuelles à lait » ou « White Slip bowls ». La forme d’un « bilbil », ressemblant à s’y méprendre à une capsule de pavot inversée, suggère une fonction de récipient à opium, ce qui a pu être confirmé par de récentes analyses de résidus. À l’origine, les « bilbils » étaient des copies de prototypes en bronze. Certains exemplaires ont parfois leur col décoré d’anneaux en relief, d’autres sont rehaussés de lignes blanches peintes, groupés par trois ou quatre. Les écuelles à lait, généralement pourvues d’une anse en fer à cheval, devaient sans nul doute être utilisées pour boire de l’eau, du lait, du yaourt ou du vin, à moins qu’elles n’aient servi à manger. Elles sont rarement décorées à l’intérieur, contrairement à l’extérieur qui présente un motif rouge-brun très foncé, semblable à un décor losangé, en échelle ou pointillé, apposé sur un engobe épais de couleur blanc-gris. I.M.S.

↑ , :

:

collectionName : Proche Orient
inventoryNb : O.01510
objectName :
objectTitle :
objectCulture : Levant méridional
geography :
dating : 1450 BC - 1150 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 25 cm, Largeur: 13 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis

objectDescription : Au Bronze récent (Chypriote récent I-II), période au cours de laquelle les relations commerciales entre les parties orientale et occidentale du monde méditerranéen jouèrent un rôle crucial, nous constatons une importation massive de céramiques chypriotes vers le Levant méridional, où, durant le Chypriote récent I, les relations se concentrèrent essentiellement sur le sud de la Palestine où plus particulièrement Gaza, Gerar, Lachish et Tell el-Far’ah et, au Chypriote récent II, Megiddo et Beth-Shean faisaient office d’importants marchés et centres de transit. Les cruches à anse verticale et façonnées à la main relèvent de la céramique chypriote importée la plus caractéristique connue sous le nom de « bilbils », ainsi que les « écuelles à lait » ou « White Slip bowls ». La forme d’un « bilbil », ressemblant à s’y méprendre à une capsule de pavot inversée, suggère une fonction de récipient à opium, ce qui a pu être confirmé par de récentes analyses de résidus. À l’origine, les « bilbils » étaient des copies de prototypes en bronze. Certains exemplaires ont parfois leur col décoré d’anneaux en relief, d’autres sont rehaussés de lignes blanches peintes, groupés par trois ou quatre. Les écuelles à lait, généralement pourvues d’une anse en fer à cheval, devaient sans nul doute être utilisées pour boire de l’eau, du lait, du yaourt ou du vin, à moins qu’elles n’aient servi à manger. Elles sont rarement décorées à l’intérieur, contrairement à l’extérieur qui présente un motif rouge-brun très foncé, semblable à un décor losangé, en échelle ou pointillé, apposé sur un engobe épais de couleur blanc-gris. I.M.S.

↑ , :

:

collectionName : Proche Orient
inventoryNb : O.01518
objectName :
objectTitle :
objectCulture : Levant méridional
geography :
dating : 1450 BC - 1150 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 8 cm, Largeur: 14,2 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis

objectDescription : Au Bronze récent (Chypriote récent I-II), période au cours de laquelle les relations commerciales entre les parties orientale et occidentale du monde méditerranéen jouèrent un rôle crucial, nous constatons une importation massive de céramiques chypriotes vers le Levant méridional, où, durant le Chypriote récent I, les relations se concentrèrent essentiellement sur le sud de la Palestine où plus particulièrement Gaza, Gerar, Lachish et Tell el-Far’ah et, au Chypriote récent II, Megiddo et Beth-Shean faisaient office d’importants marchés et centres de transit. Les cruches à anse verticale et façonnées à la main relèvent de la céramique chypriote importée la plus caractéristique connue sous le nom de « bilbils », ainsi que les « écuelles à lait » ou « White Slip bowls ». La forme d’un « bilbil », ressemblant à s’y méprendre à une capsule de pavot inversée, suggère une fonction de récipient à opium, ce qui a pu être confirmé par de récentes analyses de résidus. À l’origine, les « bilbils » étaient des copies de prototypes en bronze. Certains exemplaires ont parfois leur col décoré d’anneaux en relief, d’autres sont rehaussés de lignes blanches peintes, groupés par trois ou quatre. Les écuelles à lait, généralement pourvues d’une anse en fer à cheval, devaient sans nul doute être utilisées pour boire de l’eau, du lait, du yaourt ou du vin, à moins qu’elles n’aient servi à manger. Elles sont rarement décorées à l’intérieur, contrairement à l’extérieur qui présente un motif rouge-brun très foncé, semblable à un décor losangé, en échelle ou pointillé, apposé sur un engobe épais de couleur blanc-gris. I.M.S.

↑ , Idole anatolienne:

Idole anatolienne :

collectionName : Proche Orient
inventoryNb : O.03554
objectName :
objectTitle : Idole anatolienne
objectCulture : Asie antérieure
geography :
dating : 2500 BC - 2001 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 4 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis

objectDescription : Les MRAH possèdent une belle collection de petites idoles pré-hittites stylisées provenant sans doute du sud-ouest de la Turquie et datables de la seconde moitié du 3e millénaire. La tête est généralement tubulaire, un peu évasée vers le haut, les bras sont réduits à de petits moignons, pas de jambes, et parfois nous avons une silhouette évoquant les statuettes-violon des Cyclades. Les traits du visage sont souvent marqués par quelques sillons, tout comme ces derniers recouvrent la poitrine et le dos. Plusieurs statuettes de ce type ont été trouvées à Alishar. Les idoles en forme de violon proviennent de la région de Yortan et sont en marbre; elles datent du Bronze ancien I-II. R.L.

↑ , Idole anatoliene:

Idole anatoliene :

collectionName : Proche Orient
inventoryNb : O.03555
objectName :
objectTitle : Idole anatoliene
objectCulture : Asie antérieure
geography :
dating : 2500 BC - 2001 BC
material :
technique :
dimensions :
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis

objectDescription : Les MRAH possèdent une belle collection de petites idoles pré-hittites stylisées provenant sans doute du sud-ouest de la Turquie et datables de la seconde moitié du 3e millénaire. La tête est généralement tubulaire, un peu évasée vers le haut, les bras sont réduits à de petits moignons, pas de jambes, et parfois nous avons une silhouette évoquant les statuettes-violon des Cyclades. Les traits du visage sont souvent marqués par quelques sillons, tout comme ces derniers recouvrent la poitrine et le dos. Plusieurs statuettes de ce type ont été trouvées à Alishar. Les idoles en forme de violon proviennent de la région de Yortan et sont en marbre; elles datent du Bronze ancien I-II. R.L.

↑ , Idole anatolienne:

Idole anatolienne :

collectionName : Proche Orient
inventoryNb : O.03556
objectName :
objectTitle : Idole anatolienne
objectCulture : Asie antérieure
geography :
dating : 2500 BC - 2001 BC
material :
technique :
dimensions :
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis

objectDescription : Les MRAH possèdent une belle collection de petites idoles pré-hittites stylisées provenant sans doute du sud-ouest de la Turquie et datables de la seconde moitié du 3e millénaire. La tête est généralement tubulaire, un peu évasée vers le haut, les bras sont réduits à de petits moignons, pas de jambes, et parfois nous avons une silhouette évoquant les statuettes-violon des Cyclades. Les traits du visage sont souvent marqués par quelques sillons, tout comme ces derniers recouvrent la poitrine et le dos. Plusieurs statuettes de ce type ont été trouvées à Alishar. Les idoles en forme de violon proviennent de la région de Yortan et sont en marbre; elles datent du Bronze ancien I-II. R.L.

↑ , Idole anatolienne:

Idole anatolienne :

collectionName : Proche Orient
inventoryNb : O.03557
objectName :
objectTitle : Idole anatolienne
objectCulture : Asie antérieure
geography :
dating : 2500 BC - 2001 BC
material :
technique :
dimensions :
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis

objectDescription : Les MRAH possèdent une belle collection de petites idoles pré-hittites stylisées provenant sans doute du sud-ouest de la Turquie et datables de la seconde moitié du 3e millénaire. La tête est généralement tubulaire, un peu évasée vers le haut, les bras sont réduits à de petits moignons, pas de jambes, et parfois nous avons une silhouette évoquant les statuettes-violon des Cyclades. Les traits du visage sont souvent marqués par quelques sillons, tout comme ces derniers recouvrent la poitrine et le dos. Plusieurs statuettes de ce type ont été trouvées à Alishar. Les idoles en forme de violon proviennent de la région de Yortan et sont en marbre; elles datent du Bronze ancien I-II. R.L.

↑ , Déesse de la fécondité:

Déesse de la fécondité :

collectionName : Proche Orient
inventoryNb : O.03607
objectName :
objectTitle : Déesse de la fécondité
objectCulture : syrien
geography :
dating : 1850 BC - 1800 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 18 cm, Largeur: 5,8 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis

objectDescription : Dans la région située à l’est de l’Oronte, au croisement des voies commerciales Nord-Sud et des routes caravanières allant de la Méditerranée à l’Euphrate, l’art de la terre cuite connut un développement dynamique dans le courant du premier quart du 2e millénaire. Plusieurs ateliers des royaumes de Yamkhad au nord (avec Alep pour capitale), de Qatna (Tell Mischrifé) au sud et d’Ebla (Tell Mardikh) entre les deux, développèrent des modèles standards rehaussés d’accents locaux dans chacune des régions. Ce groupe présente des femmes nues au corps en forme de violon, uniquement parées de chaînes au cou, de cordons à amulettes croisés et portant, parfois, une sorte de string dissimulant le sexe. Étant donné que ces accessoires sont mentionnés dans le mythe sumérien de « La descente d’Inanna aux Enfers », ces figurines ont souvent été identifiées comme représentant Inanna/Ishtar ou Astarté, bien qu’il paraisse plus prudent d’y reconnaître une allusion générale à la déesse de la fécondité. Des prototypes de cette production, qui fut à son tour reprise par des artistes chypriotes, sont connus en Élam (Suse). E.G.

↑ , Déesse de la fécondité:

Déesse de la fécondité :

collectionName : Proche Orient
inventoryNb : O.03608
objectName :
objectTitle : Déesse de la fécondité
objectCulture : syrien
geography :
dating : 1850 BC - 1800 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 13 cm, Largeur: 4,5 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis

objectDescription : Dans la région située à l’est de l’Oronte, au croisement des voies commerciales Nord-Sud et des routes caravanières allant de la Méditerranée à l’Euphrate, l’art de la terre cuite connut un développement dynamique dans le courant du premier quart du 2e millénaire. Plusieurs ateliers des royaumes de Yamkhad au nord (avec Alep pour capitale), de Qatna (Tell Mischrifé) au sud et d’Ebla (Tell Mardikh) entre les deux, développèrent des modèles standards rehaussés d’accents locaux dans chacune des régions. Ce groupe présente des femmes nues au corps en forme de violon, uniquement parées de chaînes au cou, de cordons à amulettes croisés et portant, parfois, une sorte de string dissimulant le sexe. Étant donné que ces accessoires sont mentionnés dans le mythe sumérien de « La descente d’Inanna aux Enfers », ces figurines ont souvent été identifiées comme représentant Inanna/Ishtar ou Astarté, bien qu’il paraisse plus prudent d’y reconnaître une allusion générale à la déesse de la fécondité. Des prototypes de cette production, qui fut à son tour reprise par des artistes chypriotes, sont connus en Élam (Suse). E.G.

↑ , Déesse de la fécondité:

Déesse de la fécondité :

collectionName : Proche Orient
inventoryNb : O.03609
objectName :
objectTitle : Déesse de la fécondité
objectCulture : syrien
geography :
dating : 1850 BC - 1800 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 10,4 cm, Largeur: 4,1 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis

objectDescription : Dans la région située à l’est de l’Oronte, au croisement des voies commerciales Nord-Sud et des routes caravanières allant de la Méditerranée à l’Euphrate, l’art de la terre cuite connut un développement dynamique dans le courant du premier quart du 2e millénaire. Plusieurs ateliers des royaumes de Yamkhad au nord (avec Alep pour capitale), de Qatna (Tell Mischrifé) au sud et d’Ebla (Tell Mardikh) entre les deux, développèrent des modèles standards rehaussés d’accents locaux dans chacune des régions. Ce groupe présente des femmes nues au corps en forme de violon, uniquement parées de chaînes au cou, de cordons à amulettes croisés et portant, parfois, une sorte de string dissimulant le sexe. Étant donné que ces accessoires sont mentionnés dans le mythe sumérien de « La descente d’Inanna aux Enfers », ces figurines ont souvent été identifiées comme représentant Inanna/Ishtar ou Astarté, bien qu’il paraisse plus prudent d’y reconnaître une allusion générale à la déesse de la fécondité. Des prototypes de cette production, qui fut à son tour reprise par des artistes chypriotes, sont connus en Élam (Suse). E.G.

↑ , Idole anatolienne:

Idole anatolienne :

collectionName : Proche Orient
inventoryNb : O.03629
objectName :
objectTitle : Idole anatolienne
objectCulture : Asie antérieure
geography :
dating : 2500 BC - 2001 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 16 cm, Largeur: 8,4 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis

objectDescription : Les MRAH possèdent une belle collection de petites idoles pré-hittites stylisées provenant sans doute du sud-ouest de la Turquie et datables de la seconde moitié du 3e millénaire. La tête est généralement tubulaire, un peu évasée vers le haut, les bras sont réduits à de petits moignons, pas de jambes, et parfois nous avons une silhouette évoquant les statuettes-violon des Cyclades. Les traits du visage sont souvent marqués par quelques sillons, tout comme ces derniers recouvrent la poitrine et le dos. Plusieurs statuettes de ce type ont été trouvées à Alishar. Les idoles en forme de violon proviennent de la région de Yortan et sont en marbre; elles datent du Bronze ancien I-II. R.L.

↑ , Idole anatolienne:

Idole anatolienne :

collectionName : Proche Orient
inventoryNb : O.03630
objectName :
objectTitle : Idole anatolienne
objectCulture : Asie antérieure
geography :
dating : 2500 BC - 2001 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 18 cm, Largeur: 5,5 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis

objectDescription : Les MRAH possèdent une belle collection de petites idoles pré-hittites stylisées provenant sans doute du sud-ouest de la Turquie et datables de la seconde moitié du 3e millénaire. La tête est généralement tubulaire, un peu évasée vers le haut, les bras sont réduits à de petits moignons, pas de jambes, et parfois nous avons une silhouette évoquant les statuettes-violon des Cyclades. Les traits du visage sont souvent marqués par quelques sillons, tout comme ces derniers recouvrent la poitrine et le dos. Plusieurs statuettes de ce type ont été trouvées à Alishar. Les idoles en forme de violon proviennent de la région de Yortan et sont en marbre; elles datent du Bronze ancien I-II. R.L.

↑ , Idole anatolienne:

Idole anatolienne :

collectionName : Proche Orient
inventoryNb : O.03631
objectName :
objectTitle : Idole anatolienne
objectCulture : Asie antérieure
geography :
dating : 2500 BC - 2001 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 6,7 cm, Largeur: 3,5 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis

objectDescription : Les MRAH possèdent une belle collection de petites idoles pré-hittites stylisées provenant sans doute du sud-ouest de la Turquie et datables de la seconde moitié du 3e millénaire. La tête est généralement tubulaire, un peu évasée vers le haut, les bras sont réduits à de petits moignons, pas de jambes, et parfois nous avons une silhouette évoquant les statuettes-violon des Cyclades. Les traits du visage sont souvent marqués par quelques sillons, tout comme ces derniers recouvrent la poitrine et le dos. Plusieurs statuettes de ce type ont été trouvées à Alishar. Les idoles en forme de violon proviennent de la région de Yortan et sont en marbre; elles datent du Bronze ancien I-II. R.L.

↑ , Idole anatolienne:

Idole anatolienne :

collectionName : Proche Orient
inventoryNb : O.03632
objectName :
objectTitle : Idole anatolienne
objectCulture : Asie antérieure
geography :
dating : 2500 BC - 2001 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 4 cm, Largeur: 2,5 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis

objectDescription : Les MRAH possèdent une belle collection de petites idoles pré-hittites stylisées provenant sans doute du sud-ouest de la Turquie et datables de la seconde moitié du 3e millénaire. La tête est généralement tubulaire, un peu évasée vers le haut, les bras sont réduits à de petits moignons, pas de jambes, et parfois nous avons une silhouette évoquant les statuettes-violon des Cyclades. Les traits du visage sont souvent marqués par quelques sillons, tout comme ces derniers recouvrent la poitrine et le dos. Plusieurs statuettes de ce type ont été trouvées à Alishar. Les idoles en forme de violon proviennent de la région de Yortan et sont en marbre; elles datent du Bronze ancien I-II. R.L.

↑ , Ecuelle à bords biseautés:

Ecuelle à bords biseautés :

collectionName : Proche Orient
inventoryNb : O.04078
objectName :
objectTitle : Ecuelle à bords biseautés
objectCulture : syrien
geography :
dating : 3900 BC - 2950 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 9,5 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis

objectDescription : Parmi les nombreuses poteries complètes ou fragmentaires retrouvées en place dans les bâtiments de Tell Kannas, toutes les formes classiques du répertoire céramique urukéen sont représentées. À l’époque d’Uruk, la céramique, auparavant montée à la main, est réalisée au tour et le décor peint des époques précédentes est abandonné au profit d’un décor gravé ou pastillé. Les récipients utilitaires ou de luxe sont à présent produits en masse pour satisfaire la demande d’une population urbaine toujours croissante et d’énigmatiques écuelles sont confectionnées en série. Ces céramiques grossières en forme d’entonnoir sont probablement les récipients les plus caractéristiques de l’époque d’Uruk. Pour les fabriquer, une galette d’argile à gros dégraissant végétal était enfoncée dans un moule ou dans une cavité creusée dans le sol et préalablement sablée. Le bord de ces pots était ensuite égalisé au doigt de manière à obtenir un biseau. La plupart des sites urukéens ont livré ce type de pots, parfois empilés par dizaine à un même endroit. S’il ne fait aucun doute qu’il s’agit de récipients jetables, comparables à nos assiettes en carton, en revanche, il est difficile de se prononcer sur leur fonction exacte. Certains pensent qu’ils servaient à distribuer des rations en guise de salaire aux travailleurs employés par l’administration des cités mais la grande diversité de leur capacité rend cette hypothèse fort discutable. D’autres suggèrent qu’ils étaient utilisés comme vaisselle d’appoint lors de fêtes ou de banquets pour servir les convives. V.V.

↑ , Ecuelle à bords biseautés:

Ecuelle à bords biseautés :

collectionName : Proche Orient
inventoryNb : O.04079
objectName :
objectTitle : Ecuelle à bords biseautés
objectCulture : syrien
geography :
dating : 3900 BC - 2950 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 9,5 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis

objectDescription : Parmi les nombreuses poteries complètes ou fragmentaires retrouvées en place dans les bâtiments de Tell Kannas, toutes les formes classiques du répertoire céramique urukéen sont représentées. À l’époque d’Uruk, la céramique, auparavant montée à la main, est réalisée au tour et le décor peint des époques précédentes est abandonné au profit d’un décor gravé ou pastillé. Les récipients utilitaires ou de luxe sont à présent produits en masse pour satisfaire la demande d’une population urbaine toujours croissante et d’énigmatiques écuelles sont confectionnées en série. Ces céramiques grossières en forme d’entonnoir sont probablement les récipients les plus caractéristiques de l’époque d’Uruk. Pour les fabriquer, une galette d’argile à gros dégraissant végétal était enfoncée dans un moule ou dans une cavité creusée dans le sol et préalablement sablée. Le bord de ces pots était ensuite égalisé au doigt de manière à obtenir un biseau. La plupart des sites urukéens ont livré ce type de pots, parfois empilés par dizaine à un même endroit. S’il ne fait aucun doute qu’il s’agit de récipients jetables, comparables à nos assiettes en carton, en revanche, il est difficile de se prononcer sur leur fonction exacte. Certains pensent qu’ils servaient à distribuer des rations en guise de salaire aux travailleurs employés par l’administration des cités mais la grande diversité de leur capacité rend cette hypothèse fort discutable. D’autres suggèrent qu’ils étaient utilisés comme vaisselle d’appoint lors de fêtes ou de banquets pour servir les convives. V.V.

↑ , Ecuelle à bords biseautés:

Ecuelle à bords biseautés :

collectionName : Proche Orient
inventoryNb : O.04080
objectName :
objectTitle : Ecuelle à bords biseautés
objectCulture : syrien
geography :
dating : 3900 BC - 2950 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 9,5 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis

objectDescription : Parmi les nombreuses poteries complètes ou fragmentaires retrouvées en place dans les bâtiments de Tell Kannas, toutes les formes classiques du répertoire céramique urukéen sont représentées. À l’époque d’Uruk, la céramique, auparavant montée à la main, est réalisée au tour et le décor peint des époques précédentes est abandonné au profit d’un décor gravé ou pastillé. Les récipients utilitaires ou de luxe sont à présent produits en masse pour satisfaire la demande d’une population urbaine toujours croissante et d’énigmatiques écuelles sont confectionnées en série. Ces céramiques grossières en forme d’entonnoir sont probablement les récipients les plus caractéristiques de l’époque d’Uruk. Pour les fabriquer, une galette d’argile à gros dégraissant végétal était enfoncée dans un moule ou dans une cavité creusée dans le sol et préalablement sablée. Le bord de ces pots était ensuite égalisé au doigt de manière à obtenir un biseau. La plupart des sites urukéens ont livré ce type de pots, parfois empilés par dizaine à un même endroit. S’il ne fait aucun doute qu’il s’agit de récipients jetables, comparables à nos assiettes en carton, en revanche, il est difficile de se prononcer sur leur fonction exacte. Certains pensent qu’ils servaient à distribuer des rations en guise de salaire aux travailleurs employés par l’administration des cités mais la grande diversité de leur capacité rend cette hypothèse fort discutable. D’autres suggèrent qu’ils étaient utilisés comme vaisselle d’appoint lors de fêtes ou de banquets pour servir les convives. V.V.

↑ , Ecuelle à bords biseautés:

Ecuelle à bords biseautés :

collectionName : Proche Orient
inventoryNb : O.04086
objectName :
objectTitle : Ecuelle à bords biseautés
objectCulture : syrien
geography :
dating : 3900 BC - 2950 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 9 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis

objectDescription : Parmi les nombreuses poteries complètes ou fragmentaires retrouvées en place dans les bâtiments de Tell Kannas, toutes les formes classiques du répertoire céramique urukéen sont représentées. À l’époque d’Uruk, la céramique, auparavant montée à la main, est réalisée au tour et le décor peint des époques précédentes est abandonné au profit d’un décor gravé ou pastillé. Les récipients utilitaires ou de luxe sont à présent produits en masse pour satisfaire la demande d’une population urbaine toujours croissante et d’énigmatiques écuelles sont confectionnées en série. Ces céramiques grossières en forme d’entonnoir sont probablement les récipients les plus caractéristiques de l’époque d’Uruk. Pour les fabriquer, une galette d’argile à gros dégraissant végétal était enfoncée dans un moule ou dans une cavité creusée dans le sol et préalablement sablée. Le bord de ces pots était ensuite égalisé au doigt de manière à obtenir un biseau. La plupart des sites urukéens ont livré ce type de pots, parfois empilés par dizaine à un même endroit. S’il ne fait aucun doute qu’il s’agit de récipients jetables, comparables à nos assiettes en carton, en revanche, il est difficile de se prononcer sur leur fonction exacte. Certains pensent qu’ils servaient à distribuer des rations en guise de salaire aux travailleurs employés par l’administration des cités mais la grande diversité de leur capacité rend cette hypothèse fort discutable. D’autres suggèrent qu’ils étaient utilisés comme vaisselle d’appoint lors de fêtes ou de banquets pour servir les convives. V.V.

↑ , Ecuelle à bords biseautés:

Ecuelle à bords biseautés :

collectionName : Proche Orient
inventoryNb : O.04123
objectName :
objectTitle : Ecuelle à bords biseautés
objectCulture : syrien
geography :
dating : 3900 BC - 2950 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 10,3 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis

objectDescription : Parmi les nombreuses poteries complètes ou fragmentaires retrouvées en place dans les bâtiments de Tell Kannas, toutes les formes classiques du répertoire céramique urukéen sont représentées. À l’époque d’Uruk, la céramique, auparavant montée à la main, est réalisée au tour et le décor peint des époques précédentes est abandonné au profit d’un décor gravé ou pastillé. Les récipients utilitaires ou de luxe sont à présent produits en masse pour satisfaire la demande d’une population urbaine toujours croissante et d’énigmatiques écuelles sont confectionnées en série. Ces céramiques grossières en forme d’entonnoir sont probablement les récipients les plus caractéristiques de l’époque d’Uruk. Pour les fabriquer, une galette d’argile à gros dégraissant végétal était enfoncée dans un moule ou dans une cavité creusée dans le sol et préalablement sablée. Le bord de ces pots était ensuite égalisé au doigt de manière à obtenir un biseau. La plupart des sites urukéens ont livré ce type de pots, parfois empilés par dizaine à un même endroit. S’il ne fait aucun doute qu’il s’agit de récipients jetables, comparables à nos assiettes en carton, en revanche, il est difficile de se prononcer sur leur fonction exacte. Certains pensent qu’ils servaient à distribuer des rations en guise de salaire aux travailleurs employés par l’administration des cités mais la grande diversité de leur capacité rend cette hypothèse fort discutable. D’autres suggèrent qu’ils étaient utilisés comme vaisselle d’appoint lors de fêtes ou de banquets pour servir les convives. V.V.

↑ , :

:

collectionName : Proche Orient
inventoryNb : O.04464
objectName :
objectTitle :
objectCulture : Levant méridional
geography :
dating : 3200 BC (Incertaine)
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 27,5 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis

objectDescription : Bab edh-Dhra’ est situé du côté jordanien de la mer Morte, à l’est de Ghor el Mzra’ et de la presqu’île de Lisan, à une altitude de 240 m sous le niveau de la mer. Il comprend, entre autres, une ville fortifiée qui se trouve sur la rive méridionale du Wadi Kerak et une vaste nécropole implantée au sud-ouest de l’établissement urbain. Ces deux emplacements sont datés du Bronze ancien. La tombe A 79 se composait de quatre chambres en puits contenant, outre des restes de squelettes, de nombreuses offrandes funéraires constituées essentiellement de vases en terre cuite. La céramique de cette période est toujours façonnée à la main et, parfois, achevée par une fine couche d’engobe de couleur rouge non poli. Elle se caractérise par diverses formes fonctionnelles, parmi lesquelles de profondes écuelles de format moyen à grand, des aiguières avec ou sans anses verticales, des jarres à provisions à anses en saillie, des cruchons miniatures et de petits plats peu profonds. Les coupes sont souvent pourvues de petites anses horizontales ou de petits boutons de terre qui étaient apposés à distance régulière sous le col du vase. Ces pièces pouvaient être décorées d’une ou de deux lignes de points imprimés par l’artisan dans l’argile encore humide, probablement à l’aide d’un morceau de roseau. Ce type d’ornementation apparaît également sur des cruches et est considéré comme typique de la céramique de Bab edh-Dhra’. Parfois, les coupes présentent un fond arrondi, contrairement aux cruches servant de conteneurs à liquides et dont les fonds étaient toujours aplanis pour stabiliser le récipient. Afin de faciliter la préhension des cruches et service ou de simplifier le puisage des liquides, elles étaient pourvues d’anses verticales. Sur la panse d’autres vases, c’étaient des anses horizontales en saillie qui étaient fixées. Pour améliorer la qualité de l’argile utilisée pour réaliser les récipients, les potiers ajoutaient du dégraissant dans la masse de terre. Il pouvait s’agir de sable, de quartz, de poussière de calcaire ou de fins cailloux. I.M.S.

↑ , Cruche:

Cruche :

collectionName : Proche Orient
inventoryNb : O.04466
objectName :
objectTitle : Cruche
objectCulture : Levant méridional
geography :
dating : ca. 3200 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 22,5 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis

objectDescription : Bab edh-Dhra’ est situé du côté jordanien de la mer Morte, à l’est de Ghor el Mzra’ et de la presqu’île de Lisan, à une altitude de 240 m sous le niveau de la mer. Il comprend, entre autres, une ville fortifiée qui se trouve sur la rive méridionale du Wadi Kerak et une vaste nécropole implantée au sud-ouest de l’établissement urbain. Ces deux emplacements sont datés du Bronze ancien. La tombe A 79 se composait de quatre chambres en puits contenant, outre des restes de squelettes, de nombreuses offrandes funéraires constituées essentiellement de vases en terre cuite. La céramique de cette période est toujours façonnée à la main et, parfois, achevée par une fine couche d’engobe de couleur rouge non poli. Elle se caractérise par diverses formes fonctionnelles, parmi lesquelles de profondes écuelles de format moyen à grand, des aiguières avec ou sans anses verticales, des jarres à provisions à anses en saillie, des cruchons miniatures et de petits plats peu profonds. Les coupes sont souvent pourvues de petites anses horizontales ou de petits boutons de terre qui étaient apposés à distance régulière sous le col du vase. Ces pièces pouvaient être décorées d’une ou de deux lignes de points imprimés par l’artisan dans l’argile encore humide, probablement à l’aide d’un morceau de roseau. Ce type d’ornementation apparaît également sur des cruches et est considéré comme typique de la céramique de Bab edh-Dhra’. Parfois, les coupes présentent un fond arrondi, contrairement aux cruches servant de conteneurs à liquides et dont les fonds étaient toujours aplanis pour stabiliser le récipient. Afin de faciliter la préhension des cruches et service ou de simplifier le puisage des liquides, elles étaient pourvues d’anses verticales. Sur la panse d’autres vases, c’étaient des anses horizontales en saillie qui étaient fixées. Pour améliorer la qualité de l’argile utilisée pour réaliser les récipients, les potiers ajoutaient du dégraissant dans la masse de terre. Il pouvait s’agir de sable, de quartz, de poussière de calcaire ou de fins cailloux. I.M.S.

↑ , :

:

collectionName : Proche Orient
inventoryNb : O.04470
objectName :
objectTitle :
objectCulture : Levant méridional
geography :
dating : ca. 3200 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 20,8 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis

objectDescription : Bab edh-Dhra’ est situé du côté jordanien de la mer Morte, à l’est de Ghor el Mzra’ et de la presqu’île de Lisan, à une altitude de 240 m sous le niveau de la mer. Il comprend, entre autres, une ville fortifiée qui se trouve sur la rive méridionale du Wadi Kerak et une vaste nécropole implantée au sud-ouest de l’établissement urbain. Ces deux emplacements sont datés du Bronze ancien. La tombe A 79 se composait de quatre chambres en puits contenant, outre des restes de squelettes, de nombreuses offrandes funéraires constituées essentiellement de vases en terre cuite. La céramique de cette période est toujours façonnée à la main et, parfois, achevée par une fine couche d’engobe de couleur rouge non poli. Elle se caractérise par diverses formes fonctionnelles, parmi lesquelles de profondes écuelles de format moyen à grand, des aiguières avec ou sans anses verticales, des jarres à provisions à anses en saillie, des cruchons miniatures et de petits plats peu profonds. Les coupes sont souvent pourvues de petites anses horizontales ou de petits boutons de terre qui étaient apposés à distance régulière sous le col du vase. Ces pièces pouvaient être décorées d’une ou de deux lignes de points imprimés par l’artisan dans l’argile encore humide, probablement à l’aide d’un morceau de roseau. Ce type d’ornementation apparaît également sur des cruches et est considéré comme typique de la céramique de Bab edh-Dhra’. Parfois, les coupes présentent un fond arrondi, contrairement aux cruches servant de conteneurs à liquides et dont les fonds étaient toujours aplanis pour stabiliser le récipient. Afin de faciliter la préhension des cruches et service ou de simplifier le puisage des liquides, elles étaient pourvues d’anses verticales. Sur la panse d’autres vases, c’étaient des anses horizontales en saillie qui étaient fixées. Pour améliorer la qualité de l’argile utilisée pour réaliser les récipients, les potiers ajoutaient du dégraissant dans la masse de terre. Il pouvait s’agir de sable, de quartz, de poussière de calcaire ou de fins cailloux. I.M.S.

↑ , :

:

collectionName : Proche Orient
inventoryNb : O.04473
objectName :
objectTitle :
objectCulture : Levant méridional
geography :
dating : ca. 3200 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 6,5 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis

objectDescription : Bab edh-Dhra’ est situé du côté jordanien de la mer Morte, à l’est de Ghor el Mzra’ et de la presqu’île de Lisan, à une altitude de 240 m sous le niveau de la mer. Il comprend, entre autres, une ville fortifiée qui se trouve sur la rive méridionale du Wadi Kerak et une vaste nécropole implantée au sud-ouest de l’établissement urbain. Ces deux emplacements sont datés du Bronze ancien. La tombe A 79 se composait de quatre chambres en puits contenant, outre des restes de squelettes, de nombreuses offrandes funéraires constituées essentiellement de vases en terre cuite. La céramique de cette période est toujours façonnée à la main et, parfois, achevée par une fine couche d’engobe de couleur rouge non poli. Elle se caractérise par diverses formes fonctionnelles, parmi lesquelles de profondes écuelles de format moyen à grand, des aiguières avec ou sans anses verticales, des jarres à provisions à anses en saillie, des cruchons miniatures et de petits plats peu profonds. Les coupes sont souvent pourvues de petites anses horizontales ou de petits boutons de terre qui étaient apposés à distance régulière sous le col du vase. Ces pièces pouvaient être décorées d’une ou de deux lignes de points imprimés par l’artisan dans l’argile encore humide, probablement à l’aide d’un morceau de roseau. Ce type d’ornementation apparaît également sur des cruches et est considéré comme typique de la céramique de Bab edh-Dhra’. Parfois, les coupes présentent un fond arrondi, contrairement aux cruches servant de conteneurs à liquides et dont les fonds étaient toujours aplanis pour stabiliser le récipient. Afin de faciliter la préhension des cruches et service ou de simplifier le puisage des liquides, elles étaient pourvues d’anses verticales. Sur la panse d’autres vases, c’étaient des anses horizontales en saillie qui étaient fixées. Pour améliorer la qualité de l’argile utilisée pour réaliser les récipients, les potiers ajoutaient du dégraissant dans la masse de terre. Il pouvait s’agir de sable, de quartz, de poussière de calcaire ou de fins cailloux. I.M.S.

↑ , Cruche:

Cruche :

collectionName : Proche Orient
inventoryNb : O.04482
objectName :
objectTitle : Cruche
objectCulture : Levant méridional
geography :
dating : ca. 3200 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 15,3 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis

objectDescription : Bab edh-Dhra’ est situé du côté jordanien de la mer Morte, à l’est de Ghor el Mzra’ et de la presqu’île de Lisan, à une altitude de 240 m sous le niveau de la mer. Il comprend, entre autres, une ville fortifiée qui se trouve sur la rive méridionale du Wadi Kerak et une vaste nécropole implantée au sud-ouest de l’établissement urbain. Ces deux emplacements sont datés du Bronze ancien. La tombe A 79 se composait de quatre chambres en puits contenant, outre des restes de squelettes, de nombreuses offrandes funéraires constituées essentiellement de vases en terre cuite. La céramique de cette période est toujours façonnée à la main et, parfois, achevée par une fine couche d’engobe de couleur rouge non poli. Elle se caractérise par diverses formes fonctionnelles, parmi lesquelles de profondes écuelles de format moyen à grand, des aiguières avec ou sans anses verticales, des jarres à provisions à anses en saillie, des cruchons miniatures et de petits plats peu profonds. Les coupes sont souvent pourvues de petites anses horizontales ou de petits boutons de terre qui étaient apposés à distance régulière sous le col du vase. Ces pièces pouvaient être décorées d’une ou de deux lignes de points imprimés par l’artisan dans l’argile encore humide, probablement à l’aide d’un morceau de roseau. Ce type d’ornementation apparaît également sur des cruches et est considéré comme typique de la céramique de Bab edh-Dhra’. Parfois, les coupes présentent un fond arrondi, contrairement aux cruches servant de conteneurs à liquides et dont les fonds étaient toujours aplanis pour stabiliser le récipient. Afin de faciliter la préhension des cruches et service ou de simplifier le puisage des liquides, elles étaient pourvues d’anses verticales. Sur la panse d’autres vases, c’étaient des anses horizontales en saillie qui étaient fixées. Pour améliorer la qualité de l’argile utilisée pour réaliser les récipients, les potiers ajoutaient du dégraissant dans la masse de terre. Il pouvait s’agir de sable, de quartz, de poussière de calcaire ou de fins cailloux. I.M.S.

↑ , :

:

collectionName : Proche Orient
inventoryNb : O.04487
objectName :
objectTitle :
objectCulture : Levant méridional
geography :
dating : ca. 3200 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 15,2 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis

objectDescription : Bab edh-Dhra’ est situé du côté jordanien de la mer Morte, à l’est de Ghor el Mzra’ et de la presqu’île de Lisan, à une altitude de 240 m sous le niveau de la mer. Il comprend, entre autres, une ville fortifiée qui se trouve sur la rive méridionale du Wadi Kerak et une vaste nécropole implantée au sud-ouest de l’établissement urbain. Ces deux emplacements sont datés du Bronze ancien. La tombe A 79 se composait de quatre chambres en puits contenant, outre des restes de squelettes, de nombreuses offrandes funéraires constituées essentiellement de vases en terre cuite. La céramique de cette période est toujours façonnée à la main et, parfois, achevée par une fine couche d’engobe de couleur rouge non poli. Elle se caractérise par diverses formes fonctionnelles, parmi lesquelles de profondes écuelles de format moyen à grand, des aiguières avec ou sans anses verticales, des jarres à provisions à anses en saillie, des cruchons miniatures et de petits plats peu profonds. Les coupes sont souvent pourvues de petites anses horizontales ou de petits boutons de terre qui étaient apposés à distance régulière sous le col du vase. Ces pièces pouvaient être décorées d’une ou de deux lignes de points imprimés par l’artisan dans l’argile encore humide, probablement à l’aide d’un morceau de roseau. Ce type d’ornementation apparaît également sur des cruches et est considéré comme typique de la céramique de Bab edh-Dhra’. Parfois, les coupes présentent un fond arrondi, contrairement aux cruches servant de conteneurs à liquides et dont les fonds étaient toujours aplanis pour stabiliser le récipient. Afin de faciliter la préhension des cruches et service ou de simplifier le puisage des liquides, elles étaient pourvues d’anses verticales. Sur la panse d’autres vases, c’étaient des anses horizontales en saillie qui étaient fixées. Pour améliorer la qualité de l’argile utilisée pour réaliser les récipients, les potiers ajoutaient du dégraissant dans la masse de terre. Il pouvait s’agir de sable, de quartz, de poussière de calcaire ou de fins cailloux. I.M.S.

↑ , Cruche:

Cruche :

collectionName : Proche Orient
inventoryNb : O.04491
objectName :
objectTitle : Cruche
objectCulture : Levant méridional
geography :
dating : ca. 3200 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 12 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis

objectDescription : Bab edh-Dhra’ est situé du côté jordanien de la mer Morte, à l’est de Ghor el Mzra’ et de la presqu’île de Lisan, à une altitude de 240 m sous le niveau de la mer. Il comprend, entre autres, une ville fortifiée qui se trouve sur la rive méridionale du Wadi Kerak et une vaste nécropole implantée au sud-ouest de l’établissement urbain. Ces deux emplacements sont datés du Bronze ancien. La tombe A 79 se composait de quatre chambres en puits contenant, outre des restes de squelettes, de nombreuses offrandes funéraires constituées essentiellement de vases en terre cuite. La céramique de cette période est toujours façonnée à la main et, parfois, achevée par une fine couche d’engobe de couleur rouge non poli. Elle se caractérise par diverses formes fonctionnelles, parmi lesquelles de profondes écuelles de format moyen à grand, des aiguières avec ou sans anses verticales, des jarres à provisions à anses en saillie, des cruchons miniatures et de petits plats peu profonds. Les coupes sont souvent pourvues de petites anses horizontales ou de petits boutons de terre qui étaient apposés à distance régulière sous le col du vase. Ces pièces pouvaient être décorées d’une ou de deux lignes de points imprimés par l’artisan dans l’argile encore humide, probablement à l’aide d’un morceau de roseau. Ce type d’ornementation apparaît également sur des cruches et est considéré comme typique de la céramique de Bab edh-Dhra’. Parfois, les coupes présentent un fond arrondi, contrairement aux cruches servant de conteneurs à liquides et dont les fonds étaient toujours aplanis pour stabiliser le récipient. Afin de faciliter la préhension des cruches et service ou de simplifier le puisage des liquides, elles étaient pourvues d’anses verticales. Sur la panse d’autres vases, c’étaient des anses horizontales en saillie qui étaient fixées. Pour améliorer la qualité de l’argile utilisée pour réaliser les récipients, les potiers ajoutaient du dégraissant dans la masse de terre. Il pouvait s’agir de sable, de quartz, de poussière de calcaire ou de fins cailloux. I.M.S.

↑ , :

:

collectionName : Proche Orient
inventoryNb : O.04493
objectName :
objectTitle :
objectCulture : Levant méridional
geography :
dating : ca. 3200 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 20 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis

objectDescription : Bab edh-Dhra’ est situé du côté jordanien de la mer Morte, à l’est de Ghor el Mzra’ et de la presqu’île de Lisan, à une altitude de 240 m sous le niveau de la mer. Il comprend, entre autres, une ville fortifiée qui se trouve sur la rive méridionale du Wadi Kerak et une vaste nécropole implantée au sud-ouest de l’établissement urbain. Ces deux emplacements sont datés du Bronze ancien. La tombe A 79 se composait de quatre chambres en puits contenant, outre des restes de squelettes, de nombreuses offrandes funéraires constituées essentiellement de vases en terre cuite. La céramique de cette période est toujours façonnée à la main et, parfois, achevée par une fine couche d’engobe de couleur rouge non poli. Elle se caractérise par diverses formes fonctionnelles, parmi lesquelles de profondes écuelles de format moyen à grand, des aiguières avec ou sans anses verticales, des jarres à provisions à anses en saillie, des cruchons miniatures et de petits plats peu profonds. Les coupes sont souvent pourvues de petites anses horizontales ou de petits boutons de terre qui étaient apposés à distance régulière sous le col du vase. Ces pièces pouvaient être décorées d’une ou de deux lignes de points imprimés par l’artisan dans l’argile encore humide, probablement à l’aide d’un morceau de roseau. Ce type d’ornementation apparaît également sur des cruches et est considéré comme typique de la céramique de Bab edh-Dhra’. Parfois, les coupes présentent un fond arrondi, contrairement aux cruches servant de conteneurs à liquides et dont les fonds étaient toujours aplanis pour stabiliser le récipient. Afin de faciliter la préhension des cruches et service ou de simplifier le puisage des liquides, elles étaient pourvues d’anses verticales. Sur la panse d’autres vases, c’étaient des anses horizontales en saillie qui étaient fixées. Pour améliorer la qualité de l’argile utilisée pour réaliser les récipients, les potiers ajoutaient du dégraissant dans la masse de terre. Il pouvait s’agir de sable, de quartz, de poussière de calcaire ou de fins cailloux. I.M.S.

↑ , Cruche:

Cruche :

collectionName : Proche Orient
inventoryNb : O.04498
objectName :
objectTitle : Cruche
objectCulture : Levant méridional
geography :
dating : ca. 3200 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 9,2 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis

objectDescription : Bab edh-Dhra’ est situé du côté jordanien de la mer Morte, à l’est de Ghor el Mzra’ et de la presqu’île de Lisan, à une altitude de 240 m sous le niveau de la mer. Il comprend, entre autres, une ville fortifiée qui se trouve sur la rive méridionale du Wadi Kerak et une vaste nécropole implantée au sud-ouest de l’établissement urbain. Ces deux emplacements sont datés du Bronze ancien. La tombe A 79 se composait de quatre chambres en puits contenant, outre des restes de squelettes, de nombreuses offrandes funéraires constituées essentiellement de vases en terre cuite. La céramique de cette période est toujours façonnée à la main et, parfois, achevée par une fine couche d’engobe de couleur rouge non poli. Elle se caractérise par diverses formes fonctionnelles, parmi lesquelles de profondes écuelles de format moyen à grand, des aiguières avec ou sans anses verticales, des jarres à provisions à anses en saillie, des cruchons miniatures et de petits plats peu profonds. Les coupes sont souvent pourvues de petites anses horizontales ou de petits boutons de terre qui étaient apposés à distance régulière sous le col du vase. Ces pièces pouvaient être décorées d’une ou de deux lignes de points imprimés par l’artisan dans l’argile encore humide, probablement à l’aide d’un morceau de roseau. Ce type d’ornementation apparaît également sur des cruches et est considéré comme typique de la céramique de Bab edh-Dhra’. Parfois, les coupes présentent un fond arrondi, contrairement aux cruches servant de conteneurs à liquides et dont les fonds étaient toujours aplanis pour stabiliser le récipient. Afin de faciliter la préhension des cruches et service ou de simplifier le puisage des liquides, elles étaient pourvues d’anses verticales. Sur la panse d’autres vases, c’étaient des anses horizontales en saillie qui étaient fixées. Pour améliorer la qualité de l’argile utilisée pour réaliser les récipients, les potiers ajoutaient du dégraissant dans la masse de terre. Il pouvait s’agir de sable, de quartz, de poussière de calcaire ou de fins cailloux. I.M.S.

↑ , Statuette votive d'orant:

Statuette votive d'orant :

collectionName : Proche Orient
inventoryNb : O.04569
objectName :
objectTitle : Statuette votive d'orant
objectCulture : Phénicienne
geography :
dating : 800 BC - 301 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 27 cm, Largeur: 5,9 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis

objectDescription : Après une tempête en mer qui eut lieu dans les années soixante, plusieurs statuettes en terre cuite échouèrent sur la plage aux environs de la ville de Tyr et mirent des plongeurs amateurs sur la piste de la cargaison d’une ou de plusieurs épaves de bateaux chargés de statuettes votives. Le nombre de ces statuettes, qui envahirent ensuite le marché de l’art, est de l’ordre du millier d’exemplaires. Elles représentent des orants et des orantes posés sur des socles parfois décorés de coupes d’offrandes et/ou de symboles tels que des dauphins, des ancres ou le signe dit de Tanit. Il se peut que les offrandes des sanctuaires très fréquentés de Tyr étaient régulièrement évacuées et, par manque de place sur la petite île qui abritait la ville, rituellement dispersées –comme pour une tombe de marin– en les chargeant dans de vieux navires qui étaient alors coulés en pleine mer. Vu les quantités, la théorie d’une telle favissa* maritime semble plus plausible que celle d’un bateau chargés d’objets religieux ayant fait naufrage, par exemple sur la route de Carthage. Des statuettes de ce type sont toujours inconnues dans le monde punique ou même dans l’île de Chypre tout proche. Bien que la plupart d’entre elles remontent à la période perse, quelques-uns, archaïques, sont également signalées. C’est le cas de la représentation d’une musicienne voilée jouant de la lyre et datée du 8e siècle, un type par ailleurs figuré par une statuette en bronze provenant de Tyr et actuellement conservée à Copenhague. E.G.

↑ , Statuette votive d'orant:

Statuette votive d'orant :

collectionName : Proche Orient
inventoryNb : O.04595
objectName :
objectTitle : Statuette votive d'orant
objectCulture : Phénicienne
geography :
dating : 800 BC - 301 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 16,1 cm, Largeur: 3,7 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis

objectDescription : Après une tempête en mer qui eut lieu dans les années soixante, plusieurs statuettes en terre cuite échouèrent sur la plage aux environs de la ville de Tyr et mirent des plongeurs amateurs sur la piste de la cargaison d’une ou de plusieurs épaves de bateaux chargés de statuettes votives. Le nombre de ces statuettes, qui envahirent ensuite le marché de l’art, est de l’ordre du millier d’exemplaires. Elles représentent des orants et des orantes posés sur des socles parfois décorés de coupes d’offrandes et/ou de symboles tels que des dauphins, des ancres ou le signe dit de Tanit. Il se peut que les offrandes des sanctuaires très fréquentés de Tyr étaient régulièrement évacuées et, par manque de place sur la petite île qui abritait la ville, rituellement dispersées –comme pour une tombe de marin– en les chargeant dans de vieux navires qui étaient alors coulés en pleine mer. Vu les quantités, la théorie d’une telle favissa* maritime semble plus plausible que celle d’un bateau chargés d’objets religieux ayant fait naufrage, par exemple sur la route de Carthage. Des statuettes de ce type sont toujours inconnues dans le monde punique ou même dans l’île de Chypre tout proche. Bien que la plupart d’entre elles remontent à la période perse, quelques-uns, archaïques, sont également signalées. C’est le cas de la représentation d’une musicienne voilée jouant de la lyre et datée du 8e siècle, un type par ailleurs figuré par une statuette en bronze provenant de Tyr et actuellement conservée à Copenhague. E.G.

↑ , Statuette votive d'orant:

Statuette votive d'orant :

collectionName : Proche Orient
inventoryNb : O.04596
objectName :
objectTitle : Statuette votive d'orant
objectCulture : Phénicienne
geography :
dating : 800 BC - 301 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 18,3 cm, Largeur: 5,7 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis

objectDescription : Après une tempête en mer qui eut lieu dans les années soixante, plusieurs statuettes en terre cuite échouèrent sur la plage aux environs de la ville de Tyr et mirent des plongeurs amateurs sur la piste de la cargaison d’une ou de plusieurs épaves de bateaux chargés de statuettes votives. Le nombre de ces statuettes, qui envahirent ensuite le marché de l’art, est de l’ordre du millier d’exemplaires. Elles représentent des orants et des orantes posés sur des socles parfois décorés de coupes d’offrandes et/ou de symboles tels que des dauphins, des ancres ou le signe dit de Tanit. Il se peut que les offrandes des sanctuaires très fréquentés de Tyr étaient régulièrement évacuées et, par manque de place sur la petite île qui abritait la ville, rituellement dispersées –comme pour une tombe de marin– en les chargeant dans de vieux navires qui étaient alors coulés en pleine mer. Vu les quantités, la théorie d’une telle favissa* maritime semble plus plausible que celle d’un bateau chargés d’objets religieux ayant fait naufrage, par exemple sur la route de Carthage. Des statuettes de ce type sont toujours inconnues dans le monde punique ou même dans l’île de Chypre tout proche. Bien que la plupart d’entre elles remontent à la période perse, quelques-uns, archaïques, sont également signalées. C’est le cas de la représentation d’une musicienne voilée jouant de la lyre et datée du 8e siècle, un type par ailleurs figuré par une statuette en bronze provenant de Tyr et actuellement conservée à Copenhague. E.G.

↑ , Statuette votive d'orant:

Statuette votive d'orant :

collectionName : Proche Orient
inventoryNb : O.04597
objectName :
objectTitle : Statuette votive d'orant
objectCulture : Phénicienne
geography :
dating : 800 BC - 301 BC Inconnue
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 18,5 cm, Largeur: 4,8 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis

objectDescription : Après une tempête en mer qui eut lieu dans les années soixante, plusieurs statuettes en terre cuite échouèrent sur la plage aux environs de la ville de Tyr et mirent des plongeurs amateurs sur la piste de la cargaison d’une ou de plusieurs épaves de bateaux chargés de statuettes votives. Le nombre de ces statuettes, qui envahirent ensuite le marché de l’art, est de l’ordre du millier d’exemplaires. Elles représentent des orants et des orantes posés sur des socles parfois décorés de coupes d’offrandes et/ou de symboles tels que des dauphins, des ancres ou le signe dit de Tanit. Il se peut que les offrandes des sanctuaires très fréquentés de Tyr étaient régulièrement évacuées et, par manque de place sur la petite île qui abritait la ville, rituellement dispersées –comme pour une tombe de marin– en les chargeant dans de vieux navires qui étaient alors coulés en pleine mer. Vu les quantités, la théorie d’une telle favissa* maritime semble plus plausible que celle d’un bateau chargés d’objets religieux ayant fait naufrage, par exemple sur la route de Carthage. Des statuettes de ce type sont toujours inconnues dans le monde punique ou même dans l’île de Chypre tout proche. Bien que la plupart d’entre elles remontent à la période perse, quelques-uns, archaïques, sont également signalées. C’est le cas de la représentation d’une musicienne voilée jouant de la lyre et datée du 8e siècle, un type par ailleurs figuré par une statuette en bronze provenant de Tyr et actuellement conservée à Copenhague. E.G.

↑ , Statuette votive d'orant:

Statuette votive d'orant :

collectionName : Proche Orient
inventoryNb : O.04598
objectName :
objectTitle : Statuette votive d'orant
objectCulture : Phénicienne
geography :
dating : 400 BC - 301 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 17,5 cm, Largeur: 5,1 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis

objectDescription : Après une tempête en mer qui eut lieu dans les années soixante, plusieurs statuettes en terre cuite échouèrent sur la plage aux environs de la ville de Tyr et mirent des plongeurs amateurs sur la piste de la cargaison d’une ou de plusieurs épaves de bateaux chargés de statuettes votives. Le nombre de ces statuettes, qui envahirent ensuite le marché de l’art, est de l’ordre du millier d’exemplaires. Elles représentent des orants et des orantes posés sur des socles parfois décorés de coupes d’offrandes et/ou de symboles tels que des dauphins, des ancres ou le signe dit de Tanit. Il se peut que les offrandes des sanctuaires très fréquentés de Tyr étaient régulièrement évacuées et, par manque de place sur la petite île qui abritait la ville, rituellement dispersées –comme pour une tombe de marin– en les chargeant dans de vieux navires qui étaient alors coulés en pleine mer. Vu les quantités, la théorie d’une telle favissa* maritime semble plus plausible que celle d’un bateau chargés d’objets religieux ayant fait naufrage, par exemple sur la route de Carthage. Des statuettes de ce type sont toujours inconnues dans le monde punique ou même dans l’île de Chypre tout proche. Bien que la plupart d’entre elles remontent à la période perse, quelques-uns, archaïques, sont également signalées. C’est le cas de la représentation d’une musicienne voilée jouant de la lyre et datée du 8e siècle, un type par ailleurs figuré par une statuette en bronze provenant de Tyr et actuellement conservée à Copenhague. E.G.

↑ , Statuette votive d'orant:

Statuette votive d'orant :

collectionName : Proche Orient
inventoryNb : O.04599
objectName :
objectTitle : Statuette votive d'orant
objectCulture : Phénicienne
geography :
dating : 800 BC - 301 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 17,9 cm, Largeur: 5,9 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis

objectDescription : Après une tempête en mer qui eut lieu dans les années soixante, plusieurs statuettes en terre cuite échouèrent sur la plage aux environs de la ville de Tyr et mirent des plongeurs amateurs sur la piste de la cargaison d’une ou de plusieurs épaves de bateaux chargés de statuettes votives. Le nombre de ces statuettes, qui envahirent ensuite le marché de l’art, est de l’ordre du millier d’exemplaires. Elles représentent des orants et des orantes posés sur des socles parfois décorés de coupes d’offrandes et/ou de symboles tels que des dauphins, des ancres ou le signe dit de Tanit. Il se peut que les offrandes des sanctuaires très fréquentés de Tyr étaient régulièrement évacuées et, par manque de place sur la petite île qui abritait la ville, rituellement dispersées –comme pour une tombe de marin– en les chargeant dans de vieux navires qui étaient alors coulés en pleine mer. Vu les quantités, la théorie d’une telle favissa* maritime semble plus plausible que celle d’un bateau chargés d’objets religieux ayant fait naufrage, par exemple sur la route de Carthage. Des statuettes de ce type sont toujours inconnues dans le monde punique ou même dans l’île de Chypre tout proche. Bien que la plupart d’entre elles remontent à la période perse, quelques-uns, archaïques, sont également signalées. C’est le cas de la représentation d’une musicienne voilée jouant de la lyre et datée du 8e siècle, un type par ailleurs figuré par une statuette en bronze provenant de Tyr et actuellement conservée à Copenhague. E.G.

↑ , Statuette votive d'orant:

Statuette votive d'orant :

collectionName : Proche Orient
inventoryNb : O.04600
objectName :
objectTitle : Statuette votive d'orant
objectCulture : Phénicienne
geography :
dating : 800 BC - 301 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 18,2 cm, Largeur: 5,9 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis

objectDescription : Après une tempête en mer qui eut lieu dans les années soixante, plusieurs statuettes en terre cuite échouèrent sur la plage aux environs de la ville de Tyr et mirent des plongeurs amateurs sur la piste de la cargaison d’une ou de plusieurs épaves de bateaux chargés de statuettes votives. Le nombre de ces statuettes, qui envahirent ensuite le marché de l’art, est de l’ordre du millier d’exemplaires. Elles représentent des orants et des orantes posés sur des socles parfois décorés de coupes d’offrandes et/ou de symboles tels que des dauphins, des ancres ou le signe dit de Tanit. Il se peut que les offrandes des sanctuaires très fréquentés de Tyr étaient régulièrement évacuées et, par manque de place sur la petite île qui abritait la ville, rituellement dispersées –comme pour une tombe de marin– en les chargeant dans de vieux navires qui étaient alors coulés en pleine mer. Vu les quantités, la théorie d’une telle favissa* maritime semble plus plausible que celle d’un bateau chargés d’objets religieux ayant fait naufrage, par exemple sur la route de Carthage. Des statuettes de ce type sont toujours inconnues dans le monde punique ou même dans l’île de Chypre tout proche. Bien que la plupart d’entre elles remontent à la période perse, quelques-uns, archaïques, sont également signalées. C’est le cas de la représentation d’une musicienne voilée jouant de la lyre et datée du 8e siècle, un type par ailleurs figuré par une statuette en bronze provenant de Tyr et actuellement conservée à Copenhague. E.G.

↑ , Déesse de la fécondité:

Déesse de la fécondité :

collectionName : Proche Orient
inventoryNb : O.04683
objectName :
objectTitle : Déesse de la fécondité
objectCulture : syrien
geography :
dating : 1850 BC - 1800 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 15,5 cm, Largeur: 5,4 cm, Profondeur: 2,9 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis

objectDescription : de déesse-mère en forme de violon. Dans la région située à l’est de l’Oronte, au croisement des voies commerciales Nord-Sud et des routes caravanières allant de la Méditerranée à l’Euphrate, l’art de la terre cuite connut un développement dynamique dans le courant du premier quart du 2e millénaire. Plusieurs ateliers des royaumes de Yamkhad au nord (avec Alep pour capitale), de Qatna (Tell Mischrifé) au sud et d’Ebla (Tell Mardikh) entre les deux, développèrent des modèles standards rehaussés d’accents locaux dans chacune des régions. Ce groupe présente des femmes nues au corps en forme de violon, uniquement parées de chaînes au cou, de cordons à amulettes croisés et portant, parfois, une sorte de string dissimulant le sexe. Étant donné que ces accessoires sont mentionnés dans le mythe sumérien de « La descente d’Inanna aux Enfers », ces figurines ont souvent été identifiées comme représentant Inanna/Ishtar ou Astarté, bien qu’il paraisse plus prudent d’y reconnaître une allusion générale à la déesse de la fécondité. Des prototypes de cette production, qui fut à son tour reprise par des artistes chypriotes, sont connus en Élam (Suse). E.G.

↑ , Statuette votive d'orant:

Statuette votive d'orant :

collectionName : Proche Orient
inventoryNb : O.04696
objectName :
objectTitle : Statuette votive d'orant
objectCulture : Phénicienne
geography :
dating : 800 BC - 301 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 35 cm, Largeur: 8,7 cm, Profondeur: 6,4 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis

objectDescription : orante voilée sur socle en forme de pylône. Après une tempête en mer qui eut lieu dans les années soixante, plusieurs statuettes en terre cuite échouèrent sur la plage aux environs de la ville de Tyr et mirent des plongeurs amateurs sur la piste de la cargaison d’une ou de plusieurs épaves de bateaux chargés de statuettes votives. Le nombre de ces statuettes, qui envahirent ensuite le marché de l’art, est de l’ordre du millier d’exemplaires. Elles représentent des orants et des orantes posés sur des socles parfois décorés de coupes d’offrandes et/ou de symboles tels que des dauphins, des ancres ou le signe dit de Tanit. Il se peut que les offrandes des sanctuaires très fréquentés de Tyr étaient régulièrement évacuées et, par manque de place sur la petite île qui abritait la ville, rituellement dispersées –comme pour une tombe de marin– en les chargeant dans de vieux navires qui étaient alors coulés en pleine mer. Vu les quantités, la théorie d’une telle favissa* maritime semble plus plausible que celle d’un bateau chargés d’objets religieux ayant fait naufrage, par exemple sur la route de Carthage. Des statuettes de ce type sont toujours inconnues dans le monde punique ou même dans l’île de Chypre tout proche. Bien que la plupart d’entre elles remontent à la période perse, quelques-uns, archaïques, sont également signalées. C’est le cas de la représentation d’une musicienne voilée jouant de la lyre et datée du 8e siècle, un type par ailleurs figuré par une statuette en bronze provenant de Tyr et actuellement conservée à Copenhague. E.G.

↑ , Statuette votive d'orant:

Statuette votive d'orant :

collectionName : Proche Orient
inventoryNb : O.04697
objectName :
objectTitle : Statuette votive d'orant
objectCulture : Phénicienne
geography :
dating : 800 BC - 301 BC
material :
technique :
dimensions :
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis

objectDescription : Après une tempête en mer qui eut lieu dans les années soixante, plusieurs statuettes en terre cuite échouèrent sur la plage aux environs de la ville de Tyr et mirent des plongeurs amateurs sur la piste de la cargaison d’une ou de plusieurs épaves de bateaux chargés de statuettes votives. Le nombre de ces statuettes, qui envahirent ensuite le marché de l’art, est de l’ordre du millier d’exemplaires. Elles représentent des orants et des orantes posés sur des socles parfois décorés de coupes d’offrandes et/ou de symboles tels que des dauphins, des ancres ou le signe dit de Tanit. Il se peut que les offrandes des sanctuaires très fréquentés de Tyr étaient régulièrement évacuées et, par manque de place sur la petite île qui abritait la ville, rituellement dispersées –comme pour une tombe de marin– en les chargeant dans de vieux navires qui étaient alors coulés en pleine mer. Vu les quantités, la théorie d’une telle favissa* maritime semble plus plausible que celle d’un bateau chargés d’objets religieux ayant fait naufrage, par exemple sur la route de Carthage. Des statuettes de ce type sont toujours inconnues dans le monde punique ou même dans l’île de Chypre tout proche. Bien que la plupart d’entre elles remontent à la période perse, quelques-uns, archaïques, sont également signalées. C’est le cas de la représentation d’une musicienne voilée jouant de la lyre et datée du 8e siècle, un type par ailleurs figuré par une statuette en bronze provenant de Tyr et actuellement conservée à Copenhague. E.G.

↑ , Statuette votive d'orant:

Statuette votive d'orant :

collectionName : Proche Orient
inventoryNb : O.04698
objectName :
objectTitle : Statuette votive d'orant
objectCulture : Phénicienne
geography :
dating : 800 BC - 301 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 18,5 cm, Largeur: 3,8 cm, Profondeur: 3,1 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis

objectDescription : déesse-mère sur socle en forme de pylône Cf. O.4696 Après une tempête en mer qui eut lieu dans les années soixante, plusieurs statuettes en terre cuite échouèrent sur la plage aux environs de la ville de Tyr et mirent des plongeurs amateurs sur la piste de la cargaison d’une ou de plusieurs épaves de bateaux chargés de statuettes votives. Le nombre de ces statuettes, qui envahirent ensuite le marché de l’art, est de l’ordre du millier d’exemplaires. Elles représentent des orants et des orantes posés sur des socles parfois décorés de coupes d’offrandes et/ou de symboles tels que des dauphins, des ancres ou le signe dit de Tanit. Il se peut que les offrandes des sanctuaires très fréquentés de Tyr étaient régulièrement évacuées et, par manque de place sur la petite île qui abritait la ville, rituellement dispersées –comme pour une tombe de marin– en les chargeant dans de vieux navires qui étaient alors coulés en pleine mer. Vu les quantités, la théorie d’une telle favissa* maritime semble plus plausible que celle d’un bateau chargés d’objets religieux ayant fait naufrage, par exemple sur la route de Carthage. Des statuettes de ce type sont toujours inconnues dans le monde punique ou même dans l’île de Chypre tout proche. Bien que la plupart d’entre elles remontent à la période perse, quelques-uns, archaïques, sont également signalées. C’est le cas de la représentation d’une musicienne voilée jouant de la lyre et datée du 8e siècle, un type par ailleurs figuré par une statuette en bronze provenant de Tyr et actuellement conservée à Copenhague. E.G.

↑ , Statuette votive d'orant:

Statuette votive d'orant :

collectionName : Proche Orient
inventoryNb : O.04699
objectName :
objectTitle : Statuette votive d'orant
objectCulture : Phénicienne
geography :
dating : 800 BC - 301 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 17,5 cm, Largeur: 4 cm, Profondeur: 3,6 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis

objectDescription : Après une tempête en mer qui eut lieu dans les années soixante, plusieurs statuettes en terre cuite échouèrent sur la plage aux environs de la ville de Tyr et mirent des plongeurs amateurs sur la piste de la cargaison d’une ou de plusieurs épaves de bateaux chargés de statuettes votives. Le nombre de ces statuettes, qui envahirent ensuite le marché de l’art, est de l’ordre du millier d’exemplaires. Elles représentent des orants et des orantes posés sur des socles parfois décorés de coupes d’offrandes et/ou de symboles tels que des dauphins, des ancres ou le signe dit de Tanit. Il se peut que les offrandes des sanctuaires très fréquentés de Tyr étaient régulièrement évacuées et, par manque de place sur la petite île qui abritait la ville, rituellement dispersées –comme pour une tombe de marin– en les chargeant dans de vieux navires qui étaient alors coulés en pleine mer. Vu les quantités, la théorie d’une telle favissa* maritime semble plus plausible que celle d’un bateau chargés d’objets religieux ayant fait naufrage, par exemple sur la route de Carthage. Des statuettes de ce type sont toujours inconnues dans le monde punique ou même dans l’île de Chypre tout proche. Bien que la plupart d’entre elles remontent à la période perse, quelques-uns, archaïques, sont également signalées. C’est le cas de la représentation d’une musicienne voilée jouant de la lyre et datée du 8e siècle, un type par ailleurs figuré par une statuette en bronze provenant de Tyr et actuellement conservée à Copenhague. E.G.

↑ , Statuette votive d'orant:

Statuette votive d'orant :

collectionName : Proche Orient
inventoryNb : O.04700
objectName :
objectTitle : Statuette votive d'orant
objectCulture : Phénicienne
geography :
dating : 800 BC - 301 BC Inconnue
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 20,5 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis

objectDescription : Déesse voilée jouant de la lyre Après une tempête en mer qui eut lieu dans les années soixante, plusieurs statuettes en terre cuite échouèrent sur la plage aux environs de la ville de Tyr et mirent des plongeurs amateurs sur la piste de la cargaison d’une ou de plusieurs épaves de bateaux chargés de statuettes votives. Le nombre de ces statuettes, qui envahirent ensuite le marché de l’art, est de l’ordre du millier d’exemplaires. Elles représentent des orants et des orantes posés sur des socles parfois décorés de coupes d’offrandes et/ou de symboles tels que des dauphins, des ancres ou le signe dit de Tanit. Il se peut que les offrandes des sanctuaires très fréquentés de Tyr étaient régulièrement évacuées et, par manque de place sur la petite île qui abritait la ville, rituellement dispersées –comme pour une tombe de marin– en les chargeant dans de vieux navires qui étaient alors coulés en pleine mer. Vu les quantités, la théorie d’une telle favissa* maritime semble plus plausible que celle d’un bateau chargés d’objets religieux ayant fait naufrage, par exemple sur la route de Carthage. Des statuettes de ce type sont toujours inconnues dans le monde punique ou même dans l’île de Chypre tout proche. Bien que la plupart d’entre elles remontent à la période perse, quelques-uns, archaïques, sont également signalées. C’est le cas de la représentation d’une musicienne voilée jouant de la lyre et datée du 8e siècle, un type par ailleurs figuré par une statuette en bronze provenant de Tyr et actuellement conservée à Copenhague. E.G.

↑ , Cuillèe à libation:

Cuillèe à libation :

collectionName : Proche Orient
inventoryNb : O.04710
objectName :
objectTitle : Cuillèe à libation
objectCulture : syrien
geography :
dating :
material :
technique :
dimensions : Profondeur: 8,6 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis

objectDescription : La production de cuillères à libation ou à offrande connut un rapide essor au début du 1er millénaire, jusqu’à ce que les États araméens du nord de la Syrie soient englobés dans le royaume assyrien. La plaine du Ghab sur le Moyen-Oronte jouait le rôle d’épicentre pour ces objets qui étaient tantôt non décorés, tantôt présentaient, dans la partie inférieure du cuilleron, une main ou un arbre sacré en relief. Des coupelles maintenues entre les dents d’un lion apparaissent également, parfois ornées de marqueterie et imitant de manière assez baroque l’art de l’ivoire. Certains auteurs, se basant sur des prototypes égyptiens et hittites, supposent qu’elles étaient montées sur un long manche perforé à l’aide duquel des libations étaient offertes. D’autres estiment qu’elles servaient de bouchon et de petites coupes à servir le vin contenu dans des outres en peau d’animal. E.G.

↑ , Cuillère à libation:

Cuillère à libation :

collectionName : Proche Orient
inventoryNb : O.04711
objectName :
objectTitle : Cuillère à libation
objectCulture : syrien
geography :
dating :
material :
technique :
dimensions : Profondeur: 6,8 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis

objectDescription : La production de cuillères à libation ou à offrande connut un rapide essor au début du 1er millénaire, jusqu’à ce que les États araméens du nord de la Syrie soient englobés dans le royaume assyrien. La plaine du Ghab sur le Moyen-Oronte jouait le rôle d’épicentre pour ces objets qui étaient tantôt non décorés, tantôt présentaient, dans la partie inférieure du cuilleron, une main ou un arbre sacré en relief. Des coupelles maintenues entre les dents d’un lion apparaissent également, parfois ornées de marqueterie et imitant de manière assez baroque l’art de l’ivoire. Certains auteurs, se basant sur des prototypes égyptiens et hittites, supposent qu’elles étaient montées sur un long manche perforé à l’aide duquel des libations étaient offertes. D’autres estiment qu’elles servaient de bouchon et de petites coupes à servir le vin contenu dans des outres en peau d’animal. E.G.

↑ , Statuette d'orant:

Statuette d'orant :

collectionName : Proche Orient
inventoryNb : O.04754
objectName :
objectTitle : Statuette d'orant
objectCulture : Mésopotamienne
geography :
dating : 2550 BC - 2350 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 8 cm, Largeur: 5,5 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis

objectDescription : La période du Dynastique Archaïque voit le développement d’une statuaire privée figurant des individus, hommes ou femmes, les mains jointes, serrant parfois contre le torse un récipient ou un animal. Il est généralement admis que ce type de statuettes représente des fidèles figés dans une position d’offrande. Déposées par leur commanditaire dans les temples, elles avaient pour vocation de perpétuer leur geste auprès de la divinité. Cet orant acéphale est vêtu du fameux kaunakès, habit énigmatique dont ignore s’il était porté quotidiennement ou à l’occasion de cérémonies religieuses. Si cette statuette, au rendu maladroit, est loin de rivaliser avec certains orants de la région de Diyala ou de Mari, elle n’en est pas pour autant dénuée d’intérêt car elle se distingue par sa coiffure formée de deux longues mèches dont l’extrémité s’enroule autour d’un orifice. En effet, cette coiffure est totalement inédite dans la catégorie des statues d’orants. V.V.

↑ , Oeuf d'autruche à perforations:

Oeuf d'autruche à perforations :

collectionName : Proche Orient
inventoryNb : O.04759
objectName :
objectTitle : Oeuf d'autruche à perforations
objectCulture : Levant méridional
geography :
dating : 8500 BC - 4500 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 13,6 cm, Largeur: 11,6 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis

objectDescription : Cet œuf d’autruche intact qui, d’après les rumeurs, proviendrait d’un site préhistorique, a servi de récipient à des substances liquides. La raison d’être des quatre petites perforations, dans la partie supérieure, n’est pas claire, mais elles étaient peut-être destinées à fixer un petit couvercle sur l’œuf, voire une tétine. L’autruche arabique (Struthio camelus syriacus), une espèce aujourd’hui éteinte, était de taille plus petite que son homologue nord-africain. Le dernier individu de cette sous-espèce fut abattu vers 1940-1945 à Bahreïn. Des informations d’ordre ethno-historique, de nombreuses représentations de l’animal et des mises au jour d’écailles d’œuf nous indiquent que ce volatile était largement répandu dans les régions désertiques du Moyen-Orient (péninsule arabique, Sinaï, Jordanie, Israël et Syrie). Les restes d’ossements d’autruches sont très rarement retrouvés sur les sites archéologiques, ce qui signifie que cette espèce était peu chassée pour sa chair. Quant aux plumes et aux œufs de l’autruche, ils étaient essentiellement appréciés dans la parure et comme récipients. Ces derniers furent, dans les périodes tardives, fréquemment pourvus d’un décor gravé et/ou peint et apparaissent parfois aussi en contexte funéraire ou même purement rituel (voir cat. 509) D.H.

↑ , Cuillère à libation:

Cuillère à libation :

collectionName : Proche Orient
inventoryNb : O.04760
objectName :
objectTitle : Cuillère à libation
objectCulture : syrien
geography :
dating : 1000 BC - 501 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 4 cm, Largeur: 5 cm, Profondeur: 9 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis

objectDescription : La production de cuillères à libation ou à offrande connut un rapide essor au début du 1er millénaire, jusqu’à ce que les États araméens du nord de la Syrie soient englobés dans le royaume assyrien. La plaine du Ghab sur le Moyen-Oronte jouait le rôle d’épicentre pour ces objets qui étaient tantôt non décorés, tantôt présentaient, dans la partie inférieure du cuilleron, une main ou un arbre sacré en relief. Des coupelles maintenues entre les dents d’un lion apparaissent également, parfois ornées de marqueterie et imitant de manière assez baroque l’art de l’ivoire. Certains auteurs, se basant sur des prototypes égyptiens et hittites, supposent qu’elles étaient montées sur un long manche perforé à l’aide duquel des libations étaient offertes. D’autres estiment qu’elles servaient de bouchon et de petites coupes à servir le vin contenu dans des outres en peau d’animal. E.G.

↑ , Cuillère à libation:

Cuillère à libation :

collectionName : Proche Orient
inventoryNb : O.04765
objectName :
objectTitle : Cuillère à libation
objectCulture : Araméenne
geography :
dating : 1000 BC - 501 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 9,5 cm, Largeur: 6,8 cm, Profondeur: 3,2 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis

objectDescription : La production de cuillères à libation ou à offrande connut un rapide essor au début du 1er millénaire, jusqu’à ce que les États araméens du nord de la Syrie soient englobés dans le royaume assyrien. La plaine du Ghab sur le Moyen-Oronte jouait le rôle d’épicentre pour ces objets qui étaient tantôt non décorés, tantôt présentaient, dans la partie inférieure du cuilleron, une main ou un arbre sacré en relief. Des coupelles maintenues entre les dents d’un lion apparaissent également, parfois ornées de marqueterie et imitant de manière assez baroque l’art de l’ivoire. Certains auteurs, se basant sur des prototypes égyptiens et hittites, supposent qu’elles étaient montées sur un long manche perforé à l’aide duquel des libations étaient offertes. D’autres estiment qu’elles servaient de bouchon et de petites coupes à servir le vin contenu dans des outres en peau d’animal. E.G.

↑ , Cuillère à libation:

Cuillère à libation :

collectionName : Proche Orient
inventoryNb : O.04766
objectName :
objectTitle : Cuillère à libation
objectCulture : Araméenne
geography :
dating : 1000 BC - 501 BC
material :
technique :
dimensions : Hauteur: 9 cm, Largeur: 5,5 cm, Profondeur: 3,5 cm
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis

objectDescription : La production de cuillères à libation ou à offrande connut un rapide essor au début du 1er millénaire, jusqu’à ce que les États araméens du nord de la Syrie soient englobés dans le royaume assyrien. La plaine du Ghab sur le Moyen-Oronte jouait le rôle d’épicentre pour ces objets qui étaient tantôt non décorés, tantôt présentaient, dans la partie inférieure du cuilleron, une main ou un arbre sacré en relief. Des coupelles maintenues entre les dents d’un lion apparaissent également, parfois ornées de marqueterie et imitant de manière assez baroque l’art de l’ivoire. Certains auteurs, se basant sur des prototypes égyptiens et hittites, supposent qu’elles étaient montées sur un long manche perforé à l’aide duquel des libations étaient offertes. D’autres estiment qu’elles servaient de bouchon et de petites coupes à servir le vin contenu dans des outres en peau d’animal. E.G.

↑ , Théière sur piedouche:

Théière sur piedouche :

collectionName : Chine
inventoryNb : V.1303 AB
objectName :
objectTitle : Théière sur piedouche
objectCulture :
geography :
dating :
material :
technique :
dimensions :
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis

objectDescription : Ce type de brun sous couverte est parfois appellé 'brun capucin' ou 'batavia brown' dans la littérature anglaise. Le modèle sur piedouche est rare et peut être réalisé d'après des modèles européens en orfèvrerie ou porcelaine

↑ , :

:

collectionName : Chine
inventoryNb : V.1562
objectName :
objectTitle :
objectCulture :
geography :
dating : AD 1735 - AD 1750
material :
technique :
dimensions :
legalRightOwner : Musées royaux d'art et d'histoire/Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis

objectDescription : En Chine, des séries de vases décoratifs - potiches et cornets - se plaçaient dans les salles de réception et sur les autels. Des séries analogues, dont les formes évoluèrent en dehors des influences européennes, furent tôt faites pour l’exportation, dans différentes tailles. Appelées “ garnitures de cheminées ”, elles comprenaient d’ordinaire cinq pièces, c’est-à-dire trois potiches et deux cornets. En tant que garnitures de cheminées, et c’est le rôle qui leur fut le plus constamment dévolu en Europe, ces séries chinoises entraient en concurrence avec les garnitures de facture européenne. Au XVIIe siècle, ces dernières se composaient modestement de deux ou trois petits vases, mais devinrent ensuite des ensembles beaucoup plus prestigieux et envahissants, tandis que le manteau de cheminée se dépouillait de sa peinture décorative et de ses bas-reliefs. Et jusqu’à la fin du XVIIIe siècle, qu’elles fussent orientales ou européennes, la faïence et la porcelaine régnèrent souverainement à cet endroit pour être relayées alors et jusqu’à nos jours par la pendule flanquée de deux candélabres. En fait, le phénomène de la “ garniture de cheminée ” s’inscrit dans un cadre plus vaste. Depuis le XVIIe siècle en effet, l’habitude fut prise en Europe de garnir les intérieurs d’objets décoratifs comme bols, plats, vases et potiches. Réalisés d’abord en faïence de Delft pour la plupart, ils trouvèrent leur place non seulement sur les cheminées, mais aussi sur les armoires, sur les linteaux de porte et même parfois sur les ciels de lits. Dès leur diffusion en Europe dans la seconde moitié du XVIIe siècle, les pièces décoratives en provenance de Chine et du Japon furent accueillies avec enthousiasme par la noblesse. De grandes collections se formèrent un peu partout, nécessitant la création d’un salon spécial : le cabinet de porcelaines. Ainsi, dès la fin du XVIIe siècle, les porcelaines orientales en vinrent-elles à orner non seulement les manteaux de cheminée, mais aussi les consoles ménagées sur toute la hauteur du lambris.
  • current item:
  • item title: